lirik lagu intouchable - à l’ancienne
[intro]
eh mon gros, si on s’tapait un délire à l’ancienne ?
mafia africaine, enfants big grands voyous
ouais gros, ouais gros
de jacques cartier au demi-lune zoo
joinville, le vingtième, aubervilliers
toutes les cités, ouais gros
[couplet 1 : demon one]
eh yo un-deux test, intouchable est de retour
je quitte la rue je sors, l’underground a fait de moi un vautour
pas besoin que j’me prends la tête à faire un dessin
sur l’terrain, j’ai toujours agis en sous-marin
c’est dans les caves de la cité
qu’j’ai commencé à composer mes premiers textes
à l’époque j’ai débuté avec m.s
puis s’est formé le intouchable
dans les bas-fonds à jacques cartier
à choisy dans les entrailles où seul le business peut percer
puis las là nous a rejoint, j’me souviens on était trois
unis comme les doigts d’une main
et dans les concerts on chauffait ça
à l’ancienne on kiffait trop
dès qu’on avait l’studio on allait à la radioo
avec l’équipe et les potos
c’est aussi à cette époque qu’a commencé à s’former l’union
celle que aujourd’hui tu peux appeler mafia k’1 fry
par la suite mamad et dry se sont joints au collectif
tout l’monde voulait qu’une seule chose
c’était monter une équipe solide
en c’qui m’concerne ça fait dix ans
que j’écris et que j’y crois
j’crois que c’est maintenant
sur ma carrière qu’j’vais faire une croix
mais bon, comme rien n’est jamais acquis d’avance
ce n’est qu’par -ssurance
si un jour tu vois qu’j’prends mes distances
[couplet 2]
moi j’lèche pas ton pet-t beriz, s’accroche à la mairie de paris
si tu veux clasher, ok gros, prends les paris
franchement et honnêtement
ça fait trop d’temps qu’j’attends cet instant
(ouais gros, ça fait trop d’temps qu’j’attends c’moment)
c’est kery james qui nous a fait continuer l’combat
c’est même grâce à lui que intouchable est encore là
alors en auto-prod on a sorti notre premier maxi
intouchable cl!ck au nom de tous les points sur les i
puis se sont suivis les featuring et les freestyles
donc xxx c’morceau qui rappe mes timbales
et si tu la connais, on a commis un hold-up
on fut princes de la ville, d’la cité et même des blocks
aujourd’hui, je sais c’qui s’p-sse et je dors plus
j’vis comme un champion et j’reste comme au début
à la sortie de notre album, j’garde encore plus la force
de continuer, t’étonnes pas si le 9-4 monte en force
beaucoup d’jaloux ont tenté d’nous mettre des bâtons dans les roues
c’était bien pour ça que maintenant j’irai jusqu’au bout
pour tous les détracteurs, qui voudraient qu’on coupe le moteur
vas-y va leur dire qu’ils n’sont pas encore à la hauteur
pour ceux qui nous soutiennent, nos familles et ceux qu’on aime
pour la mafia africaine, de m-rs-ille jusqu’au vingtième
j’oublie pas ma ville, mon berceau, choisy-le-roi
finir comme un roi, t’inquiète pas aujourd’hui j’y crois
[couplet 3]
j’ai plus seize ans, vingt-cinq ans maintenant
sur ma route j’en ai perdu d’mon contingent
(allah y rahmo mustafa)
c’était un vrai hip-hop soldat
k-ssim, serge, n-sser, des vrais grands frères de rue
j’arrive pas à l’croire, dix ans déjà qu’vous êtes partis
moi j’fréquente plus l’parti
car les martiens d’la maison hantée sont devenus obscurs
donc j’attends la lumière
j’suis l’homme devant c’métro qui attend les siens
puis la réalité survient
ici plus personne n’y vient
j’remonte la cannebière jusqu’au local des btf
peut-être que là-bas j’y trouverai quelqu’un
arrivé, la femme de ménage me dit
qu’ça fait sept ans qu’ici s’y fait plus rien
il reste aucune trace d’leur p-ssage
de ces soldats du hip-hop, ces hommes de terrain
[couplet 4 : rohff]
je viens de vitry-sur-seine, 9-4-400
comme à l’ancienne, on est toujours présents
on est pas des zulus, le rap on a ça dans l’sang
mais bon sang, qui sont ces mecs qui donnent du bon son ?
qui déchirent autant rap social qu’en freestyle ?
hardcore, parle-nous jack, rien à foutre si les filles s’taillent
dans la rue on t’attend au tournant
dans l’rap on t’attend en tournée
comme dit mokobé, celui qu’j’ai connu l’premier
avec rim’k, a.p, on formait les d.s.f
détenteurs du savoir-faire
et ça y’a qu’nous qui savons l’faire
quand on pose, on t’dose, v’là c’qu’on t’propose
pendant dix piges on a mis au point cette bombe qui t’explose
souviens-toi ideal j, ‘ficial sur rap line
“danse avec moi”, pour les b-boys c’était l’flatline
après lionel d qui met des samples au bled celui de l’mc
mafia k’1 fry gros, nous voici
déjà tout pet-ts on -ssistait aux défis
au chapelet, on frottait les xxx des filles
à châtelet, on traînait le jour comme la nuit
aujourd’hui j’ai plus qu’ça à faire
j’vais chez moi quand j’m’ennuie
on avait beau être polis
pour l’voisinage on était des délinquants
rebeus, renois avec att-tude, tout c’sacré boucan
déjà au-dessus des lois, futur ennemi pour l’public
on était pas riches, on faisait nos biz’ comme xxx, la ‘sère
à l’époque xxx j’ai pas qu’mon ak, mais j’ai sorti un lazer
code de l’honneur fait peur aux enfants d’cœur comme freddy krueger
à la première écoute sur des boomer, ton wrex meurt
ouais, j’vois d’plus loin c’que tu vois d’ta fenêtre
ton amitié sur internet enfoiré, jeune … va t’faire mettre
[couplet 5 : mamad]
fraîchement sorti, m.a.m.a.d du vingtième
s’exporte, s’est fait d’nouveaux amis
alliés, à la mort, à la vie
on vous l’dit au foolies, on a fait des folies
des fois ça plaquait, des fois ça tirait
on a fait des tonneaux, maintenant j’roule en clio
le hip-hop on devance, les femmes font des avances
maintenant on a grandi, fini d’jouer les bandits
[couplet 6 : boss one]
depuis tout pet-ts on squatte les caves de la té-ci
jusque tard la nuit, quand circule la bac de nuit
les ennuis, ainsi qu’les soucis nous on suivi
mais sache quoi qu’il en soit que leurs lois sont contre nos choix
mais la toute première fois, où j’pense avoir posé ma voix
c’était bien sûr sur l’morceau “on débarque sur toi”
par la suite mon frère ali m’a forcé la main
pense à aller toujours jusqu’au bout dans cette vie de chien
puis enfin, du ste-po on est p-ssés au studio
montrer qu’le niveau des mafiosos n’a guère de rivaux
mais les mythos croyaient qu’les cainfris avaient un réseau
ainsi qu’la police qui venait c-sser les couilles dans l’ghetto
eh poto, si tu kiffes aujourd’hui, l’style au micro
dis-toi qu’à l’ancienne mon équipe faisait pas d’cadeau
[couplet 6]
demande à ceux qui s’la jouent où ils étaient hier ?
demande-leur où ils étaient quand le rap scellait nos sorts
j’me rappelle encore, c’était si fort
une station d’métro comme qg, des journées p-ssées à militer
des regards méprisants nous fixaient
j’avais beau leur dire qu’ils comprenaient rien
que l’rap c’était l’avenir, ils m’prenaient juste pour un zinzin
riaient en coin, j’m’en battais les couilles
dans mon monde j’étais pas un mix sur les mx, dmx, des mox
à force de persévérance, aujourd’hui j’suis là
j’rappe à l’ancienne, aussi bon qu’l’était au ballon roger milla
traverse les foudres avec la folie d’smith
rappelle-toi comment on travaillait le cerveau des miss
dédicace pour tous les crews, les cliques et posses
tous ceux qui avaient foi de m-rs-ille à paris
dans tout l’pays, mais là ça foire
où sont p-ssés les frères qui ont fait avancer l’histoire, dis ?
le rap xxx mais en l’occurrence
quand on s’impose à la concurrence papi
et en puissance, faut qu’ça avance
avec le trois’ devenu intouchable comme leur groupe
on fait kiffer les mômes autant xxx
[outro]
intouchable
trois’
moudjo
r.o.h.f.f
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