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lirik lagu jarod - un fleuve tranquille

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[couplet 1]
la vie,un fleuve tranquille,à c’qui parait
j’ai jamais pigé pourquoi la rue s’est encré dans ma tête
même avec de la distance j’éprouve cet entraînant mal-être
j’sais comment j’vais terminer sans avoir consulter les cartes
j’aimerais comprendre la religion mais le béton m’en écarte
la vie n’est qu’une étape cette vérité peu l’ont compris
la crise c’est qu’on écrit nos cris sur feuille même en zon-pri
l’état nous propose des barreaux et les policiers des baffes
nos vies c’est une carotte pour une fois j’veux qu’le justicier débarque
taper des barres à longueur de temps nous saoulent
tu comprends qu’l’espoir se cache il s’est noyé dans la foule
les larmes coulent dans nos crânes mais dép-ssent jamais la pupille
faites un geste pour nos cités,nos rue j’vous en supplie
j’ai trop opérer trop guetter ces plaques falsch
les condés rôdent et font des rondes sans s’douter qu’nos blagues fâchent
en bas les mecs règlent leur problèmes avec un 6-35
dans nos ghettos les mères craquent,parce que les fils rendent dingue
j’ai demandé à dieu pourquoi la vie c’est pas facile
pourquoi cette merde? pourquoi tu t’fais baisé si t’es docile?
pourquoi la drogue?pourquoi j’suis responsable d’la mort d’un frère?
pourquoi tant d’hommes sur cette terre ont baigné dans la misère?
pourquoi j’songe à chaque instant?pourquoi les putes jac-ssent tant?
pourquoi aux states la vie est chic mais pas au pakistan?
tant d’question aux quels j’ai pu forgé mes réponses
en fait on veut les roses parce c’qu’on a grandi dans les ronces

[refrain]
il paraît qu’la vie est un fleuve tranquille
peut-être mais pas dans ma ville
j’ai toujours voulu savoir quand les grands nous parlait
c’qui les r’tardaient,c’qui nous a fait partir en vrille
nos soucis sont des pêchés qui blessent et puis laissent des traces
mais avec le temps tout s’efface
dans nos rues les enfants br-ssent des li-sses et puis baisent des t-sses
se l-ssent ambiancer par les gens d’en face

[couplet 2]
la rue m’a bercé puis m’a baisé en décalage
avec le monde cousin guette un peu mes versets, le pire c’est:
qu’on vit toujours en marge, qu’on vit en bas les tours en cage
qu’on a la rage, qu’on devient barge, que notre vision du globe est large
“marche que pour la monnaie”, même le plus sourd la connaît
ca tourne la tête c’est comme l’alcool j’vais p’têtre un jour m’abonner
j’pense qu’à l’euro,aux phones aux mercos
j’ai un problème,putain j’ai un billet dans l’cerveau
j’suis toujours rester correct envers mes frères
j’me suis fait entuber j’crois qu’c’est pour ça qu’j’suis dans les affaires
les pires baltringues sont celles qui parlent trop
les vrais s’taisent la vérité s’cache quelque part gros
j’vois tellement d’choses du haut d’mon 16ème étage
la peur c’est c’que l’ghetto m’a laissé en héritage
l’amertume plane au d’ssus d’mon âme malgré mon âge
mon esprit n’est pas tranquille c’est pour ça qu’j’ai noirci des pages
17 piges,j’aperçois même pas l’début du tunnel
avec toutes mes conneries l’sheitan m’a pris sous ta tutelle
les histoires d’amour nous saoulent mec on a autre chose à foutre
faire durer une relation c’est comme danser sur une poutre
j’ai l’impression qu’j’suis un voyou depuis qu’on a pris mes empreintes
j’ai l’impression qu’jsuis un homme depuis qu’j’ai mis cette pute enceinte
j’connais rien sauf le bitume ma culture c’est les halls
la france a un souci pour moi c’est pour ça qu’j’suis plus à l’école
le rap c’est tout c’que j’ai su faire de bien depuis qu’jsuis môme
j’ai jamais été fort en rien j’ai d’la misère dans les atomes
7-5 homicid c’est un délire qui m’fait rêver
challah qu’on finisse dans les bacs avant qu’la bac viennent nous soulever
j’maudit mes souvenirs à part d’ceux d’l’époque du bac à sable
le centre arée et l’foot ça c’est un délire inc-ssable
ma plume transcrit les travers de mon âme
c’couplet c’est pour que chacun prenne conscience du drame

[refrain]
il paraît qu’la vie est un fleuve tranquille
peut-être mais pas dans ma ville
j’ai toujours voulu savoir quand les grands nous parlait
c’qui les r’tardaient,c’qui nous a fait partir en vrille
nos soucis sont des pêchés qui blessent et puis laissent des traces
mais avec le temps tout s’efface
dans nos rues les enfants br-ssent des li-sses et puis baisent des t-sses
se l-ssent ambiancer par les gens d’en face

[outro]
la rue m’a bercé si j’avais su
qu’un jour un pote m’aurait déçu
j’aurais pris des directions différentes des ponts différents
des gens qui tuent,p-ssent et n’ont rien reçu
nos vies sont des sursis j’ai appris à mentir
c’est le vice qui m’a fait grandir
chez nous l’amour est un c-sse-tête, la haine nous inspecte
mais le truc c’est qu’on est tous nés pour mourir


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