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lirik lagu -m- (fra) - le rêve

[paroles de “le rêve ft. chedakles”]

[part 1]

~ hey, m, c’est moi, ton horloge numérique, le complice de ton rêve. tu sais, nul n’entre ici sans avoir lu sur ma peau, la formule magique
~ et pourquoi “m” ?
~ lis matthieu, et tu comprendras
~ tu veux qu’je lise là ? maintenant ?
~ oui
~ “j’aime donc je suis”
~ ici commence le royaume de l’instantané

[part 2]

[instrumental]

un rêve millénaire, dans une seconde d’éternité
histoire extraordinaire, d’un coup de foudre pas comme les autres
d’un big bang sentimеntal

c’est donc, après avoir lu ces quelquеs mots, tatoués sur la peau de mon orange, que mon cœur fût foudroyé
précisément, à la seconde vingt~sept de la minute m
à l’intérieur de cette seconde, le temps n’existait plus
à l’intérieur de cette seconde, je n’avais plus aucun contrôle sur rien

à l’intérieur de cette seconde, tout était neuf, vertical comme ce cris de l’âme
[instrumental]

j’avais pris mon envol
au dessus d’la mer, plus rien n’avait grande importance

~ tiens, j’ai oublié d’faire l’amour
~ t’as oublié d’faire l’amour ?

[part 3]

[instrumental]

dans mon big bang sentimental, un parfum surdosé au gingembre, me fût monter dans les tours, au diable rose, au diable si j’ose pour la première fois de ma vie, ce nouvel oxygène intemporel

[instrumental]

~ hey, ça va ?
~ oui

~ même si ça remue, à l’intérieur de mon ciel
~ de quoi parles~tu exactement, peux~tu préciser un peu, s’il te plaît ?
~ je parle d’une chaleur, la sensation d’un vrai bonheur
je parle d’un silence
sans peur

comme cette balade en solitaire, je n’pensais plus à rien
focalisé sur le son d’mes chaussures, sur le gravier d’mon enfance
cette joie m’avait remplie de calme antérieur
[part 4]

[instrumental]

c’est toi l’orange qui chante pour moi ?
j’adore !
encore !

c’était fini
fini les trains fantômes du musée des horaires replies d’idéalistes
fini

[instrumental]

[part 5]

~ tu penses trop, continue ton histoire
~ oui, tu as raison, l’orange. c’est donc précisément, à la seconde vingt~sept, de la minute, coup de foudre, qu’apparut cette onde sensuelle, au parfum rouge, rouge cerise, à peine illuminé. me voici comme embrasé par ces baisées, multiplié dans les jeux de miroirs surréels de mon âme. j’étais perdu, perdu dans le palais des glaces

dans une chaleur anormale, la belle fondit littéralement sur moi. et malgré la fumée amère de mes arrière~pensées, j’aperçus sur mon cœur une trace de ses lèvres brûlées

[instrumental]

[part 6]

rouge aline
oui…
rouge aline
~ rouge aline, elle était comme l’ultime ver du poème que j’n’écrirais jamais
~ vous laisseriez~vous tenter par un dernier verre ?
~ non merci, sans façon
(ginger gets me goin’)
cette ivresse fut un moyen de libération totale de l’esprit (ginger all night long)
un jeu désintéressé de ma pensée
(ginger brings me home)
à l’intérieur de cette seconde (ginger gets me goin’)
plus d’ego de jeu d’esprit
voilà l’amour en chaire et en vie (ginger all night long)
juste un coup de maître au rythme du fameux ginger de mon héro chedakles
(ginger bring me home)
(ginger gets me goin’)
c’est donc ça l’amour
(ginger all night long)
(ginger bring me home)
je sens mon cœur qui s’accélère
(ginger gets me goin’)
(ginger all night long)
(ginger bring me home)
(ginger gets me goin’)

~ j’me barre, j’vais faire un tour, j’reviens tout à l’heure
~ mais pourquoi ? tu vas où ?
~ tu vas voir (ginger—)

[part 7]

[instrumental]

(transit) transit (transit)
(devant moi) devant moi une foret de hiboux
(dans ma tête) dans ma tête (dans ma tête)
dans mes entrailles (dans mes entrailles)
(traversé) traversé par cette beauté, je crois perdre la tête (la tête)
tant je ressens mon cœur en plusieurs (plusieurs)
en plusieurs (en plusieurs)
en plusieurs (en plusieurs)
oh, c’est bon
c’est tellement bon d’être à cent à l’heure

~ était~ce mon m, en triptyque, dans le rétroviseur ?
~ bah non, quand tu es né, tu étais un, pas plusieurs
~ pourquoi toutes ces photocopies de mon cœur ?
~ est~ce que l’amour te multiplie comme ton bonheur ?
~ oui (le 117 en 64 46 était nommé)
~ ou bien il te fait peur ?
~ c’est plutôt ce m étrange qui me fait peur, tous ces inventeurs fous dans le haut parleur de mon alter ego
~ ce sont des pensées
~ orage métal
~ doucement, j’arrête
~ orage amer, ange gardien de mon temple éphémère, mais qui suis~je ?
~ arrête m, stop
~ appelle moi plutôt, comme mon héro, chedakles
~ mais pourquoi, qui est~ce ?
(oh oui, hahahahahaha)

[part 8]

~ cet être insolite, universel, à trois têtes, agile de ses six mains, baptisé chedakles, n’est~ce pas original ? ce franco~martiniquais des us, à tendance orientale, à jamais attaché sur un air de cavale comme un cadavre exquis à une chaise musicale
~ vous êtes donc bien arrivé au terminus du blackjack parano

~ bon, j’crois que tu t’égares un peu
~ je sais, c’est ridicule, je sais. toutes ces pensées, ce toyboy mental, le chat du corridor m’avait pourtant prévenu
~ tu veux ma peau ou quoi ?
~ non, non, non, non, non, non, non, non, non

c’est donc dans cette seconde vingt~sept, de la minute m, que j’ai arrêté de penser. au cœur du cœur, réfugié dans cet instant chaviré, sur les collines du bonheur, sans condition, sans parano, le compteur à zéro, juste dans cette flamme sans la moindre fumée, abrité dans l’amour vrai, dans ce jardin d’éternité celui de mon cœur multiple, rouge aline, je t’aime

[instrumental]

à cet instant, j’ai réalisé, immobile, détaché, dans ce jardin suspendu, sauve et sans névrose, que rouge aline m’avait laissé quelque chose. plongé dans ce parfum, un message, aussi précieux que de l’or : (en chaîne) “merci mon ange, pour ce voyage”

(l’or en chaîne)
(l’or en chaîne)
(l’or en chaîne)

(j’aime, donc je suis)

[part 9]

~ c’est l’alarme qui me fait prendre conscience, petit à petit, que je reviens à l’horizontal
~ tu trouves ça pas fou que, dans ton histoire il y a un [?] comme par hasard ?
~ le hasard, ce malin, il avait tout prévu à l’avance

- lirik lagu m fra

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