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lirik lagu guizmo - andré

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[couplet unique]
j’entends la voix des bobos qui résonne
genre c’est la sère-mi mec
on s’lavait à cinq avec un chauffe-eau qui déconne
j’peux pas raisonner mes frères ils ont vu la même merde
longtemps j’ai critiqué mon père et j’ai bu la même bière
on n’est pas pire ou mieux qu’un autre, même les gens pieux ont fait des fautes
y a qu’devant dieu qu’on jugera tous les pêchés sur tes épaules
moi, j’ai servi de cobaye à toutes les marques de tise, fils
j’ai vite compris qu’ça rime avec le mal de vivre, clean
génération f-ck tout, fais pêter ton zbar
quand la rue t’fais des appels, apprend à baisser ton regard
merde, nous aussi on veut l’axe qui fait kiffer les meufs
le clio trois à treize milles balles et pourquoi pas une télé neuve
j’rappe pas la rue, j’rappe la vie moi
j’ai vu le tiers monde en france sur le tournage du clip de “dis-moi”
la vérité n’a qu’un seul visage
vieille comme le monde mais tellement belle qu’elle a moins de ride que son miroir
mec c’est l’anarchie, dans ma tête une pharmacie
une barrette de canabis et j’apparais comme par magie
j’rap la merde et la panique, trois ballets qu’j’déprave la ‘sique
l’attaque est dévastatrice, malade mais j’bédave ma weed
normal avec mes gars on vise le top
on sera premiers des disques d’or
dans la son-mai une tire de sport
la vie se corse comme diraient les anciens
à force de tous traîner en chien évidemment les p’t-ts te mordent
merde, j’ai cogité là-dessus, obligé ça fume
pour profiter de la vue faut économiser la thune
scolarité renvoie les chances qu’on n’a pas saisies
tous la gueule de l’emploi pour ça qu’on est aux -ssedics
villeneuve-la-garenne, putain j’y ai laissé des frères
j’en ai des pincements au cœur mais faut qu’j’reste fier
ça bougouge paga les lougoujaga
rêve de tougou savoir mais poto tout doux ça va
faut pas m’c-sser les couilles en freestyle
j’rap et les foules sentent qui parle
un pet-t d’la tess qui veut br-sser les sous sans bikrav
et mes gremlin’s, ils savent que c’est pas l’issue
y’a des solutions loin de la street et d’ses salissures
j’kicke et c’est quasi sûr que ma figure
affichera des sourires si j’quitte mes vieilles habitudes
ma tour des feuj’ ma pillave et mes reuguefton
brave mais depuis qu’j’ai pris du grade bah ils veulent que j’tombe
motherf-cker, j’traine en bas du block
tu crois quoi ? j’me ferai jamais balance par un moggow
affranchi des galères, garanti d’être à sec
j’attendris mes aspects et ralentis la zeb
et c’est l-ssant d’vivre à sec entre taule et -ssedics
j’suis fier de la rage que mon projet a fait vivre
où sont p-ssés tous mes rêves moi qui n’avait qu’ça en tête
rejoindre ma villa en jet besoin d’la pillav en fait
avec ma poisse car elle suit tous les lascars
du falzar au calbar youpi j’ai mes paplars
groupies, haine et sales shtars mon gava ça va ça vient
ouais j’suis gavé des envieux qui papotent pour trois fois rien
j’connais les squats bizarres où ça tape des cuites disons vices bidons, weed chichon même quand y a les shtars qui p-ssent
des délits et des crimes, des récits et des histoires
qui sont racontées parce qu’y a des teci et des riches qui
vivent sans la comp-ssion bikrav et sensation
d’être une homme libre quand les flics font des rotations
ils tournent plus que stromae oui couz’ il faut mailler
dans nos hlm mec, c’est piquouse, et faux-papiers
t’as qu’à demander aux déclans, qui se font té-cla bêtement
à cause de quelques clopes et des vêtements
merde, fais-moi fumer sur ton joint d’peuf
tout va vite on devient deuss, j’ai qu’une bite mais quinze teuchs
tout gentil sous drogue, j’crois que je suis baisé
à chaque fois que j’ai pêché il y a eu anguille sous roche
et toutes ces envies nous forcent à faire des trucs illégaux
oui, les gars illico sur le té-cô j’ai mis les gows
et j’parle pas de pt-tes poufs de t-ss-pé big boule
et black b qui fouillent tes sages-mé
et quand j’écris beat lourd et amné
guizou est d-mné, j’kicke pour des années
c’est pas fini il s’trouve que ça le fait
pt-tes bouffes et face b j’m’y retrouve et ça m’plait
défoncé mais effronté à démonter des sons
débloquez des fonds aux pt-ts oufs des quartier
arrêtez les promesses, aucune ne sont tenues
la pudeur est toute nue, à 16 ans arrêtez les grossesses
ah ouais, j’ai les poches pleines ?! c’est pas c’que dit le banquier
10 ans qu’j’ai mes problèmes de fric et mon envie de chanter
92 grave gravé dans ma teté ma cave
et puis ma che-frai macabre avec les reufrés
ça me fait penser qu’on sort pour danser
comme s’ils demandaient une rançon
les majors veulent te faire chanter
“wesh guizmo ! t’as la vingtaine tu parles comme un vieux !
dis-nous c’est quoi le bordel”
en fait c’est qu’on est que des pions admirés comme des dieux invités à des c-cktails
et ça -ssombri ma vision qui est déjà foutue
coup d’jus un peu comme la tombe et la prison
fouille pas dans ma vie tu vas trouver beaucoup d’sale
j’ai grandi dans des villes où on est formé aux coups de schl-ss
on est fort, mais beaucoup clamsent ou finissent handicapés
marre des porcs et de tout c’drame qui nous donne envie d’braquer
nike air à bas prix, sacoche de contrefaçon
hardcore et drôles de boissons, ma gorge est pleine de poison
alors dis moi qui va m’stopper ?! nan c’est pas ton gang de pute
maintenant qu’ils ont sucé tout le monde, ils vont s’laisser prendre le uc’
y a qu’des louveteaux dans l’zoo hash dans le jean
pas de balles dans le bide que des couteaux dans l’dos
ouais, ça sent la putain de traîtrise ça fait longtemps qu’j’ai la maîtrise
de leur vice et de leur bêtise demande pas pourquoi j’les méprise
faut qu’ça marche avant qu’ça me les brise, f’voir le cash enfoiré d’tes fils
que j’mette les li-sses dans mon lévis, une biatch autour d’mon pénis
on est des banlieusards habitués aux palpations
les rappeurs, c’est des bimbos : y’a les formes, mais y’a pas l’fond
et j’peux t’en citer des centaines sans ident-té mais dans c’game
y’a une quant-té démentielle de p’t-ts gens friqués, c dans le zen
merde ! ils nous parlent de lance-roquette, z’ont jamais vu un neuf
a part pour faire une omelette et la ramener à leur meuf
j’ai que des images de salaud, balance des freestyles de paro
le pe-ra, c’est comme chez moi donc même en slibard, je baraude
toujours efficace quand j’arrose, j’suis venu pour tous les plier
bah ouais, j’m’en branle de votre relève : j’suis avec les piliers
faut une tisse-mé qui déchire, une sse-lia dans la poche
un p’t-t équipier vif qui fait pas le che-lâ quand ça s’cogne
et les spliffs défilent dans ma gorge, hystérique sans ma drogue
mystérieux, j’plisse mes yeux dans ma grotte
on met du temps à faire le tour de tous nos vices
on n’a pas eu d’papa poule, mais sache qu’on fera tout pour nos fils
on a l’mort, on n’est pas venu pour jacter
mes concurrents sont forts seulement à la course à pied
avoue qu’ça le fait quand j’la découpe
aboule la fraîche, j’m’en bats les couilles
parle sur ma tess et v’là les crouilles viendront danser sur ta dépouille
et c’est garanti sur facture. attentif
moi j’suis plus un apprenti, j’suis un affranchi des fractures
la vente libre de came pure, ça rend riche mais pas sûr
en une perquis’, tu perds la penderie, les voitures
c’est véridique, j’te préviens : j’ai l’seum !
et s’il m’annonce un cancer, y’a des chances que j’élimine le médecin
des silhouettes de north face se baladent dans le noir
quand ça caille, sans tracas, ça bavarde dans le bat
souvent dehors quand la tour eiffel s’met à briller
soudain des rêves de billets nous parlent et nous font vriller
problème d’ident-té quand tu sais pas, ton père, c’est qui
t’as l’impression qu’l’enfer c’est toi, qu’le monde entier te persécute
la solution, c’est d’mettre les voiles avant de connaître le rest in peace
il faut pas qu’on enrichisse le 5 étoiles de belzébuth
faut pas qu’on flanche nan !
franchement, j’regarde le temps qui p-sse, et j’me dis qu’on a besoin d’changement
j’agis étrangement, j’voulais pas fauter, j’voulais m’élever
on a saboté ma rampe de lancement
et on n’est pas flemmard, on a trop donné sans rien recevoir
enfermé dans des halls où ça schlingue le zbar
ils disent que guiz abuse, est indécent
j’kick, j’m’amuse ! fils t’as vu : y’a rien d’méchant
mais j’crache des vérités, ça dérange les uns
quand ça fait plaisir aux autres, bah ça représente les miens
ceux qu’on a mis d’côté, qui comptent pour du beurre
mais qui n’ont jamais chipoté pour travailler plus de 35 heures
c’est pour les p’t-ts frères déboussolés
j’les vois charbonner tout l’hiver pour aller prendre des coups d’soleil
c’est la crise, logiquement, il faut qu’tu creuses
le premier billet qu’tu croises, p-sse dessus mais pas en deuz’
après la tise, le rap est p-ssé à la base
a commencé à faire la bise et à s’chamailler pour du buzz
à c’qui parait, ça fait du biz
ça vend d’la beuh et puis des taz
dans pas longtemps, t’auras des rides
j’espère que t’as coffré du cash

[outro]
ouzou
c’est pour moi, pour tous nos disparus, pour tous nos enfermés
pour toutes les familles en deuil
personne n’est à l’abri
que dieu vous garde
‘ch’allah on est ensemble. zone sensible cousin


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