lirik lagu lackpow - coupable
[couplet 1]
j’ai fêté mes dix-huit piges -ssis sur des marches
avec du stuff, d’la weed, pour l’alcool on a vu large
rien d’barge, à chaque nouvelle berge c’était ainsi
c’était surement con, mais à l’époque j’savais pas encore ceci
incité à aller plus loin dans la connerie, un seul coupable
moi-même, j’le sais, j’vais pas mettre la tête dans le sable
délires à plusieurs, mais erreurs -ssumées seul
de toute façon y’a toujours que contre moi que j’gueule
appelle ça orgueil, fierté ou bien arrogance
ca n’changera pas grand chose à c’que j’en pense
que j’compense mon inconscience par un semblant d’lucidité
alors qu’ça pourrait n’être du qu’à ma timidité
j’vais pas méditer la dessus pendant des mois
car en vérité, ça n’concerne que mon esprit et moi
pas d’émoi, et puis au fond il faut bien que jeunesse se p-sse
d’ailleurs à c’te heure-ci, j’dois être sorti d’l’imp-sse
perdu dans l’esp-ce, mais sur un chemin éclairé
la voie qui m’ ramenera à la maison, j’crois qu’j’l’ai flairée
celle pour la raison est encore un peu dans les ténèbres
et m’donne la sensation d’effectuer une marche funèbre
vu qu’le fun ne dure qu’un temps, après viennent les conséquences
j’ai plus l’âge de mes actes, la sagesse ça serait byzance
parfois dans la glace, j’crois rencontrer un inconnu
même si je suis responsable de celui que je suis devenu
[refrain 1]
de ma vie, mes erreurs, mes conneries je suis coupable
la tension qui s’en dégage se sent, elle est palpable
aujourd’hui plus rien à perdre, j’vide mon sac sur la table
car je sais que c’est moi qui suis coupable
[couplet 2]
a trop tiser pour mon quart j’ai fini à l’asile
les premiers jours j’ai cru que j’m’en tirerais facile
trois semaines c’est long, surtout quand t’as rien à faire
voilà c’que c’est de chaque semaine narguer l’enfer
enfermé entre ces murs, normal qu’augmente la déprime
et ça s’voit, car sur mon visage elle s’imprime
encore une fois à qui en vouloir à part moi-même
vu l’comportement, normal d’atterrir à avicenne
les cernes se creusent, j’voudrai pouvoir faire mes valises
depuis l’début du sevrage, de plus en plus j’balise
d’être sur la liste de ceux parti avant trente piges
voilà pourquoi j’ai l’impressions que mon cerveau s’fige
donc j’fonce dans le refuge que sont mes écrits
j’gratte du papier, en gros, en gras, comme poussant un cri
primal, j’prie mal car appels sans réponses
ce qui explique pourquoi à beaucoup d’choses j’renonce
sortir des ronces, trouver un chemin dégagé
mais j’reste ce faux-calme à l’esprit enragé
et en désespoir de cause, j’mets tout sur l’dos du destin
et j’me déteste, car en étant maître, c’est moi l’crétin
atteint dans c’qui m’reste d’honneur, j’n’ose plus penser
eteindre mon cerveau comment ça pourrait s’p-sser
pour qu’dans la glace, j’crois rencontrer un inconnu
alors que je responsable de celui que je suis devenu
[refrain 2]
de ma vie, mes erreurs, mes conneries je suis coupable
pourquoi j’irais chercher un autre responsable
aujourd’hui plus rien à perdre, j’vide mon sac sur la table
car je sais que c’est moi qui suis coupable
[couplet 3]
persuadé d’caner à trente-trois balais depuis môme
qu’en est-il, ai-je dans l’corps l’mauvais chromosome
l’heure s’approche, j’me bats contre l’chronomètre
mourir jeune, à personne j’me suis vu l’promettre
pourtant c’est inquiétant c’sentiment d’peur constant
constatant qu’sur ta vie tu peux pas poser d’montant
j’m’entends implorer qu’on m’offre une année d’plus
même plusieurs, mais peut-être cela serait un luxe
qu’importe on s’accroche et puis on verra bien
la parano y’a longtemps qu’j’ai compris qu’ça servait à rien
et rincer mon éthanol par autoflagellation
comment être sur du bien fondé d’cette solution
des questions sans réponses, j’y pense, m’en reste des tas
si j’cherche à tout résoudre, j’vais finir dans quel état
tamisé, vide, vu qu’l’auteur d’ces dérives
c’est ce mec perdu, convaincu d’rejoindre l’autre rive
est-ce là une raison pour lesquels trop souvent j’m’enivre
car j’ignore combien d’temps il m’reste encore à vivre
issue trop simple, qui n’excuse ma culpabilité
celle de m’être totalement laissé péricl-ter
cyclothymique, mais toujours du côté triste
dans l’impression que j’vais sortir de la piste
du coup chaque matin dans la glace j’rencontre un inconnu
moi, le responsable de celui que je suis devenu
[refrain 3]
de ma vie, mes erreurs, mes conneries je suis coupable
la tension qui s’en dégage se sent, elle est palpable
aujourd’hui plus rien à perdre, j’vide mon sac sur la table
car je sais que c’est moi qui suis coupable
de ma vie, mes erreurs, mes conneries je suis coupable
pourquoi j’irais chercher un autre responsable
aujourd’hui plus rien à perdre, j’vide mon sac sur la table
car je sais que c’est moi qui suis coupable
de ma vie, mes erreurs, mes conneries je suis coupable
pourquoi j’irais chercher un autre responsable
la tension qui s’en dégage se sent, elle est palpable
aujourd’hui plus rien à perdre, j’vide mon sac sur la table
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