lirik lagu jupiter grandetacherouge - horus
j’ai construit des grands piliers en métal dans mon crâne
pour me protéger de la ville et puis rester loin de ceux qui parlent
j’avais fait le tour de ces pitres, c’est des connards sous la surface
je me sens seul depuis des piges au fond de mes pensées qui s’écrasent
comme les vagues du côté du scaphandre où pourtant y a pas d’eau
j’ai frôlé tout l’océan mais j’ai bu qu’au lavabo
j’ai brodé quelques prods, j’ai juste essayé que ce soit beau
j’ai trouvé ce qui donne à la peine le goût de chamallow
j’ai p-ssé cinq jours dans l’appart’, il faut que je me balade
j’écoute pas quand ça parle, je regarde le temps qui p-sse
elle me demande “et toi ça va ?” ça va comme d’habitude
et d’habitude je dis “ça va”, donc j’imagine que ça va
je sors, je me balade sur les quais, j’inspecte les alentours et les têtes
je voudrai capturer le mal du siècle mais j’attrape que des insectes
avec le temps les amis s’éloignent comme les mamelons d’une obèse
deviens le pire toi même et vois qui te suis, c’est comme ça qu’on opère
je me sens seul, dans cet appart, dans cette ville
comme la planète dans le cosmos
tout le monde est aveugle je rêve de l’osmose
pour changer jamais trop tard
j’ai un coup de barre
j’ai pas de vrais amis, ça tient qu’à moi, je leur dis jamais quand ça va pas
j’ai trop peur d’être un poids, je sais que les gens te lâchent dès qu’ils ont le droit
j’apprenais que les hommes sont des lâches, t’apprenais l’alphabet
donc qu’ils m’acclament ça va pas me calmer
depuis que je suis parti ils ont fait que parader
ma mâchoire elle va se détartrer
lentement j’apprends à ramer, j’attends la marée
je vais revoir les bons potes, les autres on va pas se parler
dans ma chambre je deviens fou
ma pensée c’est une interview qui s’arrête jamais, jamais, jamais
je parle tout seul parce que personne m’écoute
alors je fais des sons, j’essaie de dire que j’ai de la peine
ils me demandent quand ça sort la suite, c’est déjà ça
quand ils m’ont dit qu’ils aimaient la première tape
je me suis senti fier comme avant jamais
je suis le dernier humain sur la planète
les dernières gouttes dans la canette
je mets une brindille devant le soleil
je ferai de l’ombre sur toute la terre
le bossu de la cathédrale vient de finir son magnum opus
c’est dix-neuf piges que je regarde un ciel qu’a pas de fin p-ssées nos vues
alors je prie la gravité, de jamais me lâcher dans l’horus
j’ai le vertige à l’envers, maman j’ai peur du vide au-dessus (hey)
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