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lirik lagu grande instance - un sourire avec un brin de colère

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grande instance – un sourire avec un brin de colère

couplet 1 – caccio

souvenirs souvenirs vous m’avez déstabilisés
comme face à mes premières cages les pieds sur le stabilisé
qui aurait cru qu’on finirait par tuer le temps
juste par ennui et qu’il finirait par nous manquer cruellement
les conseils des vieux
c’est comme cet air ça rentre dans ton oreille merde ça finit par te sortir des yeux
ça sentait fort dans le virage au vélodrome hier
j’avais l’image de la plaquette, du couteau près de la gazinière
le savon fondait, fumait sous la lame rougie
fumer l’illicite, camoufler ses pêchés derrière des yeux rougis
rugir, s’affirmer, ne pas la fermer, confirmer, ne jamais se défiler, ne pas se fermer
être un homme c’est pas faire le mac avoir des bras tout est situé sur les épaules dans ton mental et tes choix (voila)
psartou j’te dis que ça (que ça)
être une femme j’sais pas demande à sardou il sait mieux que moi
moi j’me lève le matin
j’me lave le corps les mains
j’ai les faiblesses de tous à commencer par celle d’un corps humain
corps inerte rendu à la terre
à quoi sert
c’est le sh-t qui t’as creusé la tête pas ta gamberge
j’ai souvent fais qu’entendre pas écouter j’avoue
tu t’es pas contenté de voir t’as regardé jaloux
pas déclaré les revenus pour nourrir les gosses rationnés
on vous demande de comprendre pas de cautionner
j’vous le concède c’est pas le kosovo
la misère dans nos cerveaux
mais sachez qu’entre citoyens tous on se vaut
le vice, l’arrogance, t’ont gagnés, s’en débarr-sser
c’est comme demander sa route à gilbert montagné
aveugler par l’étiquette
on conteste la note
on est sorti d’un trou on finira dans un autre
voir la soeurette épanouie, ma femme comblée
mes parents fiers, le rêve d’une vie, le réel fait trembler
nous demande pas de tirer, trouer les filets
y’en avait pas on évitait le but sinon le ballon filait
alors vient pas nous traiter de pessimistes
habitués à faire des actions
des 180 pas des 11 contre 11
la mémoire me fait défaut
met pas ma chair en larme
tu paierais cher j’aurai ton nom au bout de la lame
les soirées ça dégénère tu rentre sapé sur scalpé
y’a des videurs qui discriminent leurs congénères
tu prends la route sans but précis
yoann sourit sur les photos car pour le paradis lui a trouvé le raccourci
paix a son âme, à celle des autres proches partis
tu peux quitter la partie sur un coup de bluff ou un tapis
mon coeur palpite comme quand j’improvise sur le parking
à l’affut d’la rime qui tue histoire qu’les frères retrouvent le sourire
qu’les bras s’lèvent qu’les « yeah » fusent (yeah)
jouer sa vie sur le son comme si elle prenait fin en même temps que l’instru
ni à envier ni à plaindre
j’raconte des moments ni à effacer ni à peindre
ni à éviter, ni à craindre
j’raconte des sensations ni à surjouer ni à feindre
sûr de peu de choses
à part qu’on veut des sous, qu’on nique les flics, que tout est flou, qu’on a trop sué, qu’c’est dur de faire la part des choses
me demande pas si j’veux goûter j’suis allergique au pollen
j’ai des diplômes mais j’suis trop fier de mon brevet des collègues
à genou, la foi et la famille suffisent
une larme n’est pas une faiblesse
une prière n’est pas un supplice
on a voulu s’en remettre aux politiques
le peuple a ses colères
peu de solutions dans la bravitude de ségolène
tu sais faut bien manger besoin primaire
et puis comme un pitbull l’humain s’en remet à ses molaires
entre l’échec bancaire, les chèques en bois, l’échec scolaire
tirailler entre le zit zitoune les crème solaire
j’lache un sourire avec un brin de colère
et notre -n-lphabétisme à comme un air de molière
j’lache un sourire avec un brin de colère
parole d’honneur j’vois pas le destin comme un changement d’horaire

couplet 2 – hermano salvatore

comment te parler du beau temps j’peux pas faire taire la pluie
et plus y’a de cernes sous mes yeux
plus je cerne la vie
on m’a dit ta mauvaise graine mec sème la vite
et te fie pas à la longueur du périmètre de ton cercle d’amis
ne te fie pas non plus au fric non il va il vient
et rien n’est plus beau en vrai que le sourire d’un galérien
sourire dans la peine
sourire dans le malheur
sourire devant un proche mourant en lui disant à toute à l’heure
souvenirs souvenirs
vous m’avez chahutés
j’ai appris à rester debout tenir
regarder le coup venir
mais tout de même on rebondit
on est des boules de nerfs
notre colère est un colis piégé
notre sourire vous le livre
la douleur noue le bide
mais on est la mec à fumer le diable en lamelle
merde est-ce qu’on s’en fout de vivre
j’suis pas la pour le t-tre
moi j’fais mon job
j’ai mis d’l’inspi dans le stylo
envoi l’instru et dis moi où je tire
tir! j’ai pris la plume et j’ai gratté la haine
la vie est dur et j’veux plus me dire que j’ai raté la mienne
la c’est la flemme que mon mal-être a vu naître
et combien de fois j’ai dis demain j’arrête la fumette
mec à toi de rechercher la vertu
quand le manque de mic perdure
moi j’te rap mon amertume
j’suis qu’une âme perdue
qu’on vienne éclairer mon ombre
la réussite a fait l’appel
ouais et j’savais bien qu’cette pute tairait mon nom
j’ai vu nos existences
le sourire d’un président
des citoyens hésitant à faire la résistance
les frangins triment
les gens s’indignent
j’t’invite la haut pour s’en sortir on a qu’une chance infime
mais qu’est ce que tu cherches
dans le chéquier des pauvres
remballe les impôts, les factures et laisse moi checker mes potes
ne vois tu pas que la gamberge ne touche pas qu’l’ado
et puis qu’la vie c’est pas noël
bizarrement elle te fait pas de cadeaux
je voulais tuer la routine et faire naître mes rêves
j’ai juste appris à jouer au con sans connaître les règles
on nait on meurt entre les deux restons modestes les mecs
chacun ses fautes, ses erreurs laisse moi commettre les miennes
sans jouer les artistes on reste la face aux dégâts de l’etat
leurs tas de débats médiatiques
ne vois tu pas que nos avis divergent
qu’on hait les inégalités
mais qu’on tuerait pour quelques privilèges
un corps au sol, un accident de la route
une route embouteillé, le regard de quelques curieux
un p-ssant dira pauvre homme la peine des siens sera lourde
un autre dira voilà c’que c’est de conduire comme des furieux
changement de situation
un mec une fille en pleine excitation
la fille entend la sonnerie de son téléphone
elle répond dans les bras de l’amant sans hésitation
« allo bébé la je vais dormir je t’aime très très fort »
l’humain dans toute sa bonté
à compter sur les doigts d’une main les gens sur qui il pourra compter
moi je voulais prendre le large
mais je n’avais qu’un radeau
d’façon ici c’est soi tu rames
soi t’es mené en bateau
j’me laisse guider par le sort du coup
on me dit va toujours de l’avant mais j’suis au bord du gouffre
alors je perds mon temps et je n’en ai pas beaucoup
à quoi bon hisser la grande voile lorsque le bateau coule
et puis et puis des portes se ferment et d’autres s’ouvrent
je finirais c’te phrase un autre jour
mieux c’est sur mon rap que mes peines se penchent
ma colère veut noircir la feuille
mais mon sourire lui veut qu’elle reste blanche
insomniaque du mal à fermer l’oeil
on vit au jour le jour et demain sera peut être meilleur
respire un peu d’air pur
ou crame un joint de pollen
définit nous comme un sourire avec un brin de colère

j’lache un sourire avec un brin de colère ..


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