lirik lagu lk de l'hotel moscou - réveil (2021)
[paroles de “réveil”]
[introduction]
~vous avez donc le nom des salariés, leur s~xe, leur class~m~nt dans l’entreprise
~ et c’est quoi l’intérêt ?
~ maintenant il faut vous placer dans l’état d’esprit et dans la mentalité de beaucoup d’entreprises aujourd’hui, où effectivement on estime que les salariés doivent être constamment sous pression si on veut en obtenir le meilleur d’eux. et donc sous pression ça veut dire qu’ils doivent avoir en permanence deux choses : d’une part une carotte, en général financière, et d’autre part un gros bâton, et d’se faire jeter
[couplet 1]
aujourd’hui j’vais rester au lit, j’en ai marre, je peste et fulmine
le débat m’emmerde et m’ennuie, on va pas s’élever et depuis
son départ mon verbe se vide, mes vocables se perdent et s’épuisent
enlevés par de ternes fébriles c’est fait, mon mental s’amenuise
qu’on m’parle pas de travail, qu’on me parle de musique
qu’on n’me rappelle pas le leasing, qu’on n’se souvienne pas de l’usine
f~ck l’argent, vivons sans les produits, envahissent nos sangs sous la peau
par les capillaires car l’artère serait trop gourmande
sonne dans le vide, le téléphone semble livide
pourtant s’accorde dans le living, ça a d’l’importance dans ma vie
la déco est artistique, contemporain est le design
yang et feng shui, l’équilibre ikea prend au visage
aujourd’hui, je pars m’lever malgré p’tit déj de prednisone
si j’ai jamais peur d’l’égarer c’est qu’j’ai mis ma haine auprès des hommes
refré, sous kétamine, j’ferme les yeux, sans m’endormir
j’rumine à maudire ma famille d’ma mère à ma p’tite amie
[refrain]
on fait des tafs qu’on déteste, des tâches qui n’servent à rien
un travail délétère, des carrières qui nous crèvent enfin
pourquoi je m’réveillera pour célébrer l’alléluia ?
je n’vais pas m’lever et prendre la route pour aller nulle part
je vais me rendormir quelques jours
je suis lassé d’une vie dont j’ai fait le tour
aujourd’hui j’éteins mon réveil que morphée me prenne la main
j’vais fermer mes paupières, les ouvrirai p’t~être demain
[couplet 2]
j’suis pas du matin, moi, j’suis pas du soir, un rageux
la nuit j’écoute l’orage ; à l’aurore, ai l’horreur de voir ta sale gueule
j’dois t’saluer pourtant, car j’ai fais l’erreur de t’croiser dans l’couloir
tu m’souhaites bonjour, t’inquiètes, j’fais pas l’honneur de t’croire
j’suis aveugle au réveil avant mes premiers cachets
ranger mes produits cachés, m’allonger, comme détaché –
du tic tac de la pendule, qui au mur me menace salement
mon temps c’est d’l’argent, surtout si t’as d’l’argent en suisse allemande
j’suis cet unijambiste qui n’peut s’lever qu’du mauvais pied
j’écris des dithyrambes aux p’tits tyrans s’plaisantant à m’épier
à heure fixe, je m’réveille, je regarde dehors
et constate un peu morne que l’soleil n’est pas encore là
j’fais basculer mon corps moite, j’ai encore mal, je m’rends compte avec rage
qu’aujourd’hui encore mon cœur bat, quel dommage
pas d’réveil en fanfare, on m’vient sonner des matines de mort
j’voulais pas m’lever mais j’dois lever de la thune, de l’or
et il est 5 heure
[refrain]
on fait des tafs qu’on déteste, des tâches qui n’servent à rien
un travail délétère, des carrières qui nous crèvent enfin
pourquoi je m’réveillera pour célébrer l’alléluia ?
je n’vais pas m’lever et prendre la route pour aller nulle part
je vais me rendormir quelques jours
je suis lassé d’une vie dont j’ai fait le tour
aujourd’hui j’éteins mon réveil que morphée me prenne la main
j’vais fermer mes paupières, les ouvrirai p’t~être demain
pour faire des tafs qu’on déteste, des tâches qui n’servent à rien
un travail délétère, des carrières qui nous crèvent enfin
pourquoi je m’réveillera pour célébrer l’alléluia ?
je n’vais pas m’lever et prendre la route pour aller nulle part
je vais me rendormir quelques jours
je suis lassé d’une vie dont j’ai fait le tour
aujourd’hui j’éteins mon réveil que morphée me prenne la main
j’vais fermer mes paupières, les ouvrirai p’t~être demain
pour faire des tafs qu’on déteste, des tâches qui n’servent à rien
un travail délétère, des carrières qui nous crèvent enfin
pourquoi je m’réveillera pour célébrer l’alléluia ?
je n’vais pas m’lever et prendre la route pour aller nulle part
je vais me rendormir quelques jours
je suis lassé d’une vie dont j’ai fait le tour
aujourd’hui j’éteins mon réveil que morphée me prenne la main
j’vais fermer mes paupières, les ouvrirai p’t~être demain
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