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lirik lagu le marollien - 6.le m. - bonne chance la chance

on vit dans le monde du paraître, mes gars braquent ou bien vendent des barrettes
personne peut me stopper, mais trop souvent la police m’arrête
j’étais en hess, j’ai couché un type, j’ai pris sa mallette
j’étais pas bien, j’ai pris une feuille, un bic, j’ai écrit mon mal~être
si t’es mon poto et que tu purges, tu vas recevoir ma lettre
mais si t’es un fils de pute, j’vais t’la mettre dès qu’y a moyеn d’la mettre

trop d’inspi, poto, j’écris mes tеxtes à jeun
dans ton quartier c’est l’zoo, dans l’mien c’est la jungle
téléphone rallumé, libéré, j’remets mes lacets
les vrais de vrais agissent sans trop parler, sans trop menacer
quelques regrets, deux~trois p’tits trucs que j’aimerais effacer
mais c’qui est fait est fait, on peut pas revenir dans l’passé
c’est pour les crânes balafrés et les dents cassées

les gros cassos’ qui ont des 5 ans d’faits dans l’casier
tous ces rappeurs racontent d’la merde, à croire qu’ils pensent qu’à chier
j’suis meilleur qu’eux et ils le savent, donc pourquoi s’en cacher ?
j’ai volé, mis la cagoule, la drogue en sachets
baisé la justice et la juge, j’ai même pas eu l’temps de cracher

sachez que c’est pas tout ça qui fait de moi un homme
j’viens d’un quartier où passer par l’heb’s est devenu b~n~l
on fait c’qu’on a à faire, on nique le code pénal
mais quand on s’fait che~bar, crois~moi qu’ça fait mal
nan, j’attends pas la fin du mois pour prendre ma paye
et vu qu’la chance fait la tess, bah dis~lui qu’j’la baise
y a qu’si tu me donnes ton cul que mon froc j’le baisse
triple zéro k!ll si ma paire de couilles j’la pèse

au quartier c’est chaud, même en hiver t’sais
j’commence la journée pas sûr d’la finir en liberté
j’voulais déjà tout baiser bien avant la p~b~rté
et viens pas faire l’fou, quand faut agir, tu perds tes…
si quand faut agir tu perds tes couilles…

j’ai pas attendu maître gims pour savoir qu’il fallait rester debout
on est tous chauds, on est tous bouillants quand faut faire des sous
mais qui assume le heb’s ? qui assume une mère déçue ?

on vit au jour le jour, demain on y pense pas trop
vrai, j’me donne pas d’image, je joue pas d’rôles, khey
en~dessous mon cul y’a pas d’trône
si j’dois travailler, j’serai l’employé qui baisse la patronne

on m’dit : « youssouf, t’es trop gentil, pourquoi tu pardonnes ? »
et j’ai écouté ton dernier son, wallah qu’il cartonne
merci, la famille, c’est bien fait tourner
t’inquiète et fais hendek, j’ai vu les civs’ tourner

j’repasse devant les enroules qu’j’ai sautés comme si de rien n’était
tranquille, pépère, on s’fait du beurre hiver comme été
j’ai pas besoin qu’vous m’aidiez, j’préfère foncer dans l’mur
et comprendre par moi~même qu’être redevable à untel ou untel
toujours avec les mêmes têtes ou bien j’suis solo
pour toucher le gros lot, prends des risques, nique sa mère le loto
nique sa mère la juge, elle est bonne qu’à nous enfermer, poto
j’rêve d’vendre des grammes à son fils et sa fille la sodo

dur de s’en sortir, 4 jours même d’la libération
c’est l’retour des tentations, des mauvaises fréquentations
crime sans modération, shleut la beuh en opération
rap d’mauvais garçons qui enculent la fédération

monte le son, j’ai pas fini d’aboyer ma rage
toi et moi, c’est pas la même dès la sortie, dès l’démarrage
on vit au jour le jour, on avance au « bonne chance la chance »
nique les gens, moi j’fais confiance qu’à mes 5 sens

c’que j’aime ? les gros culs, les liasses, billets d’500
c’est bien d’péter une mrah, si tu m’croises les mains pleines d’sang
l’argent facile nous a fêlés, arrête d’jacter : si t’as un truc à faire, fais~le
j’t’apprends rien en disant qu’la hagra ça paye pas

aussi vrai qu’les bonhommes agissent pendant qu’les faibles parlent
j’ai pas attendu l’illicite pour faire du rap
j’écrivais déjà avant mon premier sh~t, mon premier sac
mon premier braquo, ouais, ma première baise
et c’qui est sûr, c’est qu’j’criais déjà “los marolles”
trop d’quartiers tue l’quartier, demande à mes shabs des vieux blocs :
40€ la pute, 40 cents la clope
pote, on nique l’état, on met pas la capote
du rap belge, je m’accapare, laisse les p’tites putes à quatre pattes

- lirik lagu le marollien

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