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lirik lagu guizmo - grand final

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[intro]
zigili-zone sensible
yo y et w

[couplet unique]
j’ai dit “je t’aime” avec mes yeux, j’ai pleuré avec ma bouche
j’ai crié avec mes poings, j’ai prié avec ma troupe
la vie nous fait des surprises, t’as vu c’est bizarre
on avance en furtif, la puce c’est tricard
capuche et ricard, la rue, ses histoires
ça tue des pt-ts noirs, des blancs et des beurres des turcs et chinois
j’te parle de cette vie
on s’est pris la tête à construire des foyers, des relations qui nous ont détruits
j’te parle de gremlinz, attirés par le risque
abîmés par le sh-t mais toujours prêts a rendre un service
on vient des villes d’en-dessous, ça fait des bises dans l’zoo
même à l’arrière on a la vie devant nous, mais là
il faut des nike, il faut des fouff’, il faut des sappes, il faut des sous
un peu d’bissap et du détail dans les mon-pou
remi rem’, où es-tu ? j’ai une dinguerie à ser-po
un constat cru de ce siècle qui nous incite à s’guer-dro
vendredi soir les poches pleines, lundi à zéro
j’suis bourré c’est la merde faut qu’tu m’invites à m’ser-po
quoi ? comment ça tu m’as vu t-tuber, de qui tu parles ?
j’suis accoutumé depuis des piges au gout du ‘sky, hey
6 heures du mat’ qui t’ramène ? c’est les shtars, ouais
on vit dans des ruches, y a pas d’abeilles mais c’est dar, mec
la rue nous colle aux pattes, on est des prolos d’base
on serait milliardaires si c’était 10 balles le follow-back
qui t’a parlé d’l’histoire d’une bouteille a la mer ?
chez moi, c’est bouteille dans l’cul et on t’jette à la mer
mon vieux réveille-oit, essaie ap de t’ves-qui
fais tes li-sses, mets les voiles vers les plages et l’jet-ski
à trop rester chez toi, t’entends des voix qui parlent
mes frères ont baissé les bras, les relèvent que quand paris gagne
bordel, dis-moi c’est quand qu’on a les poches pleines ?
qu’on entendra plus tous ceux qui pé-ra quand faut s’taire
on fait nos bails on en est plutôt fiers
rappe pas trop comme un chien d’la c-sse, ou la radio devient une muselière
clic clac et j’te jure qu’c’est pas un canapé
j’représente les balafrés, par la rue et par l’acné
arracheurs de sacs à main, arnaqueurs de sales gamins
tellement matrixé t’as oublié qu’y a ta sœur pas loin
on fait la fête, on tiz’, on s’gué-dro abusé
quand un frère t’fait des rappels, t’es en mode réseau saturé
en mode cerveau fracturé, normal
pas d’taf, pas d’école, en plus on voit nos frérots capturés
et c’est plus l’même décor
après les contrats et l’échec, j’ai compris qu’on donne son cul qu’à la cuvette des chiottes
le frigo vide, les perquis’, les stups, les putes, la proc’
c’est illogique, j’déprime, fais fumer sur ta clope
j’mate le calendrier, les jours défilent et je m’en amuse
j’suis plus dans ma bulle qu’un scaphandrier
qu’est ce tu connais d’nos états d’esprit ?
de nos vies ou du produit qu’on introduit dans nos garettes-ci, hein ?
qu’est ce tu connais d’tout ça ? les dièses le sh-t
ou bien une scène de crime, tu fermes ta gueule si tu connais l’coupable
tu diras d’une mère en deuil qu’elle est affaiblie
mais qu’est ce t’en sais ? j’ai vu des lionnes qui restent là et vivent
qu’est ce tu connais des insomnies, le regard hébété ?
quand tout d’un coup le mot sommeil rime avec légèreté
j’ouvre les yeux à peine levé, j’ai déjà pété une clope
des flashs où j’ai baiguézégé une pote, et j’ai bég-yé une note
une rime, un texte, un ceau-mor
le hasard est écrit cousin je vis un destin sonore
faut pas qu’tu m’guettes dans les yeux t’y verras que du seum’
j’ai demandé : “quoi d’neuf ?”, on m’a jamais répondu : “que du jeune”
en gros le temps p-sse, les gens s’l-ssent, ils veulent du sun
rien qu’ils nous ent-ssent et dans l’sas on joue du gun
on fait des h-ts achète l’alb-m et donne le cash
moi j’suis comme une bite, quand ça vient il faut qu’je crache
j’fais pas trop d’feats, un freestyle et hop je trace
on s’battra pas pour une fille faut qu’les hommes le sachent
ouais, j’ai ma troupe à moi, on -ssure
on met des bananes et des pêches demande à cerise de groupama
22-22, y’a pas les keufs mais fais bédave
j’suis plus pet-t qu’mes adversaires, gros, j’peux pas baisser les armes
et entre parenthèses, les mc’s parlent entre elles
et m’arrivent pas a la cheville, on a l’impression qu’c’est mes charentaises
j’me vois finir pieux, voilà tout est dit
je ferme les yeux, je m’ouvre l’esprit


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