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lirik lagu lino - bande originale

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[couplet 1]
y’a plus de limite, le truc à fond, faut l’mettre
j’te parle d’une époque que les moins de 20 piges ont pas pu connaitre
mec fais pas le timide, viens si c’est du lourd faut le reconnaitre
l’alchimie entre style et fond avant les crimes que j’allais commettre
sur l’son mec, jeune comète dans les rues de villiers
l’excursion lyrical, comment j’pourrais oublier ?
l’héritage, hardcore, le son des pionniers
on a le corps électrique, écoute la batterie cognait
j’plante le décor, y’a qu’les briques, les flics, le béton on y est
y’a public enemy dans l’poste et j’commence à hausser l’ton
et l’sono pète, on joue aux cons
aux emcees, au cou on a la carte d’afrique ou l’chrono
beaucoup de groupes émergent, qui survivra ? l’avenir l’dira
à 14 berges j’vivais hip-hop devant yo! mtv rap
un style propre, tous à la page
ça dansait, tapait la hype avec des high-top
j’me souviens de gang starr, de bdp comme de mon premier starter
ça kickait nos putains d’freestyles dans les halls du puit
ça a bien changé, depuis je me roule plus par terre mais le cœur y est
une lettre ouverte à l’industrie, j’ai piégé l’courrier

[couplet 2]
h-24 j’suis sur l’bitume, de lundi à lundi
j’traine par habitude, j’étais un cas suspect avant d’poser sur un disque
avant itunes, oreille explosée, dans l’ascenseur plein d’p-sse
j’écoutais nas, dieu bénisse les années 90
y’avait boyz’n the hood et menace, après new jack city
toujours cette merde que masquent les graffitis
le bruit des deux roues, sans rémission, les princes de la ville
l’album de wu-tang et les cicatrices qui restent à vie
j’chante comme un flingue pour toucher la cible
échapper à la routine, j’suis -ssis sur le banc ou dans le hall, le rap comme outil
cahier dans une main, mic dans l’autre, les bras en l’air ou j’tire
j’kicke ma vie de branleur jusqu’à l’aube en vo sans les sous-t-tres
j’demande pas, j’prends l’heure, la radio, le mic et j’en p-sse
claque le beat et le mac, vite je laisse une empreinte et ma marque
les lois d’la physique sont enfreintes, on braillait plus qu’autre chose
voyait, raillait époque rue saint-denis à trainer dans les peep-shows
banlieusard syndrome, monté sur paname c’était comme voyager
c’était welcome to the terrordome sur l’trajet
cypress hill, le rap engagé, krs-one, les descentes dans les autres blocs
illmatic represent, represent
une putain d’époque pour le hip-hop, l’âge d’or comme ils disent
snoop dogg, gin and juice, c’est pour les hustlers, pour les g’s

[couplet 3]
dégradé, raie sur le côté regarde comme le pet-t nègre -ssure
on aime c’qui flashe chez nous l’cosmos c’est les nike air pegasus
en osmose avec la rue, on veut briller parce qu’on a que ça
on veut les billets, exister quand on vient des coins que la vie m-ssacre
plier bagages loin, mais y’a que la zic qui me transporte
le premier chronic, ice cube, infamous d’mobb deep dans mon spot
nègre avec att-tude, j’trainais quand d’autres rêvaient d’la fac
j’descendais faire un carnage, me servir dans les rayons de la fnac
j’écrase la mine de crayon sur mon cahier de maths, faut que ça rime
j’écris mon premier morceau de rap sur eric b. and rakim
moi j’suis né tueur dans ce truc, geto boys, craig mack, naughty by nature
faudra trouver la brèche même quand j’loupe le virage
j’me rappelle les soirées où ghetsch balançait nwa
toutes les meufs désertaient la piste, rien à foutre, seulement si l’son pète
on était déjà loin de l’ambiance à la love and peace
le schl-ss dans les doudounes, ça danse en bombardier
fu-schnikens, onyx, das efx, mic check 1,2
encore personne à aulny, ça viendra plus tard, maître de cérémonie
j’avais des textes, je m’en souviens plus du quart
j’grave mon blase au posca, au baranne avec un sale lettrage
des noms de groupes à 3 lettres, des gangs à chaque étage
motivé, nous on doit l’être, inconscient surement
on se rapproche des funérailles
y’a plus d’train, on rentre de soirée sur les rails
on avance quoi qu’il arrive, les rêves c’est jusqu’au bout
on a p-ssé l’époque des air jordan et des chicago bulls
chief rocka, moi kris kross, un peu plus house of pain
les derniers air max, nuit à l’hôtel si t’as les poches pleines
eazy-e, bone thugs et la cess dans le bas
ma larme, la mort de 2pac
biggie a suivi pas loin, à qui profite le crime au final ?
ça c’est une partie de ma vie, le rap : sa bande originale


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