lirik lagu le klub des 7 - boule de cristal
[cyanure]
nos parcours n’sont plus les mêmes, et toi lis-tu toujours peyo
as-tu fini plombier avec huggy les bons tuyaux
étais-tu déjà un tueur en série avant d’regarder bill cosby
aujourd’hui, c’est toi l’grisbi dans le business bill cosby (?)
et tu n’rappes plus et que tu joues du violoncelle
dans toutes les villes, tous les quartiers, les jeunes parlent plus de violence-elle
mais seul en scène, comme quoi l’costume queue d’pie, cheveux dégarnis, artiste au solfège efficace
pour toi fredy k, j’lance une fredy-c-sse
[fredy k]
hey, tu sais c’que (??) il a changé le taf de place
rigole peu, pour n’pas dire plus
et les p’t-ts cons n’ont fait que l’baffer, hey, le jouage
2m10, un bloc de glace, appelez-le mister t
ne traîne plus près des tombes, plutôt des bars du côté d’place clichy
j’te jure de plus l’connaître, marié à miss daisy du (??)
une rencontre explosive, véritable catcheuse entraînée par don king
mais les bébés sont beaux, ils ont la gueule des 2 en 1
sauf que le jouage n’a pas chômé, s’est teint en blanc comme ses gamins
[le jouage]
gégé a trouvé la lumière, c’est devenu un homme de dieu
souvent comparé à l’abbé pierre, il confesse les malheureux
marié à la prière, il a coupé l’symbole de son s-x-appeal
l’a vendu sur e-bay pour récolter des fonds pour l’église
de suite le miracle s’est opéré, il a arrêté d’boire
preuve que tant qu’y’a d’la vie, y’a d’l’espoir
et pour finir, il fait d’la muscu et tourne des spots publicitaires
ventant les mérites de boissons énergétiques
{refrain} x2
raboule la boule de cristal
(raboule la boule de cristal)
lis ce que disent les étoiles
(lis ce que disent les étoiles)
et si elles ne sont pas à la bonne place dans le ciel
(souffle dessus)
pour que ta vie soit plus belle
[gérard baste]
quand on était encore enfant, c’est sur l’banc, d’vant la fontaine
j’avais déjà tellement envie d’te dire “je t’aime”
puis les années ont p-ssé, on s’est r’trouvé, on est parti en tournée
mais j’me suis jamais décidé à tout t’lâcher
combien d’fois ça m’a rongé après un show démentiel
de v’nir taper discretos à la porte de ta chambre d’hôtel
mais t’étais jamais tout seul et j’restais sur la touche
fuz, j’pensais à toi en m’savonnant sous la douche
tout ces mots qui sortaient d’ta bouche, j’voulais les cueillir
fuz, tu m’as rendu complètement fou d’désir
fuz, je sais qu’derrière le masque, y’avait un homme
et qu’derrière l’homme, y’avait un cœur
derrière le cœur, ya rien d’autre qu’un gosse qu’a peur
t’étais p’t’être pas prêt, mais moi j’étais prêt pour deux
qu’est c’qui nous reste aujourd’hui, une bordée d’rides aux coins des yeux
la vie, c’est un voyage, y’a un début et un terminus
alors j’ai fait un putain d’choix et j’suis parti avec bibus
[fuzati]
aller faire ses courses le samedi, c’est tout pourri
c’est c’que je m’dis en poussant mon caddie
dans les allées plus encombrées qu’un standard de police par une journée de fin du monde
pour reconnaître la voix, il m’a fallu quelques secondes
elle parlait d’un truc du genre une promo sur les tomates
tout paraissait si pathétique dans son pet-te costume-cravate
le temps était une pute, on était plus, cheveux plus gros
alors, delleck, toujours à dire des conneries au micro
[james delleck]
oh, cyan, ça fait un bail, j’pensais avoir loupé tes funérailles
t’a bossé caille, mais t’es encore là, vielle canaille
tu collectionnes toujours tes ongles de pieds dans des feuilles de laitues
ta femme est d’montpellier et ta fille s’appelle ciguë
avant, sur des sons qui bastonnent, on était des hommes
maintenant, t’as une cravate et des actions chez alstom
dis moi, tu prends toujours cette pilule qui t’fait rapper si vite
non, parce que juju s’ramollit, il doit avoir une conjonctivite
{refrain} x2
– detect, on s’voit plus depuis qu’il est parti en angleterre
– arrête, c’est du mytho, j’l’ai croisé à châtelet hier. il avait toujours son vieux slim et il traîne ses converse. il avait l’air perdu. c’est triste de voir un copain qui s’trompe comme ça
– mais nan, il était à ibiza, il mixait avec guetta devant des soixantenaires nostalgiques sous c0ke et sous exta
– hier à châtelet, aujourd’hui dans les soirées huppées. moi j’l’ai vu faire la manche, donner son corps sur le boulevard
– nan, mais, tout ça c’est conneries, detect, il est trop dans l’biz. j’l’ai vu en couv’ de magazine fortune, il a r’dressé la société d'(??)
– quoi ? mais qu’est ce tu racontes, il est dans une usine de chaussures
– il fait quoi là-bas ?
– ben, il pose des scratchs…
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