lirik lagu kamikaz - el pistolero
[refrain] (x2)
on revient de loin ils ne peuvent pas s’imaginer
quand j’avais besoin tu n’étais pas là
si j’le fais pas moi, qui va y aller ?
faut charbonner des années suffit pas d’une matinée
si tu galères poto ne t’inquiète pas
si tu ne lâches pas ça va aller
[couplet 1]
j’écoute pas tes conseils, j’compte pas y aller mollo
les pet-ts ont les crocs-crocs, ils ont faim de doro
rien à foutre de facebook ou que tu me follow
besoin de personne on a tout fait en solo
a chaque son y’a du goût, c’est riche en saveur
ils ont la haine qu’on suce pas, ils nous font pas de faveur
c’est quand tu t’en sors que tu vois tous les baveurs
on a taffé dur, dur, dur labeur
ils en ont jamais -ssez, même s’ils sont millionnaires
la bac ne fait que p-sser, ils jouent avec nos nerfs
déter’ on réagit, tout comme un légionnaire
y’a celui qui agit et le décisionnaire
les alentours on sillonne, comme des zonards
on repère les brigades comme avec un sonar
parfois je traîne seul ou j’traîne avec des taulards
on se défend seul y’a pas de maître polar
[refrain] (x2)
on revient de loin ils ne peuvent pas s’imaginer
quand j’avais besoin tu n’étais pas là
si j’le fais pas moi, qui va y aller ?
faut charbonner des années suffit pas d’une matinée
si tu galères poto ne t’inquiète pas
si tu ne lâches pas ça va aller
[couplet 2]
tu n’as pas l’droit à l’erreur, c’est tolérance zéro
on se laissera pas faire tout comme des guérilléros
poto beaucoup trop s’prennent pour el mero-mero
tout l’monde a les crocs comme el pistolero
cache bien ton magot, y’a trop de pisteurs
si tu veux pas qu’elle cabre, surveille ta sister
ça fait des roues arrières debout sur le blaster
trop de pickpockets, hendek à ta cb master
chaque jour on survit, chaque jour nous bataillons
beaucoup prétendent être vrais, mais c’est des khatai
ça coupe des plaquettes, chaque jour nous détaillons
ça sort le canon, demande à moussaillon
ça veut faire -ssez d’thunes pour se tailler
quand t’as plus de conso, il faut ravitailler
depuis pet-t dans le cartable y’avait pas de cahiers
ça charbonnait capuché, au ghetto ça caillait
[refrain] (x4)
on revient de loin ils ne peuvent pas s’imaginer
quand j’avais besoin tu n’étais pas là
si j’le fais pas moi, qui va y aller ?
faut charbonner des années suffit pas d’une matinée
si tu galères poto ne t’inquiète pas
si tu ne lâches pas ça va aller
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