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lirik lagu iam - stratégie d'un pion

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[akhenaton & freeman]
tel qu’on le voit, l’échiquier du monde est complexe
chaque jour est un combat dans c’contexte
le constat c’est l’adaptation à chaque cas de figure
comme l’eau, l’infiltration dans chaque fissure
pour former un torrent, qui arrache la moisissure
et souligner, la supercherie de pas mal d’invest-tures
on appelle ça une verbale insurrection
la stratégie d’un pion

[shurik’n]
j’reste basique, feuille blanche et stylo bille
silencieux et subversif
cherche pas l’éternel dans tout ce qui scintille
je suis qu’un loustic, comme tous, chantant les siens
un de plus du banc de pierre
a l’abri de verre
qui traque les pères dès 5 du mat
rien à battre comme d’hab, ni flingue ni batte
fidèle aux pactes, le doigt toujours dans l’opaque
sans briguer le fauteuil du monarque
y’a pas de lauriers ni de place dans les musées
pour ceux dont je narre les hauts faits d’armes
coureurs de fond en guerre contre le sablier
c’est peut être que de l’encre et du papier
je suis peut être en train de m’égosiller en vain
mais l’effort n’l’ai jamais
ça j’l’ai vérifié donc je récidive même ligne même directive
l’amour des miens en bouclier et ma musique tatouée sur les tripes
c’est le prix de mon privilège
a chaque flèche mon fardeau s’allège
et pour que l’orage s’apaise faut que libère cette rage qui me ronge
rugueux à souhait je maintiens mon art belliqueux
fonction première dire les choses quitte à déplaire
tant que j’ai l’aval de mes pairs
moi j’suis qu’un rescapé, un ex-prisonnier du camp des oubliés
j’peux pas jeter ça aux oubliettes, mon reflet ne me le pardonnerait jamais
rime et son déployés, prêt à guerroyer
regarde le paquetage tu verras rien briller par contre le sabre y est

[refrain : shurik’n]
j’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écrits
mais l’cœur commande à la main, à chaque heure mon âme l’écrit
loin d’ce brouillard, mon regard s’étend jusqu’à l’infini
scrutant le quotidien je vis donc je vois donc je dis

[akhenaton]
le rêve est interdit, les perspectives merdiques
nos plantes grandissent dans cette terre où mentir est permis
ce sont nos instants d’vie, des actions instinctives
drôle de dialogue laissant une part énorme à l’invective
je n’vis que pour les miens, et qu’pour leur protection
j’dénude mon cœur, marque suprême, de ma profonde affection
la stratégie d’un pion, la tragédie d’un lion
qui s’couche dans l’buisson épineux, cerné par les fusils, blessé au
flanc j’chante ma musique, grand songeur abusif
ouais c’est pour ceux qu’ont pas eu d’chance, et turbinent à l’usine
peu jouent la série a, c’est vrai quoi ? qu’est-ce qu´il y a ?
entendez ça et percevez le comme un prélude à la guérilla
pour tous ceux qui survivent, les mères muslim ou juives
qui n’rêvent pas d’pouvoir
mais uniquement de vivre libres
pour les gens qui écrivent, étrillent ceux qui les privent
les âmes n0bles, qui bravent l’éternité, sur le glacis des livres
tous ceux sans affection, les gens sans aversion
qui gardent l’histoire si un furieux en déforme la version
une stratégie limpide, non pas l’apologie du vide
j’parle de sincérité, dédié à ceux sur qui le mal insiste

[refrain : shurik’n]
j’aurais pu mettre plus de string que de sens dans mes écrits
mais l’cœur commande à la main, à chaque heure mon âme l’écrit
loin d’ce brouillard, mon regard s’étend jusqu’à l’infini
scrutant le quotidien je vis donc je vois donc je dis

[freeman]
j’ai toujours marché, avec mon instinct, et pas l’baise main
pas grandi, dans l’commun, et surtout loin d’mon patelin
mon c-ssegrain, reste ma p-ssion, gamin, ma raison, ma faim
la fin, j’la vois pas, disons, qu’c’est du free, style, on s’en bat les….
et puisque, p-sseux, dans c’biz, on doit rendre des comptes, hein
et tiens le mien, et celui d’mes frères, qui teint dans une main
dans c’job, j’fais pas d’manif, hé l’naïf, d’la merde chez nous
on connait l’tarif, et l’bonheur est rare donc très peu d’gens l’kiffent
normal, on a jamais eu l’temps d’voir qu’l’amour c’est la vie
car l’temps n’épargne pas c’qui s’fait sans lui
alors j’ai avancé tel un pion, pour braver l’temps, graver l’temps
d’mon son, d’mon clan, avec mes tripes, sans stratégie, entend
plus basique que moi tu meurs, tous mes aires sentent la sueur
la frénésie, y’a qu’ça qui m’pousse, khô, j’suis fait pour les défis
comme la plupart des miens, on doit faire toujours un peu plus
ceux qu’en peuvent plus, ont dû, sûrement, trouver d’autres astuces
j’en veux à personne, dans c’bas monde, chacun doit trouver son chemin
sa direction, j’écris pour ceux qui respectent, cette position
a partir d’là, j’fais ma vie, après à toi d’faire la transition
d’la stratégie d’un pion, qui lâchera pas ses feuilles


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