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lirik lagu llr - poulet fermier

[joseelcoyote – (llr)]

mesdames et messieurs amateurs de la théorie du con
plausible pour certains, risible pour les seconds
une raison de plus toujours pour ne pas faire et
remettre à demain ce qui peut être oublié
c’n’est pas que j’ai dis oui mais c’est l’autre qui m’impose
c’est vrai qu’j’ai pas dis non, mais c’est l’autre qui cause
des problèmes à notre société déjà en péril
et qui essaie de s’immiscer dans mon cocon fragile
et dire que j’entends ce couplet tous les matins
des fois le coma me semble le bon chemin
mais -ssez de subir il faut s’bouger pour être acteur
et remettre à maintenant ce qu’on a prévu tout à l’heure
défendre une cause juste avec une balance faussée
calcule les chances de réussites avec des taux variables
naître dans un pays peut te faire emprisonner
l’autre t’accordes une égalité falsifiable
pur produit du marché, (toujours au rabais)
dans l’ordre t’arrives derrière (toutes les lettres de l’alphabet)
pour obtenir le respect faut-il porter une arme ?
pour rester honnête [faut-il verser des larmes ?]
certain, faut plus qu’un totem pour être immunisé
ça manque pas de cas et de pet-ts pains au jfc
j’me fais l’véhicule, d’un message d’amour étouffé
bien souvent balayé par des élus d’l’ump

[llr]

mange des floranges avec un goût amer
aussi socialistes que la chine est une république
j’entends plus que d’la haine lorsque j’marche le long des bancs publics
le pire, c’est que d’autres auraient moins fait l’affaire
“jeanne, au secours !” qu’ils crient dehors
trop – pour s’mettre d’accord entre nous, avons besoin d’un homme fort

[joseelcoyote – (llr)]

la politique est un jeu de polichinelles
et les personnes deviennent des statues de polystyrène
(rester de marbre), la m-sse attiré par le chant d’une sirène
aveuglée, (ensorcelée), rendue inepte par celle
qui avait rendu hommage un jour à charles martel
(martelant que le problème) est d’être sorti de la cage
flux sonores p-ssionnant, mariés aux bagatelles
(un retour futur) vers une mentalité de moyen-âge
un cauchemar graphique, du bleu foncé siègent à 24
j’rêve qu’ils s’prennent une brique rouge, et qu’ça éclate

[llr – (joseelcoyote)]

on tourne en rond, toujours un peu vers l’avant
(ça jacte beaucoup) et ça en devient blessant
brigants des mandats, (du pouvoir à pourvoir)
imposer sa loi, la populace, (seule), dans un couloir
pour les fermés
[c’poulet fermier]

j’refuse d’avoir un prix, d’porter une étiquette
catalogué, commandé, un jouet pas si chouette

je rêve qu’on soit tous frères, une grande famille
ça t’regarde pas ce qu’il fait avec sa ‘pine, [crie pas à l’infamie]
ou qu’elles f-ssent copines-copines, (en quoi ça te touche ?)
l’alcool est légal, bien qu’certains pensent qu’il n’y faut pas y approcher sa bouche
si ce n’est qu’une histoire de religion, tu devrais savoir que tu ne peux juger
(c’est leur problème), descend de la bonne parole sur laquelle t’es juché
ça me fait mal de voir des enfants dans les manifs
(utilisés par leurs parents), c’est plutôt pour eux qu’j’suis plaintif
après ça donne des jeunes qui croient en l’extrême droite, [propagandés]
c’est dommage car on s’ressemble, [on a les glandes mais]
pensent que leurs problèmes viennent de causes illusoires
met ta haine de côté et vient t’-sseoir
(m’écouter), c’est ceux qui ont des tonnes de monnaie qui devraient te rendre inquiet
regarde ou va le monde, [pour un bout d’papier]
pas de pédés, pas d’étrangers, ça y est ça recommence à ranger
les gens dans des clans, ce genre de pensées déclenchent un grand danger
(du déjà vu), elle recommence à nouveau cette histoire
trois quarts de siècle plus tôt en france, on retrouve ce genre d’ère noire
p-ssés du mauvais côté, d’un vont résister, (et veiller)
à enrayer la machine, essayer de tous les réveiller
puis lors des jugements comme d’hab on entendra
“(j’ai réalisé) [qu’c’n’est pas d’ma faute à moi]”
t-o-t-a-l-i-t-a
[risme]

[joseelcoyote – (llr)]

humble plume qui signe pour un apais-m-nt quotidien
d’un espoir, d’une envie, (d’un appel à faire le bien)
un message simple et sincère que trop d’entre-nous oublient
et n’en prennent pas le temps, (une auto-destruction choisie)
étiquetés comme centriste, leur camouflage est adroit
mais leur vraie nature ressort (avec leurs mots maladroits)
j’dénonce cette ambiance [de haine]
née dans une époque [sourde]
aux appels en haut [des tours]
à la paix [et à l’amour]
mais le bouche à oreille [se freine]
quand le message arrive
dans les oreilles [du fn]
sache que le feu se ravive
le racisme est [de retour]
v’là l’ange déchu d’la politique
qui veut sortir au [second tour]
nous cond-mner à une histoire tragique

[llr – (joseelcoyote)]

nous cond-mner à une histoire tragique
comme sefyu, moi j’dis que rien n’est magique
certains rêvent de liberté, d’autres d’un nouveau duce
d’abroger la violence, (d’autres) d’à nouveau en doucher
(que choisir ?) faire sa vie ou être dominé
pour tomber comme des dominos, [trop de nominés]
j’crois qu’j’en ai marre (de voir) la fille de grominet
toute sa famille, (tous ses amis), les saupiquet leur sobriquet
ses sympathisants, [fatigants]
violents, miaulants, toujours la gueule grand’
[ouverte], pourquoi ont-ils de si grandes dents
grand-maman ? (pour mieux manger de si grandes gens)
leur salive n’a rien d’astringent, on dit que
(l’amour est intérieur), comprend qu’ils aient des critères physiques
amnésiques, n’hésitent pas à suivre la musique et
trop usité, d’se dire seuls usufruitiers

[joseelcoyote – (llr)]

si la france a son printemps, rien d’commun aux printemps des beurs
chaque saison a son temps (d’jà longtemps qu’a sonné le leur)
l’printemps français, mouvement fané, de fachos marginalisés
v’la les jeunesses ident-taires (qui débarquent dans ton quartier)
sans réflexion, de la violence [sur toute la ligne]
regrettant le régime de vichy, [l’algérie et l’indochine]
qui retrouve son intérêt en s’acharnant sur l’immigré
rêvent en secret d’un pinochet, (moins libertaire et plus français)
v’la qu’l’extrême droite se victimise, et se désolidarise
des mouvements de haine, [quand leurs skins se mobilisent]
même la violence détourne ses yeux, (disant v’la le roi d’ces lieux)
allument la mèche et s’étonne que ça explose dans nos banlieues
(les immigrés) nouvelles cibles d’la ch-sse aux sorcières
(les fourches sorties), les borgnes ont p-ssé l’flambeau, (en enfer)
le diable fait la fête avec la photo de le pen
le rejet du progrès [qui coule dans ses veines]
la france au français quel sanglant étendard
d’exclusion des autres sans respect, (des avares)
ils pensent qu’en se sauvant eux même, ils sauveront leur monde
sache que c’est s’griller soit même (et qu’c’est immonde)
de rester à coté de la plaque, (frontières fermées à gibraltar)
c’est être depuis longtemps [en r-t-rd], leurs erreurs nous rattrapent
voici plus qu’un texte, [un manifeste qui nous unit]
et traversera les mers à la tiken jah fakoly

[llr – (joseelcoyote)]

pour être franc, autant -ssumer son p-ssé
changer ses idées dép-ssées
je ferais tout pour que rien n’soit effacé
pour s’en débarr-sser, on en fera jamais -ssez
connaître l’histoire est tellement important
j’reconnais que la politique est parfois dure à comprendre
[faut] tout miser sur l’éducation
pour enfin redevenir une grande et valeureuse nation

[joseelcoyote – (llr)]

j’appelle à la résistance, pacifiste mais argumentée
l’monde politique n’est pas figé, à nous d’nous l’approprier
le vote pour donner son avis, une opportunité à saisir
que ça r’commence à élysée, on ne veut plus de ce vizir
facile avec la rime pour finir
[« j’emmerde marine juste parce que ça fait zizir. »]

- lirik lagu llr

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