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lirik lagu l'animalerie - n°20171

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[couplet 1 : marius b]
déterminé déjà étant mineur
m’arrêter ? c’est pas l’heure, donc c’est pas terminé
j’rappe pour grands et minots, en do ou ré mineur
même quand j’dors, y’a des phases que j’fais que d’ruminer
nique marine la grosse vache, le veau, le ruminant
moins en ien-ch qu’un jeune, ma daron m’appelait “rouminou”
le fait qu’elle soit plus là est dur à dominer
j’lâcherai pas, moi, j’suis pas là pour faire dans l’mini
han, mes plateformes sont terrains minés
oui, j’veux jouer, j’étale mes dominos
j’étends mon réseau jusqu’à faire ministre
si j’suis meilleur que toi, ne prends pas la grimace
soit c’est oui, soit c’est non, nique ta grand-mère, ménard
tu s’rais qu’un porcinet à l’époque du menhir
que me réserve l’avenir ? j’préfère pas lire l’scénar’
“lève le pied dans l’virage” m’a dit ayrton senna

[couplet 2 : lebonn0b]
ils veulent des couplets, que des rimes découpées, c’est ça qui plaît
ils veulent tes doutes, et ils se foutent de toi si tu demandes du blé
si tu demandes du vrai feu, tu n’obtiendras que du faux givré
au pied de cette ombre qui t’effraie, il n’y a souvent qu’un pet-t graisseux
le peuple se complaît dans des réseaux câblés, le pain complet
il avale le plat de l’écran et il se croit dans le camp de ceux qui voient le concret
ce qu’on crée, c’est des mensonges, et on y plonge
les requins croquent, tu sors du bain et on éponge
faut les braver, j’t’en raconterai si j’ai des preuves à t’montrer
le rap est un boulevard, la france une rue, et moi un pavé
vous m’faites marrer, vous avez des airs de doute d’avoir compris
vous avez les désirs déserts même quand ça fait des heures qu’on crie
moi, j’regarde la vie qu’on s’invente autour de nos nombrils dorés
toutes nos réactions sont édulcorées, on fait des chorés
et, après, on s’fait décorer, je demande une vraie action : commençons par trouver un thème, j’m’occupe de la rédaction

[couplet 3 : camélia pand’or]
quand j’essaye d’vivre de ma musique, du 5 au 30 c’est crampes au bide
pour réussir, l’dos des autres a jamais été un trampoline
opportuniste au bord du biz’, j’aurais pu l’être comme la plupart
mais, si jamais j’reste droite, j’encaisse, mon putain d’rap cognera plus tard
parce que rien ne m’fait plus flipper que l’succès sans l’mériter
ils aiment sucer en verité, ils disent qu’ils ne savent plus qui t’es
j’m’en fous d’être invisible à leurs yeux, j’veux simplement qu’on m’écoute, ouais
j’ai jamais rien su faire de mieux que d’écrire humblement des couplets
y’a pas d’concurrence, j’suis boycottée, en l’occurence, j’me fous d’vos quotas
j’entends des pipelettes papoter, mais j’fais pas du pe-ra pour m’faire des copains
j’ai les clés pour rentrer dans ce game, mais ce n’est pas la porte d’à côté
moi aussi, j’sais rapper comme vous, mais dis-moi c’que ça va m’apporter ?
que des emmerdes, je les emmerde
ils sont plus dans un personnage, j’te l’dis : ils sont comme ça en vrai
que des emmerdes, je les emmerde
ils sont plus dans un personnage, j’te l’dis : ils sont comme ça en vrai

[couplet 4 : robse]
ça va t’faire tout bizarre, j’arrive comme un hiver atomique
y’en qui meurent de faim, de pire en pire, la terre agonise
tu suces pour un milky way, t’s’rais pas un peu hypocrite ?
tu vaux même pas un mighty max, même pas un polly pocket
alors laisse-moi t’dire qu’j’baise ta milice, que l’temps, j’le rentabilise
trente balais qu’j’voyage, toujours pas vu mon sol kabyle
seul, fallait qu’j’me responsabilise, c’est l’début, c’est pas fini
c’est que des a+b, en résumé, mon son t’habite
dans ta tête, dans la voiture, on a fait trois fois l’tour du monde
poto, vas-y, parle à ma ‘sique, on fait qu’s’enfoncer dans l’tunnel
automatique, vole-la, ma plume, individu, la force du nombre
l’décalage, tah un clochard dans une villa d’enculé
qu’est-ce t’as pas compris, sale con ? mes lyrics font des saltos
j’ai pas l’temps, c’est ça, l’comble, et, si ça glisse pas, mets du talc
nique la commère au balcon, j’checké tous mes dalton
j’fais remonter tous les balto pour un putain d’résultat

[couplet 5 : jeff]
ok, j’kick dans la cours des grands, j’kiffe quand c’est lourd et prends
l’beat n’importe où et quand, j’lifte mon discours, j’répands
vite, venin du serpent avide s’propage dans la ville
avec mon crew, on donne tout sans intermittence
j’vire quand j’écoute les gens dire que l’rap est un empire
plein d’mecs sans talent, pire : qu’c’était mieux avant
vive qu’tu disquettes avant qu’j’l’a fist, dommage, c’est la crise
à chaque prise, le profit, faudrait que j’l’invente
j’pense que le rap se vit, j’offense les crevards l’envient
j’panse, ces crev-sses se vident de sang, j’l’entends dans vos ‘siques
j’planche, moi, seul face au bic, avance sans suivre la tendance
depuis ma plus tendre enfance, ma feuille p-sse au crible
j’plante le décor des ruines, j’épanche ma soif de rimes
j’tente quand la lueur brille et scande que des bons récits
qui rentrent jusqu’à vos esprits et tant qu’j’suis dans tous les plans
snakes crew représentant némésis musique

[couplet 6 : eddy woogie & robse]
j’aime pas les blondes, j’aime pas les blondes
j’aurais l’impression d’niquer ma grande sœur
la terre est ronde, la terre est ronde
on peut toujours en parler à roch saüquere
j’aime pas les blondes, j’aime pas les blondes
j’aurais l’impression d’niquer ma grande sœur
la terre est ronde, la terre est ronde
on peut toujours en parler à roch saüquere
ah, t’es un globe trotter, un vrai de vrai ?
tu ne manges que des pâtes au beurre (clap, clap)
dans ta vieille camionnette de merde qui n’est pas prête de redémarrer
et ça t’fait peur, bah ouais
tu n’l’as pas vu pour la fête des pères
t’as voulu faire l’beau, bah ouais
mais faut croire qu’t’étais pas fait pour
hein, fallait d’mander à pépé un peu d’argent avant qu’il meure
hein, t’aurais pu t’acheter un joli van et la poudre de perlimpinpin
et c’est super, bah ouais
t’aurais pu t’balader dans l’hémisphère
s’payer des parties d’jambes en l’air anthologiques
changer d’atmosphère et puis revenir intelligent
arrêter d’être un super connard intolérant
à c’qu’il paraît, quand tu donnes le bonheur, on te le rend
hum, ça dépend des fois
ça ressemble plus à du pile ou face
j’voudrais pas foutre en l’air ton espoir
c’est même tout l’inverse, mais j’aime pas les messes b-sses
mon père m’fait les gros yeux
quand j’lui parle des complots d’la nasa
il m’dit : “ferme ta gueule d’imbécile
t’as dû t’en mettre bien trop dans les nasaux”
hum, ça dépend des fois
ça ressemble plus à du pile ou face
ça dépend des fois
ça ressemble plus à du pile ou face

[couplet 7 : robse & eddy woogie]
69 : que d’la frappe, j’mets pas trop les formes
vas-y, reste de la baise ou reste à l’écoute
j’t’ai écouté, c’est naze, j’fais pas trop d’efforts
j’pourrais bosser mes phases, mais j’m’en bats les couilles
gaïa, on peut plus t’regarder en face
ils ont fait d’la planète un sanctuaire noir
moi, j’me dis qu’mes enfants verront ça
grandiront dans l’fané car y’a plus d’espoir
j’sais t’es qui : t’es sonne-per, et personne n’est dieu
c’est des coups à s’faire planter pour un bédo
on est tous solidaire, mais quand on est deux
y’en a toujours un qui va tomber d’haut
relou comme ton insupportable re-mè
j’arrive plus à dormir, j’regarde le soleil
porte l’noir, roule ta beuh re-mè
toujours trop loin, touche un bleu soleil
ça dépend des fois
ça ressemble plus à du pile ou face
hum, ça dépend des fois
ça ressemble plus à du pile ou face

[couplet 8 : lucio bukowski]
j’aime l’humanité puis la déteste, ça dépend des fois
j’pense à la mort puis à la joie, ça dépend des soirs
ma liberté leur rappelle leurs foutues chaînes, et ça fait mal
ces types me détestent comme les myopathes haïssent françois feldman
pas d’côté pélo, pas d’art côté
chacune de vos putains d’modes de merde finira galvaudée
depuis mon pale troquet, non, j’n’irai pas voter
la droite attend son tour, la bite décalottée
allume tes baromètres, fume des gros barreaux d’chaise
tu vas nous faire chialer parce que t’es pas rothschild
tu veux savoir à quoi ressemblent nos comptes de gars honnêtes ?
ok, topez-la ou pas, j’m’en branle comme yvan colonna
depuis qu’les arbres de palestine donnent des oranges coloniales
chacun ses murs, mais les bandanas n’font pas les thugs
vous aurez tous bien mal au cul l’jour où stan smith vendra des plugs
j’vais t’dire : j’vais vider une bière de moins de celles
qu’ils br-ssent les soirs de pleine lune ; je vous aime de loin
comme une carte postale ringarde du cap d’agde qui montre une paire de seins
single, tocard, pique, seum, cocard, ton rappeur préféré dans un jingle coca
tinder, trauma, grinder, coma, crime de polar, rimes de solaar
chômage technique pour la main que le bourreau trancha
comme l’urne funéraire, j’me fous d’la case où tu m’rangeras
tu peux toujours crever, ne sors jamais sans rustine
en roue libre, j’veux une disco’ plus longue que celle de rick rubin
j’pense à l’amour puis à ton s-xe, ça dépend des fois
j’écris ivre ou j’écris sobre, ça dépend des soirs
j’pense à l’amour puis à ton s-xe, ça dépend des fois
j’écris ivre ou j’écris sobre, ça dépend des soirs


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