lirik lagu la hyène - 9'45
[couplet unique]
tu pensais qu’après 9 minutes 40 j’aurais plus rien à te dire hein?
mais nous vies sont des sources d’inspirations inépuisables
ou très souvent le ciel bleu fait place a cette putain de grisaille mortelle
ou le bleu de l’uniforme donne envie de faire usage de mon -rs-nal mortel
parce que nos vies sont bizarres
ont est retranchés dans nos tess
j’peux plus rester la à regarder les reflets de l’or éblouir mon visage sans que j’me serve
depuis ma banlieue macabre
et le week end on trinque autour d’une table avec les tchoins après avoir fait couler le sang de l’ennemi on fait couler le l’ mathusalem
j’arrive d’un quartier pauvre pour l’ t-tre comme un boxeur de harlem
et j’encule le système et déclare que la palestine a pour capital éternel jérusalem
j’suis bon qu’a faire rimer ma vie sur un son triste, pour l’honneur de mes complices
ouais gros, toujours la main vers le ciel pour qu’mes prières s’accomplissent
mais quand le p-ssé est troublant l’avenir est compliqué, c’est niqué
le game est truqué comme le match allemagne- autriche
rabzas, négros tah les cités och
faut faire du gras à la ricky rosay
pour la monnaie on fait des trucs de ouf
c’est parce qu’on est à sec qu’on va tous s’arroser
un gros smith & wesson pour les p’t-tes keh qui veulent tester mes hommes
on a peur de personne, on fait du rap de youv à la nipsey hussle
encore toujours le 9.4 pour tout niquer
je viens les percer, les baiser sans forniquer
toujours avec la rue en toute conformité
j’ai bât-t ma vie loin des murailles fortifiées
y a mon blase dans leur fichiers parce que la street ma certifié
la violence va s’amplifier au fur et à mesure que j’identifie leur clichés
ouais ma gueule augmente le son dans la vago
j’vais pénétrer dans toutes les zones avec ou sans p-sse navigo
arrêtez de dire qu’on n’est pas prêt si c’est pour sortir du rap zouk igo
j’suis prêt depuis francky vincent
j’suis prêt depuis k-ssav’ igo
la rue m’a forgé depuis t-t-pe
qui veut nous tester aura affaire à l’équipe
coup d’tête, balayette, frappe, front kick
ont sort du 9.4 calibré sur un pick-up
la maladie du hood dans le coeur sans l’antidote
j’te parle de ma vie que je drive comme un pilote
ma carrière un livre qui arrive à épilogue
j’arrive pour les rafaler tout ces fils d’antilopes bang !
certains voudraient me voir transformer l’essai
d’autres de voir arriver le jour de mon décès
mais l’envie reste intacte, représenter mes rabzas, black et blancs qui marchent avec le coeur blessé
mais c’est la street ma gueule
que la flicaille aillent s’faire baiser
nous c’est chourave, bicrave, kourave
fumer, tiser, poulet braisé, ouais
encore un album de baiser
quelques propos vulgarisé
la pute de l’élysée scandalisés
les canines bien aiguisés, sa roule des oinj pépères posé
ont vit les uns sur les tres-au comme sur des lits superposés
j’ai besoin de vacances, de hollydays
j’suis affamé comme t’as pas idée
la pauvreté nous à soudés
la richesse à dessouder toute la famille hallyday
les ches-po sont fait pour ce remplir
les illes-cou pour se vider
encore du bien à accomplir
prions que dieu nous accorde la guidée
amine
ouais j’ai peur de la mort souvent dans mon dos je la pressant arriver, décidé
mais dieu merci j’suis encore là à brailler mes conneries pour te faire partager mes idées
j’fait cogiter la jeunesse agitée avec des vérités que tu ne verras pas au jt
si tout salaire de travail est mérité pourquoi nous parents connaissent la précarité hein
respect à nos pères hein
respect à nos mères hein
j’espère que pour eux t’es prêt à donner ta vie comme tu le ferais pour un terrain
si la vérité est blessante je vais te la rentrer comme une lame entre tes reins
j’veux pas d’la couronne si c’est pour avoir une chatte comme la reine d’angleterre
j’roule en clio comme en panamera avec des rats que tu croise pas à l’opéra
très peu de chose qui nous séparent comme une seul lettte entre mohamed merah et kad merad
les apparences sont trompeuses fausses comme derrière la caméra
de nos jour même le plus gros des fils de pute de skinhead n’a pas le crâne sé-ra (ouais)
dans la ve-ca du bâtiment encore un ancien du tiek’s mort d’une od
le sida est un châtiment mais les jeunes disent que la capote est démodée
les pieds dans le ciment pour décoller
les pet-ts mélangent le sprite et la codée
les rg voudraient savoir c’qui nous animent mais son du-per vu que le langage est codé
paris by night nous a vu rouler, roder
la ratp nous a vu la frauder
parfois la vie t’fait kiffer dans un film
donc les souvenirs sont comme la vod
j’me les rep-sse dans la tête pour oublier même si la peine nous lâchera pas comme les condés
j’ai traversé bien des épreuves comme les chicanos, le rio grande
pour négocier tu ne trouveras pas mieux qu’un canon scié gros, pour t’faire tomber une pluie de billets gros
j’vais les baiser mais reste hétéro
j’ai toujours un temps d’avance comme la météo
j’nique le cio j’arrive avec mes khos dopé à l’epo
j’vois ton équipe cavaler comme des sprinteurs
médailles de pét-sse autours du cou tah les jo
bang bang bang
c’est la thématique on fait cher-cra la violence comme une rafale sort de l’automatique
bang !
j’tenmène en virée dans ma tête tout est bre-som foncedé comme un rasta au herbes aromatiques
bang !
faut qu’on s’relève comme l’afrique
bang !
sur nos deux beuj comme des bipèdes
remontés comme une tre-mon, la pour remettre les pendules à l’heure jusqu’à big ben
ouais j’ai reçu une bonne éducation de la mama
et si tu le désires j’te vouvois
mais sous mon lit j’ai un fusil malpoli que si tu t’la raconte te tues toi
putain d’abord mais t’es qui toi ?
crois pas qu’sur mon sort j’m’apitoie
mais j’viens d’un monde dans lequel quand tu vois les gens trop sourires sa peut vouloir dire méfie toi
j’en ai plus rien à foutre de leur pitié
j’me déplace comme un fous sur l’échiquier
pourquoi tu m’regarde de haut comme les grutiers
si t’as percé mais qu’ta l’trou d’balle a requier
de l’amour seulement pour mes héritiers car un peu d’sous peut mettre fin à l’amitié
six pieds sous terre confiance aveuglé égale baisage illimité
sous les bastos du hood pet-t j’ai grandi en ce-fran
les lois ciste-ra islamophobes nous découpent en che-tran
tout l’monde sait qu’sa parlé arabe, wolof dans les ché-tran
j’veux voir les miens unis comme les états, mais nique sa mère donald pe-trum
tu veux un feat gros tu t’mange une pe-trem
tu veux la guerre gros tu t’mange une pe-trem
on est armés comme à los angeles pour faire cavaler les récalcitrants
on vient d’afrique comme l’or du vatican
stigmatisé comme les pires trafiquants
bientôt sur le cv faudra pratiquement que tu précise quand t’es musulman pratiquant
j’suis plutôt d’humeur solitaire – taire
mais solidaire sur le ter-ter
j’veux faire la diff y aura pas d’execo
j’suis seul en-tête sans co-leader
le temps défile à toute vitesse, je regarde le parcours j’suis scotché a l’appuie tête malgré la ceinture je sais que si j’négocie mal le virage et bah j’suis mort, dead direct, wesh
truc de gue-din rien d’anodin dans la mise en scène tout est écrit
à la tv tu t’accroche à des chaînes alors que l’esclavage est aboli
nique la police c’est dans l’métabolisme
l’argent peut faire plus de mal qu’un brolic
car tout s’achète comme la victoire de m-rs-ille sur milan et la tête de boli
ces fils d’alcooliques de schmitts me serrent quand j’fais ma balade à bord d’un bolide
dans la che-po une li-sses de billets couleur du maillot d’la fiorentina ou du valladolid
du liquide pour devenir un gars solide
souvent mouillés dans les histoires insolites
moi et mes acolytes ils nous manque une case mais pas la onzième du monopoly
sa fume la beuh comme des rastafaris
la tête voyage, les pieds restent à paris
trois quart du game à le nez dans la farine
en sous-marins suce des queues comme les marines
j’encule les supporters qui font des cris d’singes tout comme font les salopes du parti à marine
dis leurs à tous que leurs mères sont des guegnons comme l’arrière grand-mère à darwin
j’vois le respect partir en fumée comme un corps incinéré
si tu trahis tu vas payer car la vengeance est rémunérée
j’arrive d’en bas comme dans un go fast et j’aime voir la france d’en haut sidérée
si j’fais du pe-ra au cro-mi c’est que pour l’honneur et pour venir chanter la gloire cités khey
en attendant que la sentence de la muerte ne viennent délibérer
de tes problèmes t’en as marre, t’en as plein le cul comme celui d’une femme libérée
j’regarde marianne nous détester en lousedé
son coeur est froid comme la sibérie, mais cette pét-sse j’vais la hui sur mon sideli puis graille un steak en or comme monsieur ribéry
car le faciès est un délit dans c’ pays qui tolère la pédophilie (truc de fou)
lourds sont les casiers des refrés mais les avocats font d’ haltérophilie
j’ai pas grandi dans la soie ni la joie
pour s’adapter on opère au feeling
dieu nous a donner la foie mais merci pas comme cette tchoin de winter ophélie
j’ai la ge-ra depuis t-t-pe, j’te kiff à la folie si t’aimes pas les schmitts
j’pourrais t’en sortir des histoires dramatiques en période transitoire comme promis à la spip
j’essaie d’faire mon trou loin des biz, de la stup
ainsi va la vie à deux doigts de la stupeur
j’ai pas pris la route tracée par l’inst-tuteur
j’ferai pousser du sh-t si j’étais agriculteur
contaminés par le ce-vi, on est tous animés par des envies qui nous mèneront sur une trajectoire erronée
j’ai appris qu’le poids des erreurs pesait comme le poids des années et qu’ l’état pouvait nous briser comme une fracture du péroné
au fond du trou j’ai du ramer comme un geu-din pour m’évader
loin des sentiers mauvais tendu par le ble-dia et ses alliés qui nous pousse à faire des folies tout en gravissant nos paliers avec la faim et les moyens de nos instincts animaliers
j’vois pas l’avenir mais de la fin du monde j’en ai quelques visions comme cette salope de poupée barbés qui défendra la france à l’eurovision
mais j’te dis ça sans agressivité
j’suis hétéro donc sans p-ssivité
mais quand il s’agit d’humilier les arabes et les noirs leur victoire est facilitée
pendant qu’les riches regardent les vre-pau en gilets jaunes se faire martyriser
une fois la rue nettoyée vont festoyer en gilet lv sur les champs élysées
le monde du travail un putain de carnaval, tu vois tout ces gens déguisé prêt à t’niquer le couteau entre les lèvres sa donne un genre de grand sourire aiguisé
j’suis pas épuisée j’en ai encore d’la punchline abusée pour crever l’oeil de la secte illuminée qui adore les pyramides comme dans le désert de gizeh
j’regarde la jeunesse s’enliser au fond, qui s’alcoolise car le mal est profond
qui voit la lumière à travers une bouteille vu que la sobriété paraît bien bre-som
j’fumerais pas leur calumet d’la paix qui à réduit le peuple indien en dre-cen
j’préfère la re-gué car elle permet d’exprimer sans faux-semblant c’que tu ressens
car ton futur -ss-ssin peut dissimuler son ce-vi derrière un salam innocent
souvent la trahison arrive de blanc vêtue et repart les phalanges entachée pleines de sang
la vérité dans la bouche mais je n’suis pas un enfant
les maisons de disques maquillent les ânes en pur-sang pour les faire courir à longchamps
ton rappeur n’est pas méchant, il fait juste du rap d’adolescent
il sait qu’en feat j’suis trop puissant que j’vais lui refaire les dents comme didier deschamps
[outro]
la hyène 9 minutes 45
pour le 9.4 5 double zéro frérot
champigny-sur-marne frérot
ont viens perforer les enceintes
bang bang bang !
tony beat trap à la prod
eh ouais ma gueule
on fait du vrai pe-ra frérot
on s’en bas les couilles du succès, tout ce qui va autour
c’est pour les gens vrais la famille
pour les gens qui me soutienne ou pas c’est pareil
pour tout les gens incarcérés ou à l’hôpital malade
tout les gens qui traversent des mauvaises phases
faut bien qu’on essaye de servir à quelque chose la famille
bon voilà moi j’donne mon pe-ra pépèrement, simplement et humblement, parce qu’on es est rien la famille
on est tous destinés à crever
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