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lirik lagu le cino - café clope

ouais

regard salissant, et dans ma rue ça sent la p~sse, miss, écoute pas mes sons si tu m’as toujours dans le viseur
des fois j’ai peur d’finir ma vie seul mais j’me rappelle que j’ai le rap
et puis y’a moins de chances maintenant que je trouve la perle rare
argumente et si j’y pense, un jour on parlera, j’répondrais qu’à l’oral, sous un alcool aromatisé
j’vois plein de gens bizarre, ils me disaient fais du commercial
j’donnerai pas mon cul même si le salaire est misé
la bouteille est tisée, moi j’veux juste m’amuser mais au cas où, j’garde quand même, une lame aiguisée, j’peux partir qui sait
nique sa mère de là eh, j’me dois d’prendre le large, mais, j’fais que prendre de l’âge, ouais, au milieu d’ces lâches
toute cette vie lassante me soule, entre pentes et descentes, j’ai tellement divagué, y’a plus qu’en soirée qu’je dessoûle
le tout c’est d’encaisser, toute cette fumée sans tousser, y’a 1 an j’étais tout sec, 1 semaine passe en 12 sec

eh cino, (ouais)
dis moi c’qui a du sens
ici faut avoir l’air fort alors on maquillera du sang
parfois l’impression d’être là juste pour décorer l’vide
j’évite de penser à celles, qui dès qu’on reste, filent

les ponts restent frileux, démons pèsent kilos mais je laisse filer (dis leur)
faut qu’on reste digne, j’garde mon estime
les ponts restent frileux, démons pèsent kilos mais je laisse filer (dis leur)

tous les soirs j’veille mais j’fais qu’penser au lendemain, penser au lendemain, penser au lendemain
combien d’années j’enchaîne café clope en chemin, café clope en chemin, café clope en chemin
tous les soirs j’veille mais j’fais qu’penser au lendemain ouais ouais ouais ouais, penser au lendemain
combien d’années j’enchaine café clope en chemin, café clope en chemin, café clope en chemin ouais ouais ouais ouais
en pâlissant, j’baille
j’téma la flamme qui dans la cheminée crame
j’rage puis décale, en gravissant l’square
quelques spasmes alternés
j’vois flou sur l’alcatel
j’guette, un soûlard caner dans sa parka terne
il grogne un peu quand j’le dépasse
le vent ravive le froid
pendant qu’la ville recoiffe ses franges de métal (hein)
quelques pas d’plus dans une brume que mes yeux vitreux taquinent
j’ai eu des instants lucides, trop vite repartis
y’a comme une brisure dans les nuages
quand la pluie battante entre en scène
l’aiguille brasse le temps qui passe
et son quadrillage rampe en cercles
y’a comme une grisaille que les rues signent
j’bifurque mais c’est la griffe urbaine
ça fait un effet miroir quand j’décris cet amas d’ombres
imagine qu’les années reculent et qu’il y ait mes ancêtres à ma tombe
cette femme âgée pend ses fripes
ce grec vend ses frites
c’mec suit les tendances et frime
moi j’découpe le temps dans ses frises (hein)

eh zantar, (dis moi)
j’pense qu’on est toujours paré
j’pensais percer un jour, mais ça restera qu’un rêve, ça m’démange l’esprit comme devenir le bon élève sage, j’voulais le 20 en histoire et le tokarev sale
mon dos paraît stable, j’suis pas d’la coca l’esclave, bon qu’à ça donc j’mets les formes au fond la peau caresse l’âme
mon dos paraît stable, j’suis pas d’la coca l’esclave, bon qu’à ça donc j’mets les formes au fond la peau caresse l’âme

- lirik lagu le cino

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