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lirik lagu keroué - signes

[paroles de “signes”]

[couplet 1]
j’ai beau chercher, y a plus rien qui m’arrête
et mon niveau je le mérite bien
te fatigue pas à nous courir après
faudra explorer plusieurs méridiens
pas né une pièce dans la main, je cherche à décrocher la grande ourse
grailler l’entièreté du gratin, déménager dans la cambrousse
manque de recul en fin d’journée, j’roule sans même savoir où j’vais
encore reparti de la ligne de fond, j’grandis, j’me dis: “qu’est ce qu’il est triste ce monde”
et si j’arrête j’me sentirais vide
piste de course n’est pas symétrique, ou c’est l’corps qui manque d’énergie cinétique ? j’sais a~p
encore à l’heure à laquelle les oiseaux s’mettent à chanter
pourquoi j’me sens vivant quand produit nocif baise ma santé ?
bagarres et pétitions efface les lettrages
belek à pas péter les plombs, toutes ces années commencent à laisser des traces
cartouche d’oxygène pour l’sommet si j’arrive à épuis~m~nt
dans l’commando sur la pointe des pieds pour éviter les bruits d’branches
j’y crois pas, mon taf c’est d’aligner des syllabes
un œil sur dieu et mes finances
j’ramasse quand même si la prise est méprisable

[refrain]
ils ont tenté d’m’empêcher d’shiner comme un vvs
mais comptez combien d’cases j’ai pas rempli hier
pas vraiment l’contrôle sur c’que mes doigts dessinent
des notes sur c’que ma voix réside, j’suis possédé gros j’vois des signes
c’est trop, j’peux plus les voir
c’est trop, j’veux plus les voir faire
c’est trop, j’peux plus les voir
c’est trop, j’veux plus les voir faire
[couplet 2]
meilleure défense, au final, c’est l’offensive, pour ça qu’j’avance pied au plancher
dans une démarche très ostensive, tout c’que j’fabrique c’est authentique
toutes vos remarques, j’les évacue d’ma tête, bien sûr j’me sers et j’prends pas l’cul d’la quête
préparation du combat sur namek, la première droite, à peu près sûr d’la mettre
deux mesures: c’est r’parti pour un classique
j’crois qu’j’me rapproche de la sagesse, fini d’gratter comme un produit abrasif
trop d’choses à faire dans la minute, ma vie rêvée je veux pas qu’on la prenne
la flemme ça agit comme un virus, et la plénitude j’connais pas son adresse
si j’le fais pas, qu’est ce que j’vais becqueter ? des années qu’j’ai l’estomac dans les talons
faut rendre fier mes deux frères et mes parents avant que l’échec m’ait détecté
plein de doutes comme un climatosceptique
à fond d’dans, j’y mets pas trop d’estime
la lassitude qui me frappe aux tympans
j’dois rester ouvert comme un parc au printemps, c’est tout c’que j’sais

- lirik lagu keroue

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