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lirik lagu madj (krystal) - vive la france

[paroles de “vive la france”]

[intro : sample]
quoi ? me faire traiter comme ça par une tantouze ?
mais dites~moi que je rêve
comme si je savais pas que sa femme l‘avait plaqué parce qu‘un jour elle l‘a découvert en train de se faire éclater la rondelle par un d‘ses employés

[couplet 1 : madj]
j‘ai grandi avant les autres, j‘me dis qu‘j‘ai eu de la chance
qui désespère à trouver un plan pour braquer une banque ou une agence
être quelqu‘un pour eux forcément, c‘est avoir des choses
ressemblent tous tellement qu‘on distingue même plus qui est~ce qui cause
seize piges j‘connais d‘jà l‘manège des doses, des ecchymoses, l‘exogénose
le nose dans la neige comme des esquimaux
des jeunes qui meurent jeunes, leurs mamans savent que c‘est pas une vanne
elles en feraient carrément une bêtise si c‘était pas des musulmanes
le doute, robuste, à l‘intérieur du buste
mes frères se demandent ce qu‘ils sont venus foutre dans la nation de philippe auguste
dans des senteurs de sh~t mélangés à du musc
au fond d‘un océan de soucis amorphes comme une colonie de mollusques
ex~taulard mon frère, fus d‘ces petits jeunes qui est vasculaire
mère, on a hérité d‘graves problèmes cardiovasculaires
le père est dépassé, voyage au bled fréquent
il ne comprend plus rien, c‘est un type d‘homme d‘un autre temps
voté pour embellir les choses à naître
je t‘en prie, j‘ai plus le corps à admettre ce mauvais type de plaisanterie
loin de la france bi~s~xuel des bourges, des quartiers chics
chaque année nouvelle nous nique un bout d‘intégrité psychique
l‘intégration, devenir une molle bouffonne de leur système
j‘ai inscrit le sens de mon existence de mercenaire sous d‘autres thèmes
je leur laisse la bite gentille qu‘ils me prennent pour un méchant
collaborer avec ces abrutis, je préfère mourir sur le champ
j‘ai vu des types se faire tirer dessus pour un peu d‘thunes, des coups d‘surin
j‘ai même ramassé un bout d‘oreille sur le bitume
passons, c‘est partout pareil de toutes façons
tenancière, resserre moi un 102 avec deux glaçons
le temps que j‘aille aux chiottes, rouler un joint de glaçons
j‘vais quand même pas buter ces fiottes que se prennent pour de vilains garçons
au pire, je leur mets une bonne baffe chacun avec mes mains de maçons
ils méritent pas grand chose, d‘autres de toute façon
[pont : sample]
ce sont des types comme robespierre qui feraient du bien à la france aujourd‘hui
pour des grosses pédales mollassonnes comme celles qui prétendent nous gouverner
dans ce pays, depuis des siècles, c‘est toujours pareil, ou même pire
mais aujourd‘hui, les gens sont trop aidés pour faire la révolution
tout ce qu‘il peut y avoir, c‘est des vengeances à titre personnel
ça oui, comme la mienne
mais ce sera utile pour l‘ensemble

[couplet 2 : madj]
des regards froids, comme une nuit de la mi~décembre
des amis d‘hier qui se descendent, des schlags perchés comme sur la cordillère des andes
l‘existence de mes trentenaires est devenue un grand désert de sable
leurs gardes comme s‘ils étaient en guerre, portent des tasses quasiment imbaisables
quarantenaire à la ramasse, minces comme des écrevisses
qui zonent avec de jeunes pousses balèzes qui pourraient être leurs fils
bruts d‘épaisse qui n‘ont pas peur de balles, mais qui ont peur des mots
qui vivent en ce~fran, comme des poissons qui vivraient hors de l‘eau
la poésie, l‘art, l‘écologie, mandela ou gandhi
crois~tu que ça intéresse les loups d‘ma colonie de bandits ?
p‘tit j‘avais pas d‘doudou, j‘ai pas chialé devant le décès de bambi
dès lors préoccupants vu le rythme auquel on a grandi
la descendance des indigènes cond~mnés à l‘errance
au label 5, au sh~t, au rsa, au manque de références
gros doigt d‘honneur à la france pour faire office de révérence
dans sa chatte et sa rondelle serrée selon sa préférence
sur la tête de cette zèb qu‘ma gorge inhale
dès l‘âge d‘la maternelle, on avait déjà le profil de marginal
nos ex bandits s‘reconvertissent dans des commerces qui marchent mal
ceux qui s‘en sortent sans un dégât passent pour un mec original
le vers est dans la pomme, l‘alcool est dans les sangs
mode de vie incandescente, depuis qu‘on est adolescent
j‘ai archi faim, souvent j‘ai l‘œil absent
seul car dans la vraie merde ou dans le divin, on n‘y va pas à 1200
des gueules cassées qui foutent la frousse aux jeunes qui ont les cheveux blonds
même nos petits mioches pètent les plombs affichent des regards qui en disent long
jusqu’à la mort on veut s‘refaire comme ben arfa chez les aiglons
la moindre faille nous fait dégringoler de 56 000 échelons
passons, c‘est partout pareil de toute façon
tenancière sert moi un 204 avec quart glaçons
le temps que j‘aille rouler un autre joint de gazon
(le temps que j‘aille rouler un autre joint de gazon)
[outro : sample]
je me demande pourquoi il y a toujours autant de pédales chez les bourgeois
ça doit être l‘absence d‘effort physique
à force de rien foutre assis sur les fauteuils
leurs gènes deviennent mous et dégénérés
c‘est comme ça, à la belle france que l‘enfance chevaline

- lirik lagu madj krystal

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