lirik lagu lorage - à voix haute
[couplet 1 : lorage]
j’ai eu mille cent onze fois la preuve que l’univers est en nous
j’apprends à manifester des rencontres et des rêves étonnants
je sais pertinemment que rien n’a vraiment d’importance
mais dans le jeu de l’homme, s’entre-connaître semblait le meilleur plan
on est venu poussière, on reviendra poussière d’étoiles
au moment exact où on remontera pour signer nos toiles
on a les armes pour le faire, j’ai perdu toutes mes peurs quand j’ai compris que c’est la souffrance qui a séché mes pleurs
pour moi, c’est l’âge de croire que ce que l’on voit
la peine est vive quand la plaine est vide au cimetière de nos devoirs
élevé par le pêché et redescendu par la vertu, c’est pour ça que j’reste accro à l’amertume et à la verdure
j’ai jugé dieu sans apprendre à l’connaître
il m’a laissé sauf malgré cette faute à ne pas commettre
j’apprends d’hier, j’essaie d’vivre aujourd’hui et d’semer pour demain
le sable du temps me file entre les mains
t’as que seize ans alors cesse donc de creuser cette tombe
prends ton temps à chaque instant, même si la saison s’estompe
mon frère, si tu n’as que pleurs pour seule arme, n’attaque pas le misérable avec la lame du fusil de tes larmes
arrête jamais d’apprendre, la vie n’arrête jamais d’enseigner
laisse-la te frapper jusqu’à voir tes dents saigner
tu grimperas pas l’éch-lle du succès les mains dans les poches, tu régleras rien à tes problèmes en ignorant tes proches
réserve-toi le droit de faire tes choix, parce que t’as de l’or au bout des doigts, parce que t’as en toi un bout d’étoile
les misérables coupent leurs chaînes, que les chênes et les érables prennent de la hauteur, rendre à nature ses droits d’auteur
b’soin d’sommeil, si j’reste éveillé, mes rêves s’emmêlent
dans les bras d’morphée, j’m’émerveillerai de c’qui m’emmerde (j’m’émerveillerai de c’qui m’emmerde)
si j’vis pas mes rêves, autant me rendormir
[refrain : ophélie]
les minutes connaissent-elles leur âge ?
d’un aller sans retour, je prendrai les virages
le vent, le temps, les mauvais présages
perdus, ces paysages reflètent sur mon visage
[couplet 2 : lorage]
être honnête ou connaître le manque
on court après du vent, dégoûtés de voir que l’homme d’affaire à pris du ventre
j’suis seul à l’intérieur dans une prison d’erreurs, négligé par cette obsession d’être adulé par le monde extérieur
j’râle parce que la vie b-n-le me rend malade, aucune balade à l’hôpital répond à l’appel de mon rêve de gloire
il se sentait flèche, tu te sentais cible
à partir de maintenant, prends ton arc et tire un coup dans l’impossible
aux ennemis qu’j’ai tab-ssé que dans mes rêves et dans les tas de tabasco, p-ssé à cracher mon art dans les règles
on a grandi ensemble et nos chemins ont pris deux sens
l’adolescence est à l’amour le feu dans un bidon d’essence
c’était plus simple de s’éloigner que d’apprendre à s’comprendre
trop souvent, on met trop long à confronter l’autre à c’qu’on pense
marly, gérine, le cœur brisé, l’angoisse au ventre
dans les marées de la vie, j’veux me marrer d’l’avenir visage au vent
j’crois en quelque chose de plus intelligent, même si je n’porte pas ma croix, dieu pourrait s’inviter dans ma légende
j’rêve de voir de mon vivant que les choses changent, que mes enfants poussent dans les champs pendant que les oiseaux chantent
chaque rime a un sens et j’en connais l’effervescence
l’adolescence est sûrement moins blessante quand on la p-sse à trente
le monde est ainsi fait, mais il faut s’y faire : on a tous des moments de doute où même le plus beau silence vocifère
voyager m’a donné envie d’écrire des livres
et c’est parfois qu’à l’arrivée qu’on se rend compte qu’le trajet nous délivre
chakra serré sous la cravate, mes fiches de paye me tiennent en laisse, j’agrafe les bords de ma crev-sse, qu’elle me maintienne en l’air
la vie donne ses plus dur combats, ses plus fort soldat, mais ton ennemi s’en tape de savoir quelle force t’as
on est très bon dans c’qu’on fait d’pire, j’lutterai pas, mes neurones deviennent des confettis mais j’chuterai pas
[refrain : ophélie]
les minutes connaissent-elles leur âge ?
d’un aller sans retour, je prendrai les virages
le vent, le temps, les mauvais présages
perdus, ces paysages reflètent sur mon visage
les minutes connaissent-elles leur âge ?
d’un aller sans retour, je prendrai les virages
le vent, le temps, les mauvais présages
perdus, ces paysages reflètent sur mon visage
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