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lirik lagu hugo tsr - mille feuilles

[paroles de “mille feuilles”]

[couplet 1]
des fois, j’parle fort, mais toi, j’t’aime pas, alors j’suis silencieux
ils jouent tous les anciens, ramènes~en un, histoire qu’j’le plie en deux (ha ha)
des dents cassées, j’suis dans l’passé comme le futuroscope
c’est hugo tsr, j’suis pas l’plus fort, mais j’reste toujours au top
j’fais ça pour moi, ni pour les potes, ni pour plaire à ces dames
changer, j’crois qu’c’est die, j’ai les cheveux bruns, les yeux vers amsterdam
dans l’attente, pas d’vacances, que d’la weed sous la tente
ici, c’est l’ouragan, le flow qu’t’entends, même sous la pluie battante
j’regarde pas d’séries, c’est sh~t et skunk
j’évite les keufs, la ‘sique m’écœure
briquet, feuilles, j’arrache les rires et j’brise les gueules (pah)
tiens~toi droit, tu t’fais rote~ca si tu paniques
les sous partent vite et c’est normal, oui, c’est magique et c’est normal, ah, c’est paris
un fer à souder, un peu d’étain, et ça y est, j’me ramène, venu rapper dans un micro qu’j’ai fabriqué moi~même
j’ai tant d’haine, mais j’avancerai avec ou sans elle
j’pourrais rapper à l’infini sur le thème “j’vous emmerde” (j’vous emmerde)

[refrain]
j’pars r’faire un tour, j’reviens un jour à l’improviste
l’intro glisse, trop d’fumée, l’écriture devient trop grise
j’garde les miens, ma hantise après trente piges, ça empire
des fois, j’fume et tant pis, réfléchir, ça rend triste
j’pars r’faire un tour, j’reviens un jour à l’improvise
l’intro glisse, trop d’fumée, l’écriture devient trop grise
j’garde les miens, ma hantise après trente piges, ça empire
des fois, j’fume et tant pis, réfléchir, ça rend triste
[couplet 2]
ça ralentit (hé), alors on joue les deltaplanes
c’est même plus un étau, j’ai l’impression d’avoir la tête à plat
toujours les mêmes enquêtes, toujours les mêmes têtes, les mêmes tutos
la flemme de tout, l’évier est plein, alors j’bois même plus d’eau
plus en plus chaud comme l’océan, tout est paranormal
crise de paranoïa, des fumées noires qui m’tirent par l’anorak
plus rien nous choque, personne à terre, même quand ça tire (poh, poh)
plus j’doute de moi et plus j’fais preuve de vantardise
j’donne pas d’leçon et à quelle titre j’le ferais ?
j’espère n’être à l’origine d’aucune prise de r’pères (aucune)
des disques d’or, il a fallu quinze ans pour qu’on s’immisce
ce soir, y a gros concert, ramenez en nombre la protection civile
même sans danse, grosse ambiance (hé)
sur scène y a pas d’rats (pas d’rats), j’suis dans la salle, j’suis dans l’feu, j’suis dans backdraft
toujours la même veste, pas b’soin d’en faire des caisses, à eux, ça leur va bien, j’s’rais ridicule avec leur dégaine
dans l’casting, j’ai un vieux rôle, je serai jamais l’tôlier
les parisiens m’regardent de haut, j’dois avoir l’air d’un mec paumé
des nuits en planque, à découper des fils pour éviter des flics, les souv’nirs défilent, les premières filles, le lycée technique
j’pars r’faire un tour, j’reviens un jour à l’improviste, j’me tape des fous rires, pourtant, autour, y a rien d’comique
plutôt qu’pleurer, j’préfère tomber dans l’ironie (hé hé)
la mer monte, faut qu’j’me presse pour ma maison sur pilotis (ah ouais)

- lirik lagu hugo tsr

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