lirik lagu kenny lct - ceux
chez moi y a ceux qui la jouent sobre et ceux qui font les fous
y a ceux qui font les forts et y a ceux qui donnent les coups
ceux qui rêvent de s’évader et ceux qui zonent en bas des tours
y a ceux qui ont jeté les dés et ceux qui attendent leur tour
y a les gars à la page et ceux qui font comme si
y a ceux qui font naufrage, ceux qui se sont endurcis
y a ceux qui prennеnt de l’âge et y a cеux qu’ont pas le temps
ceux qui parlent de voyage, ceux qui sont loin depuis longtemps
y a ceux qui le font pas, ceux qui font des efforts
y a ceux qu’on n’écoute pas et y a ceux qui parlent fort
y a ceux qui sont fatigués et ceux qui peuvent pas dormir
ceux qu’ont plus rien à manger et ceux qui se font vomir
chez moi y a des gens bizarres, des maquisards, des gens pas nets
des banlieusards et des mozarts du transpalette
c’est les beaux~arts avec les strasses et les paillettes
mais quand vient le soir, ça fout le bazar pour des barrettes
on évolue, on se rapproche
on parle plus, on se reproche
nos peines perdues
chez moi y a ceux qui se croient faibles et ceux qui sont puissants
y a ceux qui ont le temps et y a ceux qui sont pressés
y a ceux qui sont célèbres et y a les gens intéressants
y a ceux qui font semblant et y a tous ceux qui sont forcés
y a ceux qui sont conformes et y a ceux qu’ont pas de maîtres
y a ceux qui se transforment, ceux qui se contentent d’être
y a ceux qui réalisent et ceux qui savent que promettre
y a ceux qu’on idéalise sans vraiment les connaître
y a ceux qui sont tout seul, connectés sur les réseaux
ceux qui se font un réseau de peur de finir tout seul
ceux qui rentrent pas dans les cases, ceux qui complètent le puzzle
ceux qui discutent dans le calme et tous ceux qui s’engueulent
chez moi y a des voleurs, y a des gangsters, y a des bandits
des bricoleurs vestimentaires, y a des dandys
des beaux parleurs qui devraient se taire, on leur a dit
des haut~parleurs sous les bannières que l’on brandit
on évolue, on se rapproche
on parle plus on se reproche
nos peines perdues
ma ville elle m’a vu naitre, elle m’a vu galérer
elle m’a vu tout promettre, elle m’a même vu pleurer
elle m’a vu écrire des lettres sur les murs pour m’inspirer
elle m’a fait faire des kilomètres, elle m’a vu me libérer
elle m’a connu innocent et elle m’a vu pousser
elle a vu couler mon sang sur ses trottoirs défoncés
elle m’a donné un accent, elle a lu dans mes pensées
avec moi à cent pour cent, elle aimerait me voir percer
elle m’a donné, j’ai rien rendu
elle me connaît quand je suis tendu
elle m’a vu déconner, elle m’a vu quand j’ai trop bu
elle m’a vu m’empoisonner, elle a vu tous mes débuts
ma ville c’est un mouroir même en raillant elle est aigrie
rien n’est tout noir, rien n’est tout blanc, rien n’est tout gris
c’est le foutoir en attendant elle m’a compris, elle m’a appris
c’est mon miroir, mon prolongement, c’est mon abri
on évolue, on se rapproche
on parle plus on se reproche
nos peines perdues
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