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lirik lagu ltf - j'préfère planer

[refrain : lpee]
marre de respecter les codes, j’préfère planer
j’ai encore rien fait c’t’année mais j’rêve de changer d’décor
j’continue même si j’gagne pas l’tournoi
j’emprunterai pas c’couloir, lève ta tête et marche tout droit
sans zigzaguer, nique les codes j’préfère planer
j’ai encore rien fait c’t’année mais j’rêve de changer d’décor
j’emprunterai pas c’couloir, lève ta tête et marche tout droit

[couplet 1 : lucci]
bercé par l’chant des rossignols, weed gr-sse et gnôle
on vous laissera d’l’avance au lieu d’partir au signal
t’es tu renseigné ? les tontons restent durs à saigner
offre ton cœur au seigneur au lieu d’croire en ces niais
dans ce jeu, on en respecte que l’quart
on restera vrai, nous
sans retourner nos vestes, arrivera à percer les cœurs
et à part ça les cours ? y’a r, j’fume mes pers à l’écart
j’me perds seul, encore plus d’amour pour l’rap que l’ivrogne pour sa liqueur
j’ai pas la paie du père de famille qui perçoit la caf
ni même celle du p’tit qui crie s’il aperçoit les keufs
ma richesse c’est mes liens avec mes gars, mes frères : des vrais
ça bouge pas comme le chard-clo d’la gare d’ivry
comme la bouteille dans une bagarre d’ivrognes
mes rêves de paix sont brisés, j’crois plus en elle quand j’vois ses garde-vrais
là où les plus faibles sont visés
mon billet j’dois l’faire pour nos mères qu’ont trimé

[couplet 2 : b-biface]
incompris, j’suis pas apaisé, j’vis pas correctement, j’finirai par m’blesser
quand les collègues te manquent, tu finis mal baisé
mes croms démangent et j’crie encore pour attendrir ma douleur
pas d’galanterie, pas d’douceur, reste attentif à toute heure
encore un calmant d’plus, évidemment qu’j’ai l’âme en rute
aucune salope me méritera, j’suis un véritable diamant brut
est-ce que tu frissonnes ? t’aimes pas l’amour mais l’amour n’t’aime pas
j’ai trop la rage mais, une fois d’plus, avoue qu’le thème parle
c’est johan dit b-biface, inévitable
l’amour du rap : une belle histoire depuis qu’faire des rimes est vital
le rap est beau comme le visage d’une femme en quête d’excitation
on enterre les citations, on s’entête d’hésitations
c’est pas tes codes qui pourront remplacer ma foi
crier à en saigner d’la gorge, crier à m’en c-sser la voix
mon gars, il faut qu’je graille avant d’devoir douiller
et sache que mon rap c’est des larmes que je n’peux pas couler

[couplet 3 : so-clock]
yeah, quand une flamme te l’allume la drogue est censée monter mais
quand tu pars de la lune, la route descend et longue telle que
même pas atterri il faut déjà qu’tu redécolles
tu roules des cônes, rodé comme tes roues décollent, démonté
la roue déconne, mais c’est la routine : la barrette tourne
tu sais qu’c’est bien trop tard quand tu dis : “là j’arrête tout”
marche arrière toute, loin des rangs, près des rats errants sur les routes de l’erreur
on roule, on roule, tant qu’les roues d’la charrette tournent
et le caramello crame, toujours la même défonce
faut qu’les plaquettes soient carrées pour qu’elles soient parallélogrammes
et les autres craquent, tués au crack, les os craquent
moi à défaut j’gratte des mots, des mots crades
j’éloigne mes flows des autres crades
des zeb de toutes sortes, ma tête s’emmêle au septième cierge
la fumée d’la zeb m’emmène au septième sous-sol
les taffes filaient, le crâne fêlé c’est affligeant
d’rester les yeux au ciel à regarder l’étoile filer

[couplet 4 : lesram]
mes rimes sortent du coeur et d’la chaîne hifi
lère-ag au tiek, j’suis un génie si j’ramène des chaînes ici
y’a les putes toute la s’maine, ils sifflent
et quand l’buteur s’fait péter c’est décisif
t’inquiète, y’a tous mes rats sûrs de eux
même si y’a des schtards sur le lieu
ceux qui niaxent des pet’, ceux qui placent des ‘quettes
ceux qui c-ssent des têtes, bats les steaks : on est tous créature de dieu
j’suis pas pratiquant mais faut des h-ssanets
en g.a.v. j’suis p-ssé maître
bienvenu au poste, enlève tes lacets, mec
j’ai trop déçu ma mère, elle qui a l’cœur sur la main
faut qu’j’profite d’elle avant l’odeur du sapin
mais j’la vois peu, j’rentre plutôt tard
on fume nos sbars dans l’secteur, du matin jusqu’au soir
fais l’fou, on va mettre ta sœur sur l’tapin, sur l’trottoir
ça vend des trucs au square donc t’as les stups au kwa
tous en quête de lovés, pense aux billets à mettre sur l’côté
avant qu’les bleus viennent te stopper
ouais, on est tous en quête de lovés, faut qu’j’en mette de côté
avant qu’les bleus viennent me sauter

[couplet 5 : lpee]
gros j’ai peur de mourir avant d’avoir démarré
j’reste dans mon hood, amoureux de ma rue
j’traîne jusqu’à c’que les lumières me laissent comme un demeuré
toujours accompagné de ma rime, j’rêve
han si si c’est lpee, ici c’est ken : on s’en sort pas si facilement
tu peux perdre ta mise rapidement
nous, c’qu’on a on nous l’doit
c’qu’on veut on l’mérite, on s’en fout qu’on nous croit
on arbore chaque sentier pendant qu’d’autres foncent tout droit
on t’foudroie, cons’ sous l’bras, bon douze gras, on s’loupe pas
tu captes, on joue carte sur table
j’aime rapper, mes srabs aiment décorer la ville
j’suis au stud’, le projet arrive, on bosse dur
et moi, comme une ordure qui met une raclée à sa racli, j’cogne ma feuille
j’suis seul, besoin d’personne : ni prof, ni ghostwriter
j’bosse dans mon coin, un gramme de spoken pollen dans mon joint
un jour j’partirai, finalement j’suis qu’un gosse d’ailleurs

- lirik lagu ltf

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