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lirik lagu l'animalerie - n°69.832015

[couplet 1 : lucio bukowski]
pratiquer un art à part peut broyer ta carapace
lévite dans des bars à martyres
ils préfèrent barabbas
rhum vieux de caracas
dans la marche je me carapate
puis les emmerde avec le sourire comme arafat
qu’ils se torchent avec leurs sales gueuch’ frère
je connais un mec qui connais un mec qui ne connaît pas ce que je fais
et c’est super comme ça ma putain d’âme est libre
les leurs font pas long feu talaat pacha en arménie
la voix du peuple est faible, se trouve en bout de réseau
anonyme comme la chair qui vit autour de mes os
l’envers a tout, toujours comprennent puisqu’il, puissent-ils
-ssimiler que chaque ivresse se distille
nique, la suite des événements vit dans une maison close
pas de futur depuis que les conséquences sont mises en cause
vise le beau pas l’nombre xxx se plient en deux
le grand public c’est comme le das, on n’baise plus qui on veut
rions peux mais rions bien, d’ici le matin
on y oubliera des noms, des rêves, des viles catins
mi-latin les cils n’ont pas pensés aux flèches
l’or dans le désert se monnaie en verre d’eaux fraîches
élémentaire l’élévation n’a pas de gants de fer
vue de haut les continents ne sont que bancs de terre
pour mon gosse je veux être un bon père au gangster
mesure-t-on le désespoir d’un homme en mètre kanter ?

[couplet 2 : marius b]
la dernière trace, c’est pour être moins mal le lendemain matin
c’est souvent des conn-sses les plus bonnes à mater
j’ai fait du rap français ceci malgré mon teint
j’étais doué pour ça comme jean claude van damme pour le karaté
j’m’en bats les couilles que mon shampoing ait du beurre de karité
moi tout c’que j’veux c’est que mon dealer ait de la beuh de qualité, rester alité sans se soucier des factures agios, argent, fisc, la précarité
qui plane au-dessus de toutes nos têtes
souvent on s’met la race sans aucune vraie raison de faire la fête
on aime une personne et puis quand même on faute
on aimerais tout faire bien mais c’est avec la merde qu’on fait un feat
chiffon def sous dérivés d’amphèt’
finir en prose sur des prod’ bien fat
a ce qui parait la vie est bien faite
je me le demande tout les matins en enfilant mon fut

[couplet 3 : heegrek]
ici-bas l’air est irrespirable
grimpe, n’hésite pas j’ai des idées fiables
je suis bien dans mes nike, loin dans mes raps
j’ai 20 ans d’écarts, avec ces gars leurs seize bars sont inefficaces
ils vont savoir de quel bois je me chauffe
je bousille la boucle c’est mécanique
sinon ça va je n’ai pas de remords
je poursuis ma route vers les abîmes
je veux plus rien savoir de cette planète
je repars, je rejoins les étoiles ces putains m’agacent
remet la même je veux plus rien savoir, ce soir je repeins mes sket-ba
sur le point de que-cra je vais tacher d’être peace
j’ai besoin de pé-ra, de me décr-sser l’esprit
recracher mes tripes, je vais pas me vés-qui
cette prod me rends gue-din je vais caner cette b-tch
je peux dérailler pour que dalle
me pé-ta juste parce qu’elle a pas dit bonjour
je veux des glaçons, du cognac de pirates et de la zèb
-ss-ssine en boucle
ouais je suis parti loin, parti loin, avoue c’est fascinant
je me suis bâti dans ce foutoir carry don’t move
c’est l’heure du châtiment, compas et putain de grecs

[couplet 4 : missak]
la vie suit son cours, espérons qu’elle soit plus attentive que moi quand j’étais à l’école
je voulais des billets, des billets, des filles puis je rappais mes textes à mes potes
comme l’ol je p-sse à un autre stade
je veux épouser ma vie au lieu de la caresser
ouais je sais que c’est paradoxal
mais rien avoir à manger crois-moi ça fait chier
je me c-sse la tête pour pas que ces bâtards décident de l’faire à ma place
pas besoin de coups d’annuaires dans la gueule pour que les poucaves mettent les keufs à la page
casquettes, polos, tant que j’ai pas la breitling au poignet je m’en bats les couilles je boufferais que des spaghett’ bolo’
je te l’ai d’jà dis, je suis pas cette pute de lewinsky pourtant je mets du cœur à la tâche
pose de l’oseille sur oim, je fais la diff’ comme un bon baveux
quand t’es fonce-dé la tête sur le bar, ta connerie devient contagieuse
et oui, je double-clique sur ta pute, je double-clique pour ouvrir son cœur, sa chatte et son esprit pour le kiff
insensible comme le cl-t’ des pauvres filles qu’on excise
et j’ai juré à la juge de rester droit #tourdepise
et oui, voilà con de tes morts, je pense à la fonte des glaces
des fois j’ai honte des autres parce-que les autres c’est moi
je m’arrêterai avant la fin parce qu’à la fin du circuit, poto, tu r’viens au point de départ
je m’en bats les orteils de vos tas d’rappeurs
de tous les narrateurs qui fonctionnent par la peur
ils sont aussi cons que ce gars qui croit qu’il a plus le das depuis qu’il l’a donné à sa sœur

[couplet 5 : kalan]
depuis que j’baigne dans ma p-sse
pullulent mes traumatismes
vu que le monde des grands m’attriste
j’gobe pilule comme dans matrix
j’reluque des bandes d’-ssistés
des luc, des jean-baptiste
me disent t’es trop laxiste et
c-mule les comas d’sh-t
arrête de br-sser l’ad
pense donc à te brosser les dents
trop de b-ssesse brise le dos
j’y crois comme mon brother le dit
j’ai pressé la détente
qu’on se le dise
je vois des gargouilles
se mettre à bout
prendre des pavoutres
dans les traboules
je fume brocolis
mange des briques à l’œuf
traîne avec les bro’ qualifiés chauds à braquer les feuk
veux être kalan à la place du vrai calife
pendant qu’ils s’embriquent en l’air
me voue du vice comme bricoleur
je fume brocolis
mange des briques à l’œuf
traîne avec les bro’ qualifiés chauds à braquer les feuk
veux être kalan à la place du vrai calife
pendant qu’ils s’embriquent en l’air
me voue du vice comme bricoleur
j’emmerde les lardus qui pensent être hard
grand maigre et barbus, mange grec et barbeuc’
grosse ‘guez au barbac comme jean-marc mormeck
je me tape des barres du fait de vos débardeurs
les mortels sont bizarres, ne parlent que de li-sses
et de pestou, cela me dép-sse que d’imposture
ils veulent avoir l’argent, quand ils l’ont ils le dépensent
pour des postérieurs sur les posters

[couplet 6 : eddy]
ici les gens n’écoutent pas du sean paul
ça se met à balle entre jeune et génépi et ça crie: “j’en ai plus”
chenapan chenapan, “j’en ai plus”
et la jeunesse fait des sauts périlleux
1,2,3,4,5,6 para
1,2,3,4,5,6 bisous
after sur les quais j’ai une enceinte bose
j’ai une enceinte bose
a présent tous ces mecs c’est mes brothers
demande pas ce que c’est vas-y, bois-y
mais tu vas déplaner si j’appuie sur pause
tête dans le caisson, t’arrête jamais, t’as le dos c-ssé, t’as le tarin jaunie, t’as le tarin d’johnny, t’as le ter en jaune, et l’truc plus gênant, t’as le temps

[couplet 7 : d-ck van dyk-]
d-ck van dyk- c’est gump forrest, il court il court
il a besoin d’aucun de vos rêves
allez-y faites vos règles
moi je blague avec un feu de forêt
bug avec une fête foraine
vous êtes tous morts le présent ken vos restes
j’arrive, j’ai le pouce mauve et la bringue mauvaise
à peine colère, je suis presque honnête
hyper scolaire
j’hiberne, je connais bien l’ivresse polaire
c’est vrai je suis comeback
je suis comme tout à l’heure
c’est vrai je suis r-t-rd
mais j’ai dit au revoir à madame doubtfire
oui j’ai de bonnes valeurs
j’aime les films de gunfight, de godfather et moonraker
sous le boulevard beaucoup de vague
trop de betty boop
beaucoup trop de pet-t bout de femme
joli coup de vibe, écoute-moi, ne doute pas
je vomis tout ce qui me bouffe man
écoute-moi

- lirik lagu lanimalerie

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