lirik lagu le penseur - une image vaut 1000 mots
[introduction]
okay, mon frère, écoute, (4)
refaisons présentation, j’ai une confession, (9)
je m’appelle le penseur mais je suis peintre de profession (19)
ecoute mon image car celle-ci vaut 1000 mots (28)
p-ssons au premier plan, ca fait déjà 37 mots, go! (39)
[1er couplet]
“l’amour… est une plante… que je n’arrive plus à semer” (49)
car mon cœur… guère fertile… donc afin de l’irriguer, (58)
le savoir agricole de mes ancêtres, j’ai ravivé : (66)
la terre, j’ai tourné, entre temps, l’âme, j’ai cultivé! (75)
j’en ai vu de toutes les couleurs, mes nuits noires-mélanine (86)
sont devenues des nuits blanches donc, sur ma page, je mets la mine. (99)
l’encre est le co2, avant chaque expiration, (108)
je dois faire le vide pour faire le plein d’inspiration. (118)
dieu m’a donné le souffle de vie, tant que je respire (129)
il m’inspire, j’empoigne ma plume comme shakespeare et j’expire (138)
(pfew!) le regard fixe comme un aigle en plein envole-vole, (147)
prêt à mettre en tôle sur ma page mes idées au sol. (159)
mon adn est mes rimes, donc mes lignes, je les peaufine (172)
de perles lacrymales, hémoglobine, sécrétions saline, t’imagines (179)
pourquoi, ma douleur, tous mes textes en transpirent. (187)
ma mine est trop aiguisée pour ma page, toutes mes rimes déchirent! (199)
tout s’explique, c’est elle qui a piqué ta curiosité. (208)
je te soulagerai donc en grattant d’autres concepts inusités (217)
je brille grâce au stylo bille qui vrille comme s’il dansait. (228)
c’est l’aiguille qui tisse mes strophes grâce au fil de mes pensées. (240)
tous les mcs insensés qui doivent cesser, vous êtes “cc”!!! (251)
t’es stréssé? t’as gouté au flow que, de ma plume, j’ai pressé. (263)
sans me presser, j’attends que l’on me cite dans la presse et (275)
je fends mes cheveux en quatre mais que trois couplets, je sais tresser. (288)
z’garde donc le dernier f’ur ma langue pour rapper comme youff’. (300)
mes rimes, ze tousse… et j’arrive comme un cheveu sur la soupe! (312)
pour l’amour, non les chiffres, n’essaie pas de me calculer. (322)
je « marie » … mon art cette conception est immaculée! (330)
elle me conduit hors de la brume sans être immatriculé, (340)
sans p-sser par quatre chemins, j’ai trop d’idées à véhiculer (350)
l’enfance n’était que p-ssagère, car je m’-ssagis (357)
d’être un saint droit guidé par ce qui est derrière mon sein gauche, il s’agit (372)
car je me suis égaré, dans la noirceur des bas-fonds : (383)
j’ai abouti là où les pavés sont de bonnes intentions (393)
de bouteilles en bouteilles… d’encre, ma plume ne fait que gerber. (404)
zig-zaguant, tête vacillant parce que la vie nous a saoulée. (415)
j’arrête avec ma batterie ou avec ta batterie. (423)
entre temps, je continue à faire des parallèles en série! (433)
“je pense donc je suis” le maître du fond et de la forme. (446)
le penseur y’manzi… dans le fond j’ai trop la forme. (456)
[bridge]
on pause la prose pour reprendre notre souffle (464)
car toutes ses couleurs sont à couper le souffle (473)
ecoute l’image car elle vaut 1000 mots (480)
p-ssons au deuxième plan 489 mots, go! (491)
[2ème couplet]
si une image vaut 1000 mots, le stylo est le pinceau (502)
abstrait comme pic-sso. je touche comme cyrano! (509)
quand je m’exprime, la rime est l’épée d’es-crime! (517)
si la vérité de mes maximes choque, est-ce un crime? (528)
car savoir est une arme, tel un revolver! (536)
l’ignorance t’emprisonne dans ses cellules prolifiques… tel un cancer! (545)
je te hisse hors de celles-ci grâce aux cordes de ma voix. (558)
seul, à la frontière de nos deux états d’esprits, tu vois? (569)
… depuis que ma vie est devenue mon art, je (578)
suis contraint à écrire chacune de mes lignes en mar-ge (588)
ainsi, je dois trop tourner la page, jugé par ma page de couverture. (601)
je souhaite qu’ils f-ssent une sage ouverture (608)
… d’esprit, car l’habit n’a jamais fait le mage! (616)
si t’y penses, pas un, mais 1000 mots forment une image (627)
donc, si tu attends le refrain, change de son-chan sur le champ. (639)
ce dont j’ai le plus peur est que mes ‘blèmes se répètent continuellement. (652)
seul plaisir est de voir ma plume en érection, sérieus-m-nt. (662)
les « strings » ont toujours le même effet mais je ne parle pas de sous-vêtements. (677)
ainsi débute la conception planifiée, rien d’erroné. (684)
comme chaque son me reflète, je les considère comme mes nouveau-nés! (696)
s’ils te touchent, c’est qu’ils ont une vie, c’est rien de magique. (708)
on se choppe des samples de ‘soul’ pour donner une âme ma ‘zik. (721)
j’hésite à vendre celle-ci, écrire pour te faire danser (731)
car je n’arrive toujours pas à me vêtir avec ce fil de mes pensées… (745)
mais d’encre rouge-sang restent mes vers, (752)
car après 24 tours autour du soleil, je vois que la terre tourne en fait à l’envers : (770)
routes à 10 voies cachent leurs esprits étroits comme une ruelle; (781)
habitent la ville mais cogitent dans des ghettos intellectuels! (790)
étant foncé, j’ai pas le choix de foncer, sourcils froncés. (800)
dans le rap francais, je viens pour que tes tympans soient défoncés! (812)
si mes sons font le « tour de france », j’aurai taffer la tête dans le guidon (827)
… je vis ma p-ssion, avec, comme plume, la flèche de cupidon (836)
car à fleur de mots, mes quelques mots m’ont fait cette fleur pour (849)
m’aider à dessiner son portrait. d’ailleurs, (855)
j’utilise cette « rime embr-ssée » pour que nos lèvres s’effleurent, (864)
qu’elle goûte au parfum qui inonde mon cœur… l’amour! (873)
comme aucune idée est nouvelle sous le soleil, mes stances (883)
ont attendu le lever de la lune pour unifier mon existence. (894)
ce concept vit le jour la nuit … ainsi, celui-ci… (904)
revendique le t-tre du maxi : « je pense, donc je suis! » (914)
[conclusion]
le penseur est mon blase, mais comme le rap est mon monde (926)
et que je le porte sur mes épaules, certains me surnomment « atlas! » (938)
comme leur rap est du vent… j’avance le vent dans les voiles. (950)
ma voix, une lumière; le micro, un prisme, ainsi les couleurs se dévoilent. (963)
j’utilise ces dernières afin d’ill-strer ma confession : (970)
je m’appelle le penseur, mais je suis peintre de profession! (980)
écoute mon image, ou plutôt regarde mon son (988)
car “une image vaut mille mots”, le millième clôt cette chanson (999)
… mille! (1000)
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