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lirik lagu john s & myk - self made

[couplet 1 : john s]
je me sens comme une météorite dans l’esp~ce
comme un mail important perdu dans tes spams
comme un ange du jugement dernier comme décrit dans les livres
j’sais pas où j’vais mais quand j’descendrais sur terre, oui, ça va faire mal
j’veux pas m’perdre dans les strass et paillettes
ni dans la drogue dure, ni dans les spasmes qu’elle donne
tous en mode “this is my spot !” mais n’connaissent pas sheldon
j’te raconte pas l’del~bor, j’te raconte pas mes anecdotes
pourtant, on pourrait en parler
on jouait des coudes pour gratter une place à un open mic
mais à quoi bon vu que personne n’écoute ?
on revient de loin avec la team, secteur vii dans les rues d’paname
c’était pas pour les open bar
et trop peu l’savent, c’que ça fait d’tout perdre sur un coup d’tête
surtout quand c’est pas la sienne
pourtant, c’est tout bête
courir après les autres, ouais c’est plus la peine
ni après les fans, ni après les femmes
on préfère s’en lasser plutôt que d’s’enlacer
plus rien n’peux m’défaire comme une paire de chaussure sans lacet
c’est dur comme remonter l’moral d’un frérot tombé dans la c
mes coup d’blues ont un goût rouge comme le sang
mon courroux sur ces pseudos gourous, j’donne le sens
frérot, j’suis qu’un zoulou qu’a les crocs comme un urukaï
les crocs comme un urukaï

[pont : john s]
j’préfère rester sombre dans mes sons
car dans les ondes je sonde de nombreuses ombres s’fondent dans mes songes (il faut qu’je rêve)
pourtant, je reste dans l’ivresse de mes doutes
quand j’vois que diverses sont les fautes et qu’y’a plus d’dix versions des faits (c’est tous des putes)
je n’vois qu’des démons en automne
mais en hiver sont les frères (ouais)
au printemps, mon âme est monotone
faut qu’on hiberne en été, putain, j’peux plus
taffer, ramer, rapper, pour que dalle, voir passer l’année (toujours)
m’armer d’patience, frapper avec talent, cramer ma chance (la force)
j’répète, j’répète toujours les mêmes erreurs
toujours les mêmes (j’répète, j’répète)
fallait pas vivre, fallait pas naître, fallait admettre ses torts

[refrain : john s]
depuis l’époque, on est des self~made (self~made)
tu sais pas c’qu’on a vécu dans cette merde (cette merde)
face aux coups d’putes, non, y a plus de fair~play (fair~play)
squad encaisse les coups mais n’sera pas sonné (sonné)
depuis l’époque, on est des self~made (self~made)
non, ce monde ne sera jamais sauvé (sauvé)
méfie~toi de ceux qui te paraissent honnêtes (honnêtes)
squad encaisse les coups mais n’sera pas sonné (sonné)

[pont]
frérot, on est “hard to knock”, frérot, on est ” hard to knock”
frérot, on est “hard to knock”, frérot, on est ” hard to knock”

[couplet 2 : myk]
ici, tout devient digital
j’sais qu’j’aspire à autre chose depuis l’époque des digimons
on a les clés comme dj khaled
j’suis devant les portes du dojo, j’connais bien ce digicode
yeah, j’ai la force pour tout défoncer comme un héros dc comics
quand faut baiser ce rap français, c’est toujours mes khos qui s’y collent
elle revient à moi comme au gin tonic, si tu la baises plus que moi, p’t~être que t’as le zizi molle
seven milice, on s’affilie, deux mille ze~dou jusqu’à l’infini
j’ai eu mon crew avant ma cb, on a ridé toute la city
on limite nos limites à l’époque où tes rimes comptaient plus que tes gimmicks
longtemps qu’j’cuisine la substance, j’ai tous les ustensiles
c’qu’on a donné pour l’ons, qu’est~c’t’en sais ?
j’sais pas si j’ai l’niveau escompté, mais j’ai d’la vrai cons’
j’veux toute les réponses si ça ne reste qu’une question d’blé
j’aurais le cœur en chantier
tout est plus beau en rêve, c’est peut~être moins beau quand t’y es
j’écris en quantité, crois pas que le rap, c’est une bonne planque
y a pas de bonnes banques, y’a qu des bon banquiers

- lirik lagu john s myk

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