
lirik lagu lovarran - ah ouais
[paroles de “ah ouais”]
[intro]
ah ouais
ah~ah~ah~ah ouais
ah ouais
[couplet unique]
j’arrive avec la capuche moulante comme les petits à châtelet
un mauvais courant d’air on l’sent pas venir
pour ça qu’mes billets restent attachés
un nouveau jour : un nouveau t~shirt blanc
même si celui d’hier n’est pas tâché
la rue et l’foot m’ont appris à courir plus vite, à m’battre et à partager
a craner, à vesqui les lignes blanches, à apprécier l’gazon, à m’méfier d’certaines liaisons
a être déter, motivé, jamais lâcher, pas faire de manière
a esquiver les tacles aussi et à sauter les barrières
on respecte l’arbitre, le juge mais pas l’capitaine adverse et encore moins l’commissaire
a part ça on respecte tout l’monde
les p’tites sœurs, les p’tits frères des deux hémisphères
mais si tu parles mal avec ta bouche, c’est mieux qu’tu m’appelles pas mon frère
a quoi ça sert de faire le ouf ? tu l’auras pas sorti même si t’avais un fer
il a juste fait une passe pour un rouge et là il nous fait l’gangster
il nous fait l’tony, c’est encore un p’tit frère
après il met des stories anti~guerre
juste pour draguer la meuf de gauche qui l’suit sur instagram
j’préfère pas perdre ma face, j’préfère encore la migraine
sur la vie d’ma mère, j’préfère être malade qu’être un vendu
dans ma chambre, j’enchaîne les tracks de fou, j’enchaîne pas les plans cul
la vérité sort d’la bouche des enfants et d’celle de lovarran
c’est juste qu’la nouvelle est pas répandue
l’âme d’un p’tit, l’corps d’un adulte et l’esprit d’un grand~père
déjà bientôt o.g, j’me vois vieillir mais j’veux pas m’voir disparaitre, comme un apothicaire
petit j’comptais les centimètres, maintenant j’compte les secondes
le temps passe vite et ça m’rend fou mais l’sablier est trop p’tit pour qu’j’lui fasse la guerre
pour décompresser j’ai la frappe à adriano, la frappe à schweinsteiger
on m’a pris pour un mytho, il a fumé une barre sur l’pli il a fini aux urgences
mais ça aurait pu être pire : il a d’la chance, j’aurais pu appeler sa mère
imagine la tête que j’ai fait le jour où j’me suis réveillé à l’hôpital devant mon père, imagine
[outro]
hein ? ah ouais
hein ? eh ouais
hein ? bah ouais
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