lirik lagu lim, larsen & boulox force - taximan
[intro (dialogue)]
salam aleik~m abou, bien ou quoi?
maleik~m salam, wesh pépère
t’sais quoi, j’ai une mission pour toi, tu vas aller dans l’9~2 voir l.i.m. et boulox, ils ont un paquet pour moi
tiens, un billet prends l’taxi
ok, ok
[intro 2: l.i.m.]
car on est tous dans la merde (merde, merde)
vu qu’on vit dans la merde (merde, merde)
[couplet 1: l.i.m.]
j’dédicace cette chanson
à tous les mauvais garçons qui toutes les saisons, risquent la prison
à ceux qui en hp ont perdu la raison
et mes frères partis trop tôt à cause du pognon
moi j’fais partie d’ceux qu’on nettoie au kärcher
on est tricards, cher frère, au tier~quar on s’cale pour pas cher
m’sieur, on rame, on s’crame mais nique sa mère
pour mes potes que l’état contacte, on monte le majeur en l’air
[boulox]
on prend le taxi que pour faire les transacs
on s’anesthésie au te~shi, chez nous y a pas de prozac
taxi 4, nous on t’braque, remplis les sacs
solidaires on s’entraide même en chien dans un cul~d’sac
[l~rs~n]
pour toi qui comprends pas notre vie de chiens d’la casse
comprends qu’on mange pas du caviar quand on vient d’la crasse
la banlieue, la tess, les schmitts, le stress
ça bicrave de la cess, ça braque, le système nous blesse
des fois ils nous canent, tu sais pas c’qu’y a dans nos crânes
comment s’insérer quand l’ascenseur social tombe en panne
donc nique leurs mères, on est ici pour prendre de l’oseille
nos rents~p ont trop souffert, j’suis insomniaque, j’trouve plus l’sommeil
j’prends l’taxi la night que pour faire des transacs
à l’heure où mon fils s’endort tranquille sur son transat
tu crois qu’on a choisi nos vies, tu crois qu’on n’connaît pas l’envie
de réussir, combien d’frères meurent sur le parvis
rafale sur le pare~brise, rafle le pactole
ton assoce te l’a mise, viens pas m’dire que t’as pas d’bol
eh boy, viens pas gratter l’amitié dans ma misère
j’traverse l’océan d’la haine avec ma galère
[refrain: boulox]
de plus en plus de frères deviennent taximan
des p’tits crament des bus et ça fait place aux drames
pendant qu’certains vont aux puces afin d’lâcher la came
on sait qu’l’illicite paye plus
mais on en a marre du haram
quand certains deviennent toxicomanes
d’autres roulent en lexus
une mère prend l’bus, un frère meurt une balle dans l’plexus
juste un scénario de plus vu par des banlieusards
du haut d’ma zup le cœur plongé dans le brouillard
[couplet 2: l.i.m.]
moi si j’suis là, c’est pour représenter les miens
toujours en chien sur l’terrain, la bite à la main
hier sera comme demain, normal, y a que ces galères
à part fumer des joints dans un hall crade avec mon pack de bière
ici, tout l’monde veut faire des braquages
et quand sonne l’heure du paquetage, beaucoup oublie le sens du partage
car même en cage, on reste des hommes ouais
ça purge sa peine avec courage, du bled aux dom~tom
[l~rs~n]
écoute les tam~tam à l’heure où pour oim c’est la de~mer
dis~leur, depuis l’époque du tam~tam, je vi~ser
la gnaque dans le viseur, impact sur la visière
un petit sourire sournois devant monsieur l’commissaire
tu sais c’que ça fait d’être enfermé, de n’pas contrôler sa life
l’angoisse quand la raison ne tient qu’à une seule taffe
de fleury aux baumettes, les mêmes creveurs de yo~yo
elle est belle avec ses pommettes, mais cette pute leur donne des tuyaux
[refrain: boulox]
de plus en plus de frères deviennent taximan
des p’tits crament des bus et ça fait place aux drames
pendant qu’certains vont aux puces afin d’lâcher la came
on sait qu’l’illicite paye plus
mais on en a marre du haram
quand certains deviennent toxicomanes
d’autres roulent en lexus
une mère prend l’bus, un frère meurt une balle dans l’plexus
juste un scénario de plus vu par des banlieusards
du haut d’ma zup le cœur plongé dans le brouillard
[couplet 3: l.i.m.]
on est tous partis d’cent grammes
découpés en barrettes, emballés dans du vieux cellophane
vendu à la sauvette, en fait, xxx
nahl sheitan, pour les pépettes on flirte avec le haram
avec le drame on vit dans nos cités
c’est l’crime qu’on a hérité alors on évite de s’faire sauter
moi j’viens militer pour ma communauté
souvent menottée, boycottée et victime d’o~d
f~ck les condés, c’est le chant des fonce~dés
les sourcils froncés, chez nous c’est la merde et ça on l’sait
moi j’suis qu’un rappeur français parmi tant d’autres
et j’ai pas sucé des kilomètres de queue pour finir sur la côte
l~rs~n, l.i.m. rime avec hlm
j’en place une pour nos sœurs qu’on aime, n’ayez pas trop d’peine
si on traîne, si on s’ken et si on prend des grosses peines
vu qu’on a trop d’problèmes
[refrain: boulox]
de plus en plus de frères deviennent taximan
des p’tits crament des bus et ça fait place aux drames
pendant qu’certains vont aux puces afin d’lâcher la came
on sait qu’l’illicite paye plus
mais on en a marre du haram
quand certains deviennent toxicomanes
d’autres roulent en lexus
une mère prend l’bus, un frère meurt une balle dans l’plexus
juste un scénario de plus vu par des banlieusards
du haut d’ma zup le cœur plongé dans le brouillard
[outro: l~rs~n (~2)]
méfiance
méfie~toi des poucaves
des plans guez, tout nazes, tout pouraves
méfiance
méfie~toi des balances
ici t’es pas chez toi même si t’es né en france
[outro 2: l.i.m.]
ouais ouais
(la rue music)
c’est pour mes frères de la rue
tous illicites
(même si t’es né en france)
du pont d’sèvres à tremblay, c’est la même partout
bomb 2 luxx
(même si t’es né en france)
fais fumer la hilla à coup d’sah ah
fais fumer la hilla
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