lirik lagu lee rock - bondel
[couplet 1]
viens avec moi je connais tous les recoins de ma ville
j’me sens comme un poisson dans l’eau, je rêve que tous les requins m’adule
parler de ma life sur du boom bap c’est trop mon del
tard la night sous pilon de sh~t et gros mélange de tramadol
je voulais me poser mais je traîne qu’avec des fous furieux
qui récup des quette à balle mais qui ont pas un sous sur eux
quand je fume la frappe de ketama j’oublie tout et j’suis serein
s/o socrate lui qui disait “tout ce que je sais c’est que je sais rien”
17 ou 18 piges et déjà marqué par la vie
on aime traîner dehors, on aime rentrer tard la nuit
on s’en bat les couilles tous les jours c’est comme d’hab
j’ai confiance pour plus tard parce que je sais que j’ai les bon shab
on a la haine comme tetsuo dans akira
je m’éfforce de rester en surface même si je porte le poids de mes tourments
pas très sérieux mais je fais ce qu’il faut dans la vie man
mais bon je finirais ptet sous l’eau emporté par le courant
ouais, ouais, à chaque réveil la même journée qui redémarre
la jeunesse nous a changé, on est plus les mêmes qu’au départ
j’écris et je m’enfume juste en dessous de mon velux
trois, quatre potos, de la marijane c’est ça le vrai luxe
à chacun son vécu mais ça me fait mal quand je lis dans les yeux de pélican
l’avenir c’est terrifiant, le passé délicat, faut pas céder les gars
la vie c’est qu’passer des étapes, quotidien illégale on veut tous posséder les tass et le cash
j’kick old school comme à l’époque des millennials
j’arrive trop tard les grands du rap ont déjà mis les voiles
je rigole avec mes potes pendants que certains fuient les balles
l’école m’a appris qu’on est pas tous nées sous la même étoile
h24 ça galère, j’adopte un train de vie indécent
j’fais encore un trou dans les comptes j’arrête pas de m’endetter
le monde tourne à l’envers, on est encore qu’au mois de décembre
pourtant à la radio ils font que passer des sons d’été
21 heures il faut que j’bouge, toujours mes air force 1 aux pieds
j’ai la frappe de kheu pour toute la nuit zoner
fait attention de nos jours les rues de nos villes sont piégées
à chaque coins de rue tu peux te trouver avec les flics au nez
tu vas sentir ma plume autant qu’un lourd pied bouche
je trouve l’inspi quand j’observe la city à l’heure de la débauche
les gens sont crevés, verseront une larme sous la douche
certains verse sang et sueur mais n’ont toujours rien dans les poches
dans ma tête c’est la guerre faut pas que je perde le nord
si y’a debza sur les quai sins en tête de cortège
encore faya j’roule un autre join que j’vais encore tej
si je dors trop l’hachuma comme si je portais des cortez
le système veut pas de nous, tant mieux on veut pas de lui
normal que ceux qui traînent dans la boue veulent arrêter la pluie
j’veux pas me casser le dos comme papa toue ma vie
pourtant je marche dans ses pas pour réussir y’a pas de magie
arrête le rap je vois que y’a bien trop de talent gaché
quand t’essaye de kicker tout le monde voit bien que ta langue a chaud
j’arrive en des’ je pose mon 16 et je prend mon cachet
sins débarque pour mettre tous tes rappeurs au cachot
[pont]
~putain j’suis trop barré
~ouais ouais qui a un feu là
~ouais ouais j’ai le sang
~ah ouais putain t’es vif
[couplet 2]
dans la rue capuche, écouteurs, je marche sur les temps de la grosse caisse
perdu dans mes pensées moi je rêve que de zder et de grosses fesses
je suis en détente pourtant j’ai ma mère sur le dos
ouais je crois qu’avec mes notes de merde j’ai du lui donner trop de stress
faudrait que je sois sérieux, mais là je dois capter la sins
le rap commence à se faire vieux, laisse nous dompter la scène
laisse tomber le rap gros, tes lyrics manquent de sens
j’arrive avec des putains de 16 directement j’me lance
laisse moi kicker sale, au cro~mi l’asiatique fais mal
promis demain j’arrête tout ce qui est substance illégale
mais ce soir j’me la met, sous pilon je fume une dose létale
tu connais la routine poto alcool et doré, tarpe
tous mon crew est bouillant dans ce putain de stud il fait trop chaud
toute l’année on s’enfume on a commencé bien trop tôt
essaye pas de nous la mettre gros, arrête de faire le coño
vas~y je m’arrête, je rallume mon pète, je fais la passe a tonio
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