
lirik lagu madj (krystal) - bédier hills lyricist ii
[paroles de “bédier hills lyricist ii”]
[couplet 1 : madj]
la vie est brève, et les progrès en art plus que lent
à peine a~t~on appris à vivre, que tout s‘achève brusquement
dis~moi quelles sont tes habitudes, j‘vais te dire ta seconde nature
j‘aime bien les jeunes, les rousses, les brunes, j‘préfère les blondes matures
j‘aime les poitrines, j‘préfère les culs
lеs rimes sordides, les mics, lеs concepts et les contes
j‘préfère les expériences vécues, on fera les comptes
à l‘aune de ce que t‘es prêt à sacrifier pour c‘que tu aimes
pas d‘pitié pour les perdants, c‘est pas moi qui le dit, mais la voix de la vie elle~même
la moindre de tes rêveries grises boursouflées
à la pierre, tu vois les belles promesses d‘hier qui tombent comme un soufflet
l‘histoire se répète quand rien n‘a jamais vraiment commencé
c‘est pas aux prêtres mais aux mineurs quand une banque de charbon commençait
profond et seul comme un vieux démon
je flâne à l‘aile des noms
j‘ai conquis des trésors dont tu ne connaîtras jamais les noms
je me suis extirpé de la boue, le cycle est arrivé à son bout
je ne cite plus, j‘invente, j‘ai vu que j‘écrivais bien mieux sans rien dans le ventre
la force est évidente, la discrétion est mise
je le décrète, le vrai amour est une affaire secrète comme un imam qui s‘alcoolise
ton esprit lourd comme une enclume
ma rime, 10 000 typhons, ma plume trempée dans du platine qui fond
y‘a des hasards qui font mentir, la loi des nombres avoir fait naître un fauve de mon espèce au sein de la plus belle ville du monde
j‘ai lu, j‘ai bu, j‘ai vu, j‘ai essuyé 10 000 refus
à force, je décris plus que pour rendre hommage aux belles enfants que je fus
chaque rime possède tout mon cœur, de peur que ce soit la dernière
j‘ai pas eu peur, l‘argent du beurre, mais j‘ai eu le boule de la fermière
donc vient la foi, l‘envie d‘y croire encore
de la conscience intime, de n‘avoir jamais aidé aussi fort
et même si les esclaves me prennent pour l‘un des leurs ; laisse
je sais tout ce qu‘ils ont pris à faire pour pouvoir oublier leur laisse
j‘ai rien voulu, hormis le bonheur des miens, que dieu m‘en soit témoin
vivre sa vie en spectateur, la voir pâlir de tellement loin
[couplet 2 : madj]
j‘ai bu des liqueurs fortes comme du métal bouillant
les réverbères parisiens s‘allumaient, déambulations nocturnes en s‘agenouillant
fus dans une goutte de lsd ma ville, comme elle devrait être
bien plus proche d‘une mst, du fils ou de la fille que je verrais naître
j‘suis le fils d‘une femme robuste, d‘un homme à l‘âme auguste
cherche une série de mots justes, si beaux j‘pourrais me les tatouer au buste
si j‘ai un millier de fans ou deux qui pensent bien que j‘m‘en bats les couilles d‘eux
c‘est ma seule montée aux cieux que j‘vise comme quand j‘me tape une queue
ils m‘ont lâché la main, que pouvait~il m‘arriver de mieux ?
que sont les sentiments humains pour une machine ou un demi~dieu ?
les ânes dévorent la paille, scrutent l‘or avec mépris
j‘attends pas qu‘une racaille basique me dise : j‘adore c‘que tu écris !
que peuvent mille vautours face à un seul phénix plus fort qu‘un fol amour qu‘a résister au charme de la plus belle des nix ?
maman, volontairement, j‘ai renoncé à toute forme d‘évolument
je ne m‘intéresse qu‘au charme des monuments
personne me tient avec une laisse, j‘avais tout su avant que je naisse
sauf qu‘une obscure malédiction allait m‘frapper en pleine jeunesse
où mènent les mauvais chemins à ma dernière incarnation ?
qu‘un page m‘inscrive sur du parchemin que les autres fassent attention
j‘ai peut~être beaucoup dormi, mais j‘ai fait des rêves tellement sublimes
des plongés en moi tellement profond que je n‘échangerai ce sommeil pour rien au monde
ma parenthèse de schlag fut longue, j‘y ai laissé des forces d‘honneur de nombreuses brunes, de trois rousses et quelques blondes
je suis ni dans les réjouissances, ni dans les pleurnicheries
étant chez soi en france quand ses aïeux sont morts par l‘algérie
inavouable débauche, le temps est assassin
je suis un droitier qui rédige son destin à l‘aide de sa main gauche
tu détesteras le miel si ta langue est trop râpeuse
que dirais~tu si ta fiancée faisait du hardcore en tant que rappeuse ?
j‘les laisse faire les phénomènes de foire pendant que j‘essaie de faire mon devoir
tant pis pour ton plaisir si t‘as pas voulu me revoir
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