lirik lagu laucarré - en résumé
[paroles de “en résumé”]
[couplet unique]
j’me réveille sur mon lit, étourdi, j’hésite à m’rendormir
j’regarde mes memories snap qui rafalent tous mes souvenirs
le temps passe et j’me rends compte que j’ai pas changé
si, en fait j’ai grave changé mais j’passe mon temps à dire qu’j’ai pas changé
genre physiquement, j’ai pris du ventre et des joues
j’ai pas fait que manger des choux, mon regard a changé de fou
et c’est vrai maintenant, j’suis toujours pas très grand, je l’avoue
mais j’ai quand même grandi d’puis l’époque où j’me réveillais juste avant téléfoot
j’ai arrêté de faire du sport mais j’fais quand même deux~trois pompes, histoire de rester en forme, ouais
je passe mon temps à faire du rap et qui l’aurait cru dans ce merdier, le rap devient mon métier
il est quatorze heures, j’me réveille à peine
je sais qu’il faut qu’j’écrive des textes si j’veux remplir des stades
mais pour remplir des stades, il faudrait que j’augmente les stats
est~ce que t’as capté ça ? j’ai peur qu’on m’oublie comme les lettres de stan
car j’suis obsédé par les statistiques, quand je fais pas d’likes, je flippe
aujourd’hui j’ai perdu trente~quatre followers, peut~être que j’suis dev’nu nul en rap ou que je m’améliore as~p mais
en tout cas là, j’pars en bas pendant des heures, ouais
bon d’accord, peut~être que j’en fais des caisses, tous les coups durs, on encaisse avec joie et politesse mais
dans l’monde de la musique, tout va trop vite, c’est pire quand tu commences ta carrière en plein covid
matte le flow modéré, j’claque les sommes générées, qui l’aurait cru ? chacune de mes phrases sont rémunérées
grosse dédicace à mes kiffeurs de rimes, dealers de spleen, bref, j’peux pas tous les énumérer
ça fait longtemps qu’on est plus novice, hey, j’attends le moment propice, hey
je cours après mes rêves, quand d’autres de mes potes se font courser par la police
moi aussi j’pourrais parler d’la vie des halls, j’ai grandi dans c’que tu vois tous les jours dans les vidéos
là où ça s’embrouille pour un stick, ça bé~tom pour un smic
j’connais les bandits qui vendent d’la drogue depuis leurs quinze piges
et tu vois, c’est l’argent qui encrasse les cœurs, j’ai grandi en cité, là où la pluie remplace les pleurs
mais bon stop, j’s’rai pas celui qui glorifie la rue, d’ailleurs, f~ck tous ces gens qui pensent qu’à glorifier la rue
va plutôt dire aux médias que la cité, c’est formidable, que nos banlieues, y a quelq’ chose de convivial
avec le temps, j’en f’rai des tas d’éloges mais juste, allez dire aux p’tits que la rue, c’est pas des lol, juste ça
après j’vous embête plus, moi j’ai toujours fait en sorte de m’éloigner d’ça
et que je repense au chemin que j’ai décidé de prendre, la voix dans ma tête me dit que j’ai dead ça
oui j’ai dead ça, je récupère l’sac, hey
[outro]
faut que tu te mettes dans la tête que ça n’va pas être facile mais que tu n’peux pas lâcher. c’est surtout ça, faut être conscient que ça n’va être facile mais qu’au premier problème, tu n’dois pas lâcher. c’est comme ça qu’il faut voir les choses
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