lirik lagu mac tyer - chronique d'un enfant perdu
il frappe la balle contre les murs, oui, tellement sa galère
de sa vie il s’en bat les qlawi en échec scolaire
il séche les cours, traine devant l’école
achète des nette-ca pour les grands
il fait l’guet, le poster, sa famille c’est le gang
il sait pas comment faire l’oseille, il commence donc par arracher
avec ses deux potes, ils portent des scooters attachés
pet-t microbe est prêt à mourir pour le quartier
en mode perdu, le ciel n’est toujours pas dégagé
g.a.v répét-tif, vol violent sans récidive
une mère seule et dépressive
tu commences par fumer du fife
de lui, son père n’en a rien à piffrer
enfant divorcé car c’est d’alcool qu’il s’enivrait
des billets d’avion pour l’afrique, ça coûte bien trop cher zinc
pour les vacances tu pars chez ta tante dans le 95
ça tombe vraiment bien le juge des enfants l’interdit de son 93
c’était ça ou les foyers, c’était ça ou le placard
mais rien à foutre, il a 16 ans c’est la zermi
il s’entraine à faire des levés d’bécannes chourrés dans la té-ci
il a rien à faire, il a rien à perdre, il a tout à prendre
mais faut lui apprendre comment faire
sans repère il prend son pied dans la violence
ambiance guerre de tess, ouais, toujours auch pour une descente
sauf qu’un jour le mec d’une bande rivale tombe dans le coma
la nuqe tranchée par l’épée damoclès magi’gi’strat
centre des jeunes détenus, te voilà en taule
personne pour rattraper l’autre, la promenade c’est la faune
embrouille avec 2,3 mecs, un frelo qui sépare
une grande amitié vient de naitre mais tu n’le sais pas
il t’apprends que l’oseille c’est mieux que la boisson et la fumette
il t’a dit, si t’es chaud pour le charbon suis-moi direct
il t’a dit, t’inquiet quand tu sors, viens ça va br-sser
on aura de l’argent, des voitures et des t-ss-pé
tu rêves dans ta cellule, t’attends ton jour de sortie
tu penses à ta mère épuisée par le taff et la zon-pri
là-bas tu fais la prière? (ouais) tu vas chez l’aumonier? (ouais)
maintenant que tu te prosternes (ouais) et que t’as la foi tu peux le nier
t’es jeune, t’es vif, tu ressors avec la pêche
une envie d’croquer la vie, wesh
normal, c’est la dèche
personne l’empêche de faire la fresh
que dieu le protège
p-sse de la déprime à la sim sans être en panne sèche
c’est grave comme il kiffe l’oseille, il n’aime pas dire quand y’a rien qui rentre
braquage à l’aide de scooters à moteur puissant
tu prends, prends, achête ta premièrement caisse rsv
tu chourres un cuire, des jantes et une aile dans un p
en plus y’a l’boitier, la boite vocale en h-ss de meuf
son p-sse-temps, c’est d’ler-vo et d’percer les coffres à la meule
ça parle de rumeurs, de dettes, de mecs qui crèvent de jalousie
p-sse leur mon 06 11 43 bim bim
ça pète les plombs, ça se méfie de tout l’monde
en coup d’crosse, c’est dans l’cul d’l’amitié qu’il enfonce tout l’gode
un sale gosse qu’à grandi parmis les chacals
ton meilleure pote te baise, t’envoies en couille dans une embuscade
poto l’a dit, les charognards veulent que ton gent-ar
la daronne commence à vieillir et voilà qu’elle tombe malade
merde, c’est donc reparti de plus belle cousin
tous ses c-sses tu peux les lire dans les faits divers du parisien
son coeur perd de sa lumière
originale caillera, gangster, prêt à poursuivre l’euro jusqu’en enfer
cage-bra, terrain d’crack, bédo, pas l’temps de dire “allô”
pour un coin d’rue ça défouraille comme barksdale et marlo
la rime tourne comme un gros joint dans le hall
il caille dehors, tout l’monde à l’cafard et les ésprits sont chauds
c’matin là j’étais anxieux, bizarre
on perd pas ses couilles mon vieux, mais j’la sentait bizarre
la recette d’une putain d’somme à cinq chiffres à c’qu’il parait
même accroche on monte aux crochets et les motards apparaissent
on suit une course poursuite sur les trottoirs de paris, direction l’périph
les tdm et les fathers nous en veulent terrible
vide le coffre, c’est le clan des amas d’guérit
la tête dans les nuages, il est difficile d’attérir
rey, ça pète les rétros, on grille les feux on force les rage-ba
on f-ck la lice-po car leurs coups d’parchoc était fatal
encore un gosse qui meurt, une famille qui pleurent, un quartier en deuil et tu crais l’émeute
chronique d’un enfant perdu, oui, oui, sisi, toujours pour ceux qui savent
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