lirik lagu gringe - effet de surplomb
[paroles de “effet de surplomb”]
[couplet 1]
moins j’manque d’esp~ce, plus j’tourne en rond, le temps passé, j’le trouve tout l’temps long
checke~le à l’endroit, ce monde est vaste, checke~le à l’envers, c’est un trou sans fond
j’fais du surplace, j’ai des visions, longue distance, nette et sans pixels ([ouais ?])
milliards d’étoiles, l’univers en expansion, juste un caillou où la vie ruisselle
un bled paumé dans une banlieue lointaine, là, tout aux confins d’une galaxie lointaine (tu vois ?)
de tout en bas, on dirait une p’tite bille bleue suspendue dans le vide à une ficelle
autant d’esp~ce, fallait bien qu’je saute, j’ai l’mal de mer, c’lui du cosmonaute
et des vertiges, quand faut choisir ma place dans l’car
mais moi, j’suis bien à ma place nulle part
des dates butoirs, et des open~sp~ces
un canular pour huit milliards de sims
assoiffés par l’odeur du sang et des clichés
régis par des comportements téléguidés (tous, tous, tous)
on sait plus réfléchir en termes d’espèce
dépourvus de notre quête de sens
les fils qui s’emmêlent, soudain, le vertige, celui du vide existentiel
[refrain]
rien n’est grave si plus rien n’a de sens (de sens, de sens)
rien n’en a vraiment, non
j’ai contemplé son obsolescence (lescence, lescence)
jusqu’à son avènement
[pont]
l’ombre du soleil (absurde)
l’argent de dieu (absurde)
le recyclage de la renaissance, la hiérarchie des anges, les alliances en temps de guerre (absurde)
le chaos du néant (absurde)
un indien alcoolique
la serrure des portes du paradis
le froid qui brûle la peau, aveuglé par l’invisible
réflexion de l’amour
nanana, nanana, nanana, nanananana
nanana, nanana, nanana, nanananana
[couplet 2]
mieux vaut hiberner qu’s’envoyer du plomb
tous pris au piège dans d’immenses circuits fermés
t’es pris d’vertige, effet de surplomb
plonge dans l’inconnu,
des mausolées que l’homme s’est lui~même construit
tu cherches sa trace, mais y a plus qu’un humanoïde qui se contente de sourire face au vide
[pont]
l’ombre du soleil
l’argent de dieu
le recyclage de la renaissance, la hiérarchie des anges, les alliances en temps de guerre
le chaos du néant
la serrure des portes du paradis
le froid qui brûle la peau, aveuglé par l’invisible
[refrain]
rien n’en a vraiment, non
j’ai contemplé son obsolescence
jusqu’à son avènement (jusqu’à son avènement)
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