lirik lagu h-tône - une bonne raison d'avoir tort
[intro]
ouais !
les dédicaces… aux gens !
[couplet 1]
c’est un peu comme une prison, mais chacun ses choix
on y est comme à la maison, même si ça craint chez moi
toc pas avant d’entrer, retire pas tes chaussures
d’t’façons, j’ai pas la clef. heureusement qu’y a pas d’serrure
entre dégoût et comp-ssion, les illusions dans les égouts
ma contribution au grand tout n’aura pas d’goût. de toutes façons
quand je n’écoute que ma raison, ma comp-ssion s’estompe encore
ça m’cause du tort quand j’ai raison. est-ce une bonne raison d’avoir tort ?
on n’a qu’à faire semblant en s’disant qu’on sera vu
même en faire trop, c’est bien, puisqu’on va les faire toutes
qu’importe la tête dedans tant qu’on s’bouge le cul
c’est qu’on s’lève tôt l’matin pour aller s’faire foutre
[refrain]
être à l’ouest est la norme. c’est moche, l’état boite
y’a moyen d’perdre le nord tant la gauche est à droite
mais j’m’en tape le rondin sur l’bord d’la route
“mais c’est un monde hein !?” non, non, c’est d’la soupe
[couplet 2]
t’en as des mûrs et des pas vertes. ça cuit bien dans l’vin
“il nous faudrait une bonne guerre, tiens ! ça ferait du bien !”
tu peux l’dire à ton picon, tu peux même le penser
c’est pas être un vieux con, c’est être un “bon français”
“moi, d’mon temps, on aurait su vous éduquer !”
attends, t’es content d’ton temps ? mais c’est pas moi qu’ai tout niqué
contente-toi donc d’ronchonner tes belles idées
mets-y des : “moi président, moi présider”
la jeunesse part en couille mais y’a un lien d’parenté, non ?
les parents douillent mais ils feraient bien d’pas s’vanter
l’enfant – ou la télé -, c’est l’amour qui l’a mis là
donc tu les as pas volé, tes zemmour et nabila
[refrain]
être à l’ouest est la norme. c’est moche, l’état boite
y’a moyen d’perdre le nord tant la gauche est à droite
mais j’m’en tape le rondin sur l’bord d’la route
“mais c’est un monde hein !?” non, non, c’est d’la soupe
[couplet 3]
un type bosse pour deux et s’plaint qu’il bosse pour toi
peut-être qu’il oublie un peu qu’c’est pour ça qu’tu bosses pas
profite de la verdure quand, dehors, il fait froid
chacun son bout d’couverture. t’en as pas ? tu tires pas
c’est comme une chaise musicale, mais personne se lèvera
-ssieds-toi donc par terre, t’auras d’l’espace pour toi
faut être à l’aise, c’est vital. et, la vie, tu vois
c’est comme une pomme de terre. ça s’bouffe à tous les repas
si t’étais riche, tu serais pas mieux. et puis tais-toi, c’est chiant
chauffer l’climat au co2, c’est pas une main qu’on t’tend ?
explique aux ventres creux qu’l’appétit vient en mangeant
et, qu’au lieu d’manger peu, ils feraient mieux d’être contents
va, le jardin public peut bien t’offrir une rose
l’ascenseur n’était qu’un mythe, t’as qu’l’escalier d’penrose
tous veulent tirer leur tour dans le : “j’y suis, j’y reste”
pendant qu’la terre et l’heure tournent comme une putain d’girouette
[refrain]
être à l’ouest est la norme. c’est moche, l’état boite
y’a moyen d’perdre le nord tant la gauche est à droite
mais j’m’en tape le rondin sur l’bord d’la route
“mais c’est un monde hein !?” non, non, c’est d’la soupe
[couplet 4]
le fric n’a pas d’patrie. les forçats font des vocalises
nul ne profite en son pays, c’est pour ça qu’on délocalise
tu comprends rien à l’indicible, donc fais pas trop l’mariole
même si la main est invisible, tu pourrais la prendre dans ta gueule
quand la conscience, c’est con, attends qu’le réveil sonne
essaie donc d’être droit. c’est ton droit l’plus vain
y’a d’la place pour tout l’monde mais, ici, t’es personne
et, si tu crois en toi, en soi, tu crois en rien
parce qu’il m’file la gerbe, j’me suis pas retenu
d’donner mon avis d’merde – et ça en fera qu’un d’plus
j’te gare ma bouse en créneau, mais bon, les faits poussent à
croire qu’si on s’bouffe entre nous, c’est qu’on est faits qu’pour ça
j’espère de moins en moins. des fois, j’me force un peu
mais ça repart comme ça vient. on fait pas que c’qu’on veut
c’est l’même bateau, loin ou ici. j’essaye de croire au mieux
ne sais que trop bien où j’en suis, alors j’m’égare où j’peux ;
entre dégoût et comp-ssion. les illusions dans les égouts
contribution au grand tout : sans goût. de toutes façons
quand je n’écoute que ma raison, ma comp-ssion s’estompe encore
ça m’cause du tort quand j’ai raison. est-ce une bonne raison d’avoir tort ?
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