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lirik lagu lefa - coup de bouteille

[refrain]
j’suis attendu comme ce foutu jour de paye
attendu comme mon prochain retour au pays
tant qu’je prends des euros, tudo bem
prends mon son dans la tête comme un coup d’bouteille

[couplet 1]
j’arrive en plein air, j’arrive à n’importe quelle heure
ils ont pas mon niveau, j’suis pénard, j’les fais courir comme l’entraîneur
j’ai pas l’droit d’être à la traîne, j’emprunte la voie la plus rapide
j’me pointe en hélico’, descente en rappel direct au sommet d’la pyramide
des carrières retrouvées mortes dans la seine, j’ai toujours pas trouvé d’or dans mes selles
j’vais pas r’tourner faire des périodes d’essai comme à l’époque où j’m’endormais seul
il est temps pour moi d’transformer l’essai, il est temps pour moi d’transformer l’essai
ça sent l’charbon, négro, c’est mes aisselles ; ça sent l’charbon, négro, c’est nécessaire
j’ai du monde à nourrir ; dans le film, j’veux pas mourir
j’suis un chouia sur les nerfs, j’te conseille de pas l’ouvrir
je suis black et visage pâle : de choisir, j’envisage pas
j’écoute pas les cistes-ra parler, l’jour où j’craque, son visage part
ça fait longtemps qu’j’ai compris la faille ; dès qu’j’ai suffisamment d’dinars, j’fly
pas b’soin d’claquer la fortune d’alpha dans les boutiques des galeries lafayette
j’porterai la que-mar de luxe de celui qui m’payera le plus
et quand, la griffe, ce s’ra fall, à c’moment-là, j’lèverai le pouce

[pré-refrain]
posé dans le fer
millions d’dollars, je veux faire
le diable veut qu’on parle affaires
veut que j’le suive en enfer

[refrain]
j’suis attendu comme ce foutu jour de paye
attendu comme mon prochain retour au pays
tant qu’je prends des euros, tudo bem
prends mon son dans la tête comme un coup d’bouteille

[couplet 2]
nouveau deal, mamacita, j’t’emmène dîner
j’t’emmène danser la samba comme ronaldinho
déterminé pour être sûr de pas m’faire piner
j’ai enfilé un calbar en verre pilé
la hess m’attendait en peignoir, pétales de rose du lit jusqu’à la baignoire
les caméras d’l’hôtel m’ont vues prendre la fuite dans un cabriolet noir
long et bre-som comme le couloir de la mort, la cabine est mon défouloir
touche pas l’micro, tu fais n’imp’, tu rappes comme un asthmatique dans un fumoir
c’est le foutoir, j’comprends r, j’prends la prod, j’la monte en l’air
2009, écras-m-nt d’tête ; dix ans plus tard, on donne l’heure
j’ai jamais vendu d’gue-dro dans le bât’, la moitié d’ma ie-v à manger des pâtes
la moitié d’ma ie-v à manger des portes, à cette époque, heureus-m-nt, j’ai des potes
heureus-m-nt, j’ai des potes, c’est comment ? ils veulent tous faire comme moi
ça m’fatigue, j’sors l’alb-m puis j’disparais quelques mois
j’vais mettre le cap sur une île, quitter snap’, changer d’num’
p’t-être écrire un bouquin du genre “comment rapper pour les nuls ?”
ou “comment rapper pour les nudes ?”, pet-t dique-sa, ça te parle, hein ?
j’vais pas m’mettre à faire du x pour vendre des disques, gros, j’ai des parents
tu t’inventes une vie en racontant des histoires que t’as entendues au par’, hein
on connait tous un ou deux grands voyous mais ça suffit pas pour faire le parrain

[pré-refrain]
posé dans le fer
millions d’dollars, je veux faire
le diable veut qu’on parle affaires
veut que j’le suive en enfer

[refrain]
j’suis attendu comme ce foutu jour de paye
attendu comme mon prochain retour au pays
tant qu’je prends des euros, tudo bem
prends mon son dans la tête comme un coup d’bouteille

- lirik lagu lefa

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