lirik lagu inglourious bastardz - déambulation
[couplet 1 : m-etik]
on avait des jeux fatidiques, là les yeux d’nos mères
ont vu remplacer les feux d’artifice par les feux d’forêt
l’époque d’où j’parle est changeante
la drogue douce p-sse les tendances, j’ai peur pour ma descendance
alors pourquoi faire semblant et ne rien leur dire, hein ?
a l’heure où je vois que l’air ambiant est toxique
mec j’déambule dans les vieilles villes
j’apprécie c’thème même les gens dans les embûches
ils les enculent sans les prévenir
j’vois les chard-clo faire la manche, une atmosphère navrante
en 2012 ouais on est tous des marionnettes savantes
conseil : ravale ta langue, on saigne déjà de la tempe
putain avec leur son on sait à quoi s’attendre
j’crache voyant l’écart des gens sans permis
je rappe pendant que je marche croisant les regards des enfants terribles
j’les vois chanter en buvant, bagarre, danger, ambulance
mais j’ai compris, j’peux pas les faire changer en déambulant nan
[couplet 2 : 10vers]
j’fais les 100 pas comme un lion en cage
et si j’déballe toutes ces conneries c’est que l’pilon m’en parle
10 ans dans l’rap fiston, je m’en tape d’être à la hauteur
tu sais j’suis qu’un bâtard et je t’expose juste ma vision d’en bas
schizo’ sans gloire, du genre à bavarder seul
pour survivre, y’a plus qu’la rime, frère j’me pavane des heures
dans les rues de ma ville, [malade même ma feuille de mission dans l’sac ?]
j’ferai parler d’moi avant qu’ils foutent à la trappe mes oeuvres
la vitesse est rude, j’ai sorti la brique de ces murs
déambule entre les putes, la cr-sse et l’ami belzébuth
j’ai dû choisir mon camp parmi ces quelques trucs
séquestrer la chance pour la forcer à m’faire ses gâteries qu’elle fait plus
j’ai que ma clique de sûr, loin d’ces sales fils de pute
j’resterais le même, si ils veulent qu’ils me tombent à 10 dessus
j’ai l’habitude de rue, à chaque biture de plus
j’me sens revivre frère car toutes ces choses qui m’animent plus me tuent
[refrain : furax]
a l’air dans la ville les bras ballants, allez j’y fais un tour
mais mon navire n’y jettera pas l’ancre, un tour
et puis s’en va comme dirait l’autre
et pour oublier xxx
allons galérer dans la ville, cri, décès, meurtre
trou, par des vitrines, crs, émeutes
encore un tour et puis nachave parce que les vrais m’entendent
faut-il que je m’acharne ? est-ce que j’ai vraiment le temps ? vraiment le temps …
[couplet 3 : neka]
fonce-dé j’avance la voix serrée
mais la vie ne m’apprend rien des
cris et des sos, tentez rien on est 13 sur la voix ferrée
carotter par le vendeur de larmes, surpris dans le bourg
mais le prix xxx secondes dans la grandeur de l’âme
c’est parti en vrille, l’échange standard se fait trop tard
mais les gens changent de trottoir le soir quand on arrive en ville
j’en entends les gifler, c’est tentant
mais y’en a tant et en même temps, j’en entends d’autres réciter l’évangile
mais les gens flippent, moi d’même de me retrouver sans sh-t
je préfère sortir d’une soirée bourré et me faire tatouer mon chibre
j’suis pas tombé dans l’cidre, j’me fous d’épater les gens ivres
d’voir un vigile faire claquer les dents, éclater les gencives
xxx zen baissé pour des trèfles à quatre feuilles
tu voulais nous blesser mais ma détresse n’a pas de seuil
enculé ne me teste pas, je gueule et ne suis pas ténor
si le rap est mort quand j’déambulais, je ne conteste pas le deuil
[couplet 4 : furax barbarossa]
a la télé un homme couvert de sang s’agrippe aux missiles
dehors les sirènes chantent la mélodie d’un triple homicide
la fille d’en bas fait des horreurs de son corps
donne le sourire à son mac et fait le bonheur de son coffre
ecoute j’ai vu des frères s’en sortir c’est rare, je sais mais
aussi rare que toutes ces fois où j’leur ai dit qu’j’les aimais
puis j’ai perdu mes nerfs aux urgences, sa race
il a plus d’jambes et face à la rue qu’une chance et ça rate
hé tu crois quoi, nos pet-ts tuent par là
voilà pourquoi j’allais chercher ma pauvre mère à la sortie du parloir
la rue est bénie, les clochards mentent
mais elle va perdre la vie après avoir entendu “rhooo !! t’es trop charmante”
ça va hurler si t’as facebook
mais tu vas jouer comme ce soir, les caisses vont brûler si la tess bout
j’suis sourd aux messes b-sses, j’entends plus que les porcs qui ricanent
donc je vous laisse et j’déambulerai sur une prod lyricale
[refrain : furax]
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