lirik lagu lival - lara
[couplet 1]
jamais heureux sans la misère
sur moi personne n’avait misé
cherche encore ma place sur terre
moi j’ai grandi sans repère
laisse~moi divaguer dans la mer
que des mirages dans le désert
une balle dans l’pied dès le départ
laisse~moi loin d’là faut qu’j’me répare
sans la musique est~ce que j’suis vraiment moi
toutes ces traces de sang ill~strent ma voie
enlève~moi la musique et j’repars en couille
la mort tire plus mais j’compte les douilles
[pont]
dans ma tête tant d’guerres
ça s’ra jamais la der’
toutes ces années qu’j’encaisse
un jour j’me relev’rai pas
au cœur d’la tempête
je sais qu’j’me répète
mais j’ai si peur de m’perdre
[refrain]
la tête dans le noir
vide d’un peu d’espoir
j’ai maudit ce regard
seul, devant mon miroir
on rêvait d’un peu d’gloire
entassés sur l’trottoir
j’ai fini tell’ment seul
comme lara dans son manoir
moi j’viens d’tout en bas
j’connais les tréfonds
là où la chance n’existe pas
les trèfles poussent pas dans l’béton
maman m’disait d’y croire
entassant ses mouchoirs
la tête basse dans l’couloir
j’voyais, mes rêves qu’au parloir
[couplet 2]
la misère n’est pas affable
j’meurs dans toutes mes fables
la cause est étonnante
j’suis fier d’être un misérable
la peur de l’huissier le soir
peu d’argent sur la table
maint’nant j’remplis des comptes
maman peut faire l’tour d’la mappemonde
enfant sage qui rétorque
des cris dans le décor
dur de changer son sort
quand même mes anges abandonnent
boitant on a gravi l’col
sous l’sapin le froid du sol
mort est blanche mais incolore
roulette russe à 6 balles dans l’colt
[pont]
dans ma tête tant d’guerres
ça s’ra jamais la der’
toutes ces années qu’j’encaisse
un jour j’me relev’rai pas
au cœur d’la tempête
je sais qu’j’me répète
mais j’ai si peur de m’perdre
[refrain]
la tête dans le noir
vide d’un peu d’espoir
j’ai maudit ce regard
seul, devant mon miroir
on rêvait d’un peu d’gloire
entassés sur l’trottoir
j’ai fini tell’ment seul
comme lara dans son manoir
moi j’viens d’tout en bas
j’connais les tréfonds
là où la chance n’existe pas
les trèfles poussent pas dans l’béton
maman m’disait d’y croire
entassant ses mouchoirs
la tête basse dans l’couloir
j’voyais, mes rêves qu’au parloir
[outro]
la misère n’est pas affable
j’meurs dans toutes mes fables
la cause est étonnante
j’suis fier d’être un misérable
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