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lirik lagu kamelancien - tu sais comment ça se passe

[couplet 1: kara]
j’encaisserai plus les coups bas d’la vie sans broncher
a mon tour de trancher, de savoir sur quelle branche j’vais m’accrocher
je fui cette lumière qui me guide dans ce trou noir
j’exprime mes angoisses et mes espoirs mais sans trop y croire
c’est maladif ou plus fort que moi~même
a trop intériorisée on ce fais du mal a soi~même
donc on ce réuni, on écrit sur des tempo
on inspire qu’à des thèmes chaud
c’est sûrement dû au temps chaud, et au tension, au mal qu’on se fais en silence
hypocrisie ambiance, sali l’ambiance et créé une défaillance
depuis des années on lutte, on cri, on pleurent notre haine
depuis le siècle dernier on vit toujours les mêmes problèmes
de toute façon ils en ont rien à foutre de ce qu’on dit, de ce qu’on peut penser
car les choses ne font que de se corser
par ce que l’avenir nous tourmente
notre rap tourne en rond comme sur une putain de plaque tournante
arabes, noires, tous les mêmes histoires
on connais la chanson des menottes et du purgatoire
t’sais quoi, faut en donner pour tout le monde, pas se mettre dans l’erreur
savoir ranger son costume de terreur
j’ai pas de limite j’suis venu faire vibrer les gens
qu’apporte le riddim [?] sans argent
y aura toujours de quoi vexer babylone
ghetto personnage, notre style fait peur aux personnes âgées
trop longtemps dévisager, arrogant et engagé
[?] les putes sont à dégager
y a pas moyen de nous mettre sur pause
c’est toujours la même chose
à chaque démo la même cause
[refrain x2]
tu sais comment ça se passe
y a toujours une bonne raison, cause
qu’on bloque sur les mêmes choses
pas de trêves tant qu’on n’aura pas gain de cause
nos ghettos ose, dose quitte à vous overdoser

[couplet 2: kamelancien]
on m’a dit kamel tu parles pas assez du ghetto, tu parles pas assez d’la cité, tu parle pas du quartier
j’ai répondu: qu’est~ce que tu veux que je te dise, tu sais comment ça se passe, moi j’suis bien dans mon impasse
moi j’suis toujours là, invité dans les fêtes, invité dans les problèmes, invité quand ça parle du prophète
tu sais comment ça se passe, le groupe 1 n’aime pas le groupe 2, le groupe 2 déteste le 1 et y a le groupe 3 qui fait en sorte que les deux ne se parlent pas
des fois ça fini mal, des fois ça fini pas, j’compte plus le nombre de mecs qui sont venu me voir en me disant kamel j’me suis mangé une carotte ce soir
tu sais ce que ça fait 1 kilo d’schit de plus les retrouver, le mieux tu sais quoi, le mieu c’est d’arrêter, c’est ce que j’ai fait
et j’me sens bien comme dit l’encens, tu veux savoir comment ça se passe, vient voir l’ancien, il t’en parlera pendant des heures, d’ses épreuves d’ses erreurs
c’mec là il a fait sourire l’horreur, tu sais ce que ça fait de voir tous ses potes se marier, se tirer, j’suis content et triste comme leur re~mè
sans stylo, juste avec des gestes tu m’comprendras, le style de vie, direct t’y adhèreras, ya rien qui marche, tu sais comment ça se passe
dès que t’entame une démarche, tu te rétame à cause d’un rapace

[refrain x2]
tu sais comment ça se passe
y a toujours une bonne raison, cause
qu’on bloque sur les mêmes choses
pas de trêves tant qu’on n’aura pas gain de cause
nos ghettos ose, dose quitte à vous overdoser
[couplet 3: komadaddy]
?

flow coup de tête et tes lèvres embrasse le bitume
j’évite les coups de couteaux et les coups de crasse, les coups de hache
vivre dans une cité tu sais comment ça se passe
nos cœurs se plaignent, nous on s’engrainent pendant que nos mères saignent
ici tout le monde sait que même les étoiles s’éteignent
à part le diable qui te fais la bise personne te sponsorise
ici beaucoup pète le champagne cousin quand t’agonise
normal qu’ les coups de feu remplace les coups de ceinture
sa passe du vol à l’étalage au vol de voiture
(la bac te filoche a la trace) cent kilos la passe, a la final cousin tu bois la tasse
ton assoce meurt après une rotte~ca, et tu noie ton chagrin dans d’la vodka
l’amour fais l’anorexie mais personne va voir le psy
égorgé par la misère v’la ce que dis l’autopsie
je sais comment ça se passe donc j’avance sans douter
flambe et j’te nique ta mère, moi j’m’en bas les couilles d’où t’es
entre amis ça s’escroque comme si c’était une tradition
ça sent la haine, la jalousie et la trahison
pas moyen de se replier, ça fume pour oublier
dans le dos une équipe solide histoire de pas se faire plier
tu sais comment ça se passe h24 mélancolique
et quand la déprime parle nombreux finissent alcoolique

- lirik lagu kamelancien

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