lirik lagu kenyon - plan b
[couplet 1]
on s’est croisé au beau milieu d’une foule de bavards
ange ou démon ? lequel a encore revêtu l’costume du hasard ?
elle avait tout c’qu’un homme désir : les formes, les rires
elle fumait très peu, mais s’vantait d’pouvoir encaisser l’rhum des îles
j’suis allé la voir, genre paisible
on a parlé, elle m’a p-ssé son verre, j’ai grimacé comme pris d’une mort terrible
bien qu’cette gorgée m’ait eu, j’ai quand même bu les autres
mes gars s’disaient : “t’as vu l’négro ?” m’voyant revenir avec son numéro
deux jours plus tard, on s’appelle, on s’lance des vannes, on arrête
et elle essaie d’savoir si j’me rappelle encore de sa tête
c’est qu’au troisième rendez-vous qu’on a craqué
embr-ssade, vêtement jetés à la hâte sur le parquet
merde… sensas’, genre sans blague
bien pire que dans mes fantasmes, j’lui ai fait l’effet semblable
mais elle m’dit bien : “renoi’, pour moi, t’es qu’un plan cul
j’ai trop souffert, remettons l’couvert, mais faisons ça sans plus”
[refrain]
et t’es qu’un plan b, un putain d’plan b
j’crois bien qu’ça devait s’finir comme ça
et j’crois qu’j’ai bien fait d’tenter
sans réfléchir et foncer dans l’tas
même si j’ai des doutes sur la tournure que prend cette route
j’me suis remis en boucle les disques de certains d’morceaux d’snoop
qui disaient de n’pas flancher
jamais, sinon j’vais m’foutre dans la merde
m’foutre dans le merde, m’foutre dans la merde
[couplet 2]
du coup, j’p-ssais chez elle, on fumait
ou j’grattais des seize, j’me rappelle des scènes
c’est jamais les semaines qu’on s’voyait
et elle me posait pas d’question sur les filles ou ma life
jamais triste ou d’bad vibes
j’fais mon biz’ et j’m’arrache
j’partais souvent sur un coup d’tête ponctué d’un : “a plus tard”
des fois, elle sourit, des fois, elle ne m’calcule pas
et moi, l’reste du temps, avec mes gars du square
on parle du rap, on broie du noir, bref, ça s’p-ssait pas plus mal
au bout d’un mois et quelques semaines à froisser les draps
sa manière de m’dire “au revoir” m’intriguait, m’a coinçait des fois
elle s’est mise à compter les heures
a différemment m’mater, puis était d’mieux en mieux sapée quand j’revenais comblé d’erreurs
puis, un jour, elle m’l’a avoué : elle devenait accroc
pourtant, mon pote m’avait prévenu : “sois un bon coup, mais pas trop”
comment vais-je faire pour m’tirer d’ce plan ?
m’extirper d’ce genre de business pesant
c’est si décevant
[refrain]
paroles rédigées et annotées par la communauté française de rap g*nius
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