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lirik lagu lucio bukowski - truman show

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[couplet 1 : didaï]
nos tranches de vie sont filtrées, rendent les gens chauds
maintenant, on donne des coups d’main à des manchots
les flûtes, les violons font partie du grand show
tant d’overdose de vide, en vrai, on fait plus grand-chose
on fait plus grand-chose, on minimise la vie, les grandes causes
trop d’yeux rivés dans c’jeu miné mais “dieu est grand”, pause
négro à l’att-tude de blancs chauves
les gows ont l’habitude de donner leur boule dans des p-rns poses
ça fait les beaux dans la débauche
où sont tes proches ? tu pioches, t’as même pas dix balles dans tes poches
seules les photos nourrissent tes posts
au-delà du tableau, les couches de peinture ont l’air moche
l’utopie de la vie d’artiste sous les tropiques à baiser des actrices
et les larmes p-ssant de la tise et le visage aussi blanc que les rebords de ta visa
j’suis là à fantasmer l’envie de ta campagne, veux t’évader pour ch-sser l’ennui
regagner le trafic des grandes villes, tu crois qu’c’est facile, les médias ont bien niqué ta vie
voilà, t’es devenu un mouton docile
cloué au siège où tous tes beaux rêves deviennent impossibles
du coup, sur les réseaux, tu p-sses ton film
et ceux qui likent te jalousent donc font la même, c’est la loose

[refrain : didaï]
qui t’observe quand tu gamberges ?
t’es emballé par tout ce que l’on t’sert
qui t’observe, t’retournes le veau-cer ?
whoho
qui t’observe quand tu gamberges ?
t’es emballé par tout ce que l’on t’sert
qui t’observe, t’retournes le veau-cer ?

[couplet 2 : zippo]
t’as failli penser un truc, mais non : ctrl+z
t’enclenches ton mode zen et tu consommes, merde
tu suffoques, t’as confondu ta bonbonne d’air
comprimé avec de l’hélium, tu deviens montgolfière
dans l’ombre, t’observes ce putain d’monde obscène
peuplé de cons, d’obèses et d’autres qui sont trop maigres
ta révolte, elle fonctionnerait p’t-être
si ton veau-cer s’éloignait d’ton phone-tel, mais nan
t’as tellement bouffé d’info’ sans vraiment trouver la foi
maintenant, tu payes des impôts, t’es ce voisin qu’est sympa
tu cherches les sous, les lingots, t’espères encore trouver l’saint graal
mais y’a comme un trou dans l’frigo et t’es flingué par tes fringales
tu t’reconnais à peu près mais t’es plus qu’un imposteur
maintenant qu’ton jardin secret pourrait tenir dans un pot d’fleurs
enfile un masque à gaz au cas où t’aurais mal au cœur
tu voudrais pas t’asphyxier avec de l’argent qui a pas d’odeur
il t’reste le picotement dans l’cou que l’étiquette laisse
et l’tambour de ta machine bouché par des tickets d’caisse
les êtres humains, c’est fini, on est déjà une autre espèce
c’est ainsi, t’es né ici, -ssis dans un open sp-ce
h24 sous surveillance
du placenta à l’ambulance ; les moutons font leur transhumance
les bergers 2.0 restent vigilants ; terrorisme
et dissidence se mélangent vite donc circulez en silence mais
souriez, vous êtes filmés, courrez vous déguiser vite
et trouvez d’nouvelles idées pour crouler sous les billets verts
vous êtes tous des kisdés qui s’découvrent et tant pis pour les fils des pauvres
si, tous les jours, les poulets, pour s’défouler, foutent des coups d’pied
t’as fait le tour d’la question à t’en faire des nœuds
dans l’intestin plutôt qu’un trou dans le teston, c’est bon
maintenant, tu marches sous un parapluie, même au soleil
t’es bloqué dans ce putain d’ascenseur émotionnel

[refrain : didaï]
qui t’observe quand tu gamberges ?
t’es emballé par tout ce que l’on t’sert
qui t’observe, t’retournes le veau-cer ?
whoho
qui t’observe quand tu gamberges ?
t’es emballé par tout ce que l’on t’sert
qui t’observe, t’retournes le veau-cer ?

[couplet 3 : lucio bukowski]
je n’trouve toujours pas ma place, comme la bissectrice d’un angle mort
de l’école, ne garde que le regard vide d’un cancre morne
dieu fait-il glisser du doigt le monde sur un écran tactile ?
nos seules fenêtres ouvertes surplombent un paysage d’onglets actifs
à l’origine, t-tans ont rétréci dans des récits tristes
donne-leur le vote, ils choisiront le moins pire précipice
deux trous pour les yeux dans le linceul des vies fantomatiques
je résiste et dis : “bonjour” aux caisses automatiques
habitus bon marché, sans gluten et nom d’un chien
il n’y a qu’une seule syllabe entre “bondage” et “bon d’achat”
leurs bombes pleines de cheveux tombés trop tôt
forment les bouchons d’un monde parallèle plein de logos
mon chat aime la même musique que quatre-vingt pour cent des gens
les gens aiment la même musique que quatre-vingt pour cent des gens
quatre-vingt pour cent des gens percent des opercules plastiques
deux minutes de cuissons les maintiennent dans un espoir factice
profil mensonger sur tinder, échangeons nos fluides de corps
virtuellement, c’est mieux, ta vie n’est qu’un putain de post qu’on like
un emoji rit aux éclats, ajoute-moi, pouce bleu, deux cœurs
un emoji pleure à chaudes larmes, supprime-moi de tes contacts
le tout couvert de carton-pâte, non, steve jobs n’est pas ton pote
tout l’monde s’tape de tes états d’âmes, sur facebook, ne vide pas ton sac
au boulot, personne t’acclame ; tu rentres chez toi : personne à table
sans 3g, t’as pas ta came, cherche ton point g sur instagram


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