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lirik lagu madj (krystal) - maudit

[paroles de “maudit”]

[couplet 1 : madj]
j‘poétise avec des bouts d‘sh~t mal coupés
loin des animaux du zoo qui s‘empoisonnent jusqu‘à la moelle des os
les types manquent de convictions éthiques
f~ck la vibe de ton équipe qui se pique avec le rap cybernétique
pousse déficit de reconnaissance monore
j‘ai vu des signes et écouté les morts
la grande cuisine s‘accorde pas au goût des porcs
seul avec mon baladeur, impérieux besoin de rêver
le régime c‘est un flash par heure comme bfm tv
hommes libres et domestiques, j‘mets dans mes sticks de l‘herbe
j‘aurais pu devenir quelque chose de fantastique mais j‘reste un romantique de merde
la jeunesse, ses ratures, ses impures occupations
briser des plaies, traces de pure dans une voiture de location
j‘muterai jamais en bourge avec le train d‘vie d‘solaar
même si je fuis, les monstres ont plantés leur pathologie de zonard
aux cons, foncés à la drogue, qui croient que sa meuf est impétable
aux mc à la mode, qui croient que sa rime est impeccable
aux petites machines méchantes qui chantent comme des violons désaccordés
qui font l‘épaisse misère d‘mes journées qu‘j‘me force à supporter
tu m‘diras, faut bien un taf, des camarades, une gronzesse
collaborer un peu avec des cafs, d‘la plus vils des sous~espèces
combien d‘temps j‘aurai encore la force de m‘coltiner ces zouaves
mes nerfs le savent, c‘est vraiment pas l‘moment pour stopper la bédave
parce que presque partout j‘me perds, on m‘trouve super chelou
j‘ai une rotule à terre qui guette ma démission de mon autre genou
maudite époque de gueuse, des gueux, de gueuche de gauche, de gueux
de meufs soi~disant pieuses qui sucent des queues
que suis~je parvenu à faire dans ce large néant ?
hormis des stratagèmes d‘enfer pour embrasser ma paire à pas d‘géant
y‘a celui qui ne fait que gémir, qui jacque beaucoup
et celui qui prouve la force de son génie par une série d‘actes fous
agis, abrège, ferme ta gueule, cesse de nous inspirer la peine
si t‘aimes le rappelais, j‘ai des singles, écoute soprano ou black m
[couplet 2 : madj]
ok, ta mort m‘a plongé dans une mouvance mystique
plus de niol dans l‘estomac, plus de matière foncée dans mes sticks
bientôt j‘serai une poussière, des cheveux aux orteils
j‘ai sculpté un bordel comme si j‘étais pas un mortel
manque de savoir vivre, durée de l‘existence, t‘es nul
la tragédie m‘donne des cours majeurs, qu‘est~ce que j‘en ai retenu ?
ils font pitié, leur seul rêve dans la vie c‘est d‘être super che~ri
j‘regrette qu‘il y ait des amitiés qui sont de vraies supercheries
j‘prends plus l‘micro qu‘pour des carnages de masse
demande rien, même à ton meilleur poteau, les boucs ont la mémoire tenace
tout ça me fait mal au cœur, hier soudé, quoi qu‘on fasse
aujourd‘hui tellement éloigné, mais j‘la joue cool comme lucas
parce que j‘ai un destin, des réserves d‘or dans l‘intestin
j‘ai l‘sang et l‘cœur bien trop sains pour les partages en couilles mesquins
on s‘lave ou pas pénard, comme dans l‘club des hashichins
s‘faire barbare, certains d‘chez nous se sont changés en assassins
recueillement éternel, j‘me rapproche des belles choses
en tout état de cause, la mort est un complément essentiel
faudra qu‘tu capes avant l‘décès
l‘grand plaisir c‘est pas une bouteille de jack avec deux grammes de pommes cessées
moi j‘ai jamais vraiment rêvé d‘bonheur à deux
quand j‘suis pas seul, y‘a bien souvent quelque chose de moi qui me meurs un peu
dehors, la belle saison triomphe, la vie exulte
j‘ricane comme un enfant dans mes problèmes d‘adultes
comme si j‘pressentais mon heure proche, j‘n‘ai plus trop l‘cœur à plaisanter
j‘nevrais plus à personne, ne serait~ce qu‘un seul reproche
de briques, de broc, j‘survis comme un grognard
sous~alimenté comme dans l‘émission d‘denis brogniart
j‘laisse les mécréants bouffer du porc à toutes les sauces
moi j‘continue mon sport, écrire des rimes à 10 millions de pesos
j‘ai plus trop d‘endouèche, j‘suis plus dans l‘trip des wesh
les courtes nuits d‘fauve, des cœurs cassés qui se livrent la neige
j‘sais bien c‘que demain réserve, des rouges et des biens mûrs
j‘ai cru m‘adresser à des hommes, j‘ai parlé à des mûrs
mon père fait ses prières, mon cœur est si influençable
avec un joint et une bière, j‘naissais construire que des châteaux en sable
j‘sais bien que celle qui m‘offrira un enfant m‘attend
bientôt j‘la rejoindrai, elle sait qu‘son homme est un putain d‘battant
et un putain d‘rêveur, un isolement si grand
de 20 à 33 ans, franchement ça fait très peur
cherche l‘automne en plein été, l‘odeur du printemps en hiver
même après ces sky, 10 bières, j‘ai l‘moral couleur gris vert
j‘me remémore tel fragment d‘mes existences d‘avant
m‘disant : madjid, montre l‘or, tout l‘or, que contient c‘bas ventre
je cherche, j‘me perds, j‘tombe, j‘me relève, j‘me réinvente
ils s‘fouillent des vers de terre, l‘éléphant sur l‘point d‘monter son éléphante
j‘enchaîne les mailles des ans, ivre de fatigue
des après~demain, les augustiques submergeront les digues
ma jeunesse déçue, court vers son crépuscule
il y a des jamais plus qui n‘s‘écrivent qu‘en lettres majuscules
ils m‘comprendront jamais, même si j‘fais les efforts d‘hercule
quand j‘articule, j‘suis maudit jusqu‘à la moindre de mes particules

- lirik lagu madj krystal

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