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lirik lagu leck - all in

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[intro]
…si tu peux voir ce qui n’existe pas, conçois dès lors que tu peux ne pas voir ce qui existe…
…tout c’que tu fais dans la vie, tout choix qu’tu fais a des conséquences…
…tout homme qui a le courage de vendre son âme par amour a le pouvoir de changer le monde…
…commence chaque journée comme si elle avait été écrite…

[couplet]
en trois ans, j’en ai pris dix
méfie-toi des sourires : la trahison t’attaque par derrière comme la calviss’
la rumeur dit : “il rappe pour les paires de fesses”
sur mon cas, ils veulent toucher l.e.c
si tu zoomes sur ma vie, c’est clair j’ai pas la thune à timbo
j’préfère avoir le cerveau d’rocancourt que la droite à kimbo
rdv à l’arrivée : la vérité est là
on n’a pas les mêmes vécus, on fait pas la même harira
une réra transforme un pote en je n’sais quoi
au poste, quand on m’demande mon nom je réponds “je sais pas”
moi j’suis l’tipeu à personne, crois en mes phalanges
le rap street fais qu’t’es debout et le commercial t’allonge
on m’a dit “t’as du talent, mais ça n’suffit pas”
comme quand on m’a en feat : j’vais laisser des traces sur ris-pa
y’a un sens double quand j’parle de ma grandeur
rap game invisible khay, je suis pas stevie wonder
on prend conscience que quand c’est trop tard, souvent en r-t-rd
il est temps d’poser c’que t’as sur la ble-ta
invite-moi si t’aimes les sensations
les factures me brisent le dos mais on est des grands garçons, nan ?
l’époque elle est bizarre, la moitié sont des gogoles
la p’t-te sœur veut voyager ? j’la mets devant google
tu penses que je suis coincé ? qu’les femmes ont des droits ?
mais c’est pas que pour les vernir que les femmes ont des doigts
j’reconnais qu’y’a des vieux types, qui t’abordent et qui t’gos-ni
elle aime la romance, on est pas non plus dans gossip
la jungle elle est horrible, écoute cette phrase de douleur
c’est pas en regardant l’soleil que tu verras un monde en couleur
je suis dans l’ombre et on m’déroule le tapis rouge
ma différence ? c’est qu’je suis l’meilleur parmi vous
les faits sont là : la rue elle fouette et elle bluffe
si la vie est une fleur, alors je souhaite qu’il pleuve
moi je rappe t-t-pe, et quand j’dis prends-en d’la graine
c’est pour t’apprendre que dans ton chemin, tu récoltes c’que tu sèmes
“m” : j’préfère la lettre que l’sentiment
en majuscule pour l’nom d’ma mère
et quand tu m’parles d’amour j’te tends un piment
fayçal j’suis épuisé, j’m’endors avec la chahada
ils ont dit qu’c’est la merde, c’est pas non plus le camp d’balata
mon dos il est courbé, un peu comme ma verge
pourquoi j’demande un autographe quand je parle avec une vierge ?
elles se font rares si t’as pas compris la phase
et j’te parle pas d’facebook quand j’te dis : “mets-toi à la page”
la rage, là où j’ai grandi tu l’anticipes
y’a une puissance invisible, je suis son disciple
j’avais plus la cote quand j’étais leur-dea
toutes ces filles j’voulais plus partager leurs lits que leurs vies
mon envie de sortir est plus présente que ma vie d’couple
shhh… (scratch) obligé d’faire l’pitbull
“all in” : voilà mon seul discours
quand iblis court, stop, il fait des risques, tourne. vitry
je sais quelle est ton histoire, j’vais pas squatter les bistrots
prépare-toi à mon départ
l’école m’a délaissé voyant qu’j’étais insolvable
j’voulais faire d’la générale, on m’a dit : “t’es qu’un soldat”
c’est la même pour les p’t-ts frères : ne lâchez pas les bancs
parce que la galère est une maladie qui partout se répand
le stress, le travail, comment parler d’hygiène ?
demande à mon daron si c’est fun de répondre “oui chef !”
y’a pas de budget, on bute sur des projets de vie
c’est plus des punchlines, c’est des projectiles
en vrai tout l’monde veut faire la différence, nan
tellement cicatrisé que même mon by dre a des pans-m-nts
tu joues l’indifférent, chacun ses préférences, nan
parle-moi pas de tolérance, attends juste mon lancement
j’ai roulé ma bosse de rennes à nantes
j’me suis payé sa tête : elle voulait qu’j’paye sa permanente
au fond, qu’est-ce que j’attends pour m’vésqui ?
et j’attends, et j’attends, et j’attends mais pas comme leslie
j’danse pas comme stromae, pieds nus sur des brasiers
sois sûr que tu seras à l’heure quand la mort viendra t’embr-sser
enlacé, j’fais des crises d’angoisse à en gémir
j’ai pas vu l’panneau “stop”, pourtant yougo je sais lire
j’t’invite dans mon monde
à la fin du tournoi
le jour des comptes, j’connais personne qui dira : “l’addition c’est pour moi”
il s’agit d”vivre sans vivre : est-ce que t’as saisi ?
d’un côté tu apprécies, demain l’huisser te saisit
l’oubli dans la résine, l’oubli dans la bibine
j’ai une solution : muslim united
pardonnez mon langage, c’est celui d’molière
ma position ? kunta kinté enlève son collier

kunta kinté enlève son collier, mais ils nous resserrent les menottes
on aime tous la mélodie mais on joue pas les mêmes notes
y’a ceux qui s’la pètent, pensent que le rap paye
y’a ceux qui braquent, ceux qui s’tapent, ceux qui nous rappellent
y’a ceux qui m’harcèlent :
“- ouais, c’est l.e.c.k., là ?
– ouais c’est moi
– eh va t’faire enculer sale bâtard, nique ta mère toi. tu fais l’chaud ? vas-y j’vais t’envoyer une équipe bâtard, enculé d’ta mère, bâtard, enculé !
– ah bon ? laisse-moi juste le temps d’chahed”

y’a ceux qui traitent, ceux qui traînent, ceux qui testent et ceux qui se blessent
y’a c’te business
j’ai besoin d’un bol d’air
la moitié mange des pierres et prône être activiste du bordel
nique sa… le 31
le mal-être, c’est ce frère qui est au caire et qui est algérien
les images défilent, nique les boîtes de nuit
peu importe ma tenue j’y vais et j’y gratte mon biff
on est déjà -ssez dans la merde pour en rajouter
dans ton bled tu fais l’pacha : regarde c’qu’il y a à coté
je prône pas la beauté : elle me cherche, elle me trouve
c’est dans ma dèche yougo que j’prouve
susceptible au max, parle pas de c’qui peut blesser
doha sur doha quand c’putain d’mauvais œil est dressé
j’pourrais même complexer, j’suis un peu comme vous, nan?
le daron était maçon : j’suis un enfant du ciment
j’parle à mon public : écoute moi, fais pas l’con
j’ai chaud au cœur, en plein hiver j’pourrais dormir sur l’balcon
je, je, je souffre, personne n’arrive à me capter
me voler un sourire, c’est comme mon bac frérot, c’est raté
la jalousie m’a touché, j’ai appris à la combattre
on refait pas le monde avec des mots, avec un compas
obligé de viser le ciel pour trouver ces lignes
toutes ces choses qui m’ont desservi, ces mauvais délires
et les larmes de ma daronne, les torts que j’lui ai faits
en temps d’h-ss j’suis comme arles-avignon : j’pue la défaite
le chat p-sse-moi ta boussole, faut qu’j’trouve un sens à ma vie
tout l’monde parle, j’me sens encerclé comme kadhafi
tout l’monde gratte, faut-il prouver qu’on -ssume ?
l’ariane, l’ariane, c’est l’ghetto sur la côte d’azur
sn0bé par la presse à croire que j’ai la peste, connard
j’ai compris l’mot “c-ssos” quand j’ai embr-ssé une ex-taularde
mon sang coule pour l’maroc, j’suis pas du hezbollah
“avenue d’là où tout est permis” : c’est mon adresse, prends-la
j’rêve debout pour essayer d’mourir comme un vrai
ne m’vois pas comme un refrain, vois-moi comme un reufré

tourne le dos à ton ennemi le vice viendra de ton ami

je le sais, je le sais, je le sais
muslim united
p’t-êt’ que tout l’monde s’en fout
je suis une voiture sans roues
c’est les funérailles d’un deuil
qui m’a rendu seul, mais qui me laisse
p-sser le seuil
p’t-êt’ que tout l’monde s’en fout
je suis une voiture sans roues
c’est les funérailles d’un deuil
qui m’a rendu seul, mais qui me laisse
p-sser le seuil

si ta vie part à la dérive, à toi de dire : stop !

paroles rédigées et expliquées par les yougos de rapg*nius france


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