lirik lagu georgio - freestyle la sauce / oklm
[intro]
paris nord n’est pas éclairé par la tour eiffel, la coupe est pleine
j’vais m’barrer, ouais
j’suis solitaire comme le goût des xxx, et j’vais pas faire l’acteur
j’suis solitaire comme le loup des steppes, enfoiré écoute comment ça fait
[couplet 1]
et j’vais pas faire l’acteur, dans la bouche un goût d’sang
j’crache sur l’mur d’la garde’av
j’écris mon blaze même si ça porte malheur, pet-te histoire de rien du tout
mauvais endroit, mauvais moment
jouer au voyou à 23 ans, ouais non merci j’ai fait mon temps
j’paie mes impôts grâce au rap, enfoiré tu peux être fier
première rime grattée dans un foyer sonacotra
et j’en ai fait du ch’min, moi qui croyait plus en la vie
j’peux promettre qu’aujourd’hui, le monde me séduit
j’ai croisé tant d’personnes sans soucis, j’avoue n’plus connaître l’être humain
j’garde mes potes près d’moi mais rencontrer des gens, ça fait du bien, pourtant
j’donne peu d’mon temps et d’ma parole
encore moins d’ma confiance, j’reste chez moi à la f’nêtre telle une parabole
j’rappe pour anatole, et ses potes dans des halls
si tu m’croises dans paname, sous alcool check de l’épaule
et c-sses pas les couilles, j’fais mes bails au moins, j’crache les douilles
pendant qu’ces shlags croient m’impressionner font v’là les oufs
comment t’dire ? tu fais pas peur aux p’t-ts d’ma tess
en un coup d’fil ça livre la cess, en deux mesures ma rime t’achève
il est grand temps qu’tu quittes la pièce, mes enfoirés niquent ta mère
oh merde, le p’t-t poète manque de délicatesse
un peu d’ivresse pour ceux qui crèvent, dans nos cœurs il fait froid
la violence de la xxx pour ceux qui rêvent, c’est toujours mieux
les perquis’ à six du mat’, fils de lâche
j’suis avec cédric et derrick et ça tise la p-sse du diable
en freestyle, ma clique te braque avec xxx
j’paie mon taxi et j’emmerde le bus de night
j’fais ma vie incognito, j’p-sse voir un pote à l’hôpital, bah ouais
y’a qu’la zik de stromae qu’est formidable
comme à m-rs-ille, ici ça peut sortir des cross volés
vendre des tonnes d’olives, faire kiffer la jeunesse dorée
la flemme de faire la cuisine, j’opte pour un poulet tandori près d’gare du nord
puis j’irai marcher dans la nuit noire, elle vend son corps
une fille de l’est perdue dans la spirale, c’est trop hardcore
elle voudrait juste être au chaud boire une tisane, la vie te teste constamment
baisse la vitre devant l’agent
après les bâtons dans les roues, ça tire au brolique dans les jambes
après les avions dans les tours, on détourne nos envols
fini l’époque où j’séchais les cours mais j’ai gardé mon cœur d’enfant
f-ck les apparences, la matrice, la pillave
c’est pour ma salope en robe, ma princesse avec un sweat adidas
c’est pour cette baltringue, maillot yamaha qui vit dans une fiction
c’est pour c’bonhomme en costume et nœud papillon
moi j’avance à tatillon, mon âme d’artiste veut faire des tas d’millions
dire à maman : “soit pas gênée, j’suis heureux de payer l’addition”
j’changerai pas ma sagesse contre la fougue que j’avais à 19 ans
car en freestyle, ouais j’peux ramener la foudre, le reste rien à foutre
mes mots c’est pour la lumière et pour éloigner les doutes
tu sais les années défilent et j’veux pas épater tes b-tchs
encore moins manquer d’respect
enfoiré, tu partages pas héra, tu veux gratter des feats ? mettre un croc dans mon kegré ?
allez vas t’faire enculer, comme le public qui comprend pas quand je crie : “mort aux xxx”
attends qui tue ton fils après on en reparle
j’vais t’mettre à la page, car tu parais à la rue
j’roule avec des cow-boys, des apaches qu’ont tous mis leur nez dans des gardes-à-vue
ou en cellule de dégris-m-nt, j’te l’ai d’jà dis
marre des apparences, ouais c’est nul les déguis-m-nts
eh eh, prends ce texte comme le plus brut des poèmes
comme une brûlure du soleil
comme une maman qui annonce à son fils qu’il est pas d’elle
ou quand tu cherches ta famille, qu’l’orphelinat t’met des barrières
à tous mes frangins, j’vais rendre la pareille
pour toutes les fins d’mois brisées par l’manque d’argent et l’jack daniel’s
c’est rare que j’sorte de ma tanière ou quand j’le fais, j’pars loin d’chez moi
eh, eh vieux j’parle pas chinois
voilà comment on crache le feu, quand j’prends l’mic
c’est pour les insoumis, j’parle de ceux qu’on oublie
l’homme de l’ombre n’a pas rangé sa panoplie
pendant qu’mes gars au cachot prient, bah ouais
j’vends des disques, c’est la folie
j’ai lâche l’école très vite, j’fantasmais sur les youv qui gazent les flics
ma révolution : avec mes pitres, on c-sse des vitres
on a grandi, certains ont fait d’la prison pour des p’t-ts délits
moi, c’était la dépression, aujourd’hui j’lis des livres
chacun sa vie, aucun jugement sur la tienne
j’me rappelle plus d’la veille, j’me suis endormi sur la ‘teille
j’me suis réveillé sur la scène, encore un concert
mais quoi d’mieux pour oublier qu’j’verrai plus ses bras m’enlacer ?
je n’sais quoi foutre de tes conseils, mes potos aiment se défoncer
ça nous empêche pas d’être debout l’matin pour faire de l’oseille
si demain tout s’arrête j’garde la tête haute pour ma mère
pour l’instant, pour #lasauce comme 113, bah j’fous la merde
[couplet 2]
des séries d’pompes pour faire p-sser l’seum
on pleure nos anges quand ils font qu’parler d’guns
on vit une sale époque, j’suis anarchiste xxx punk
la dernière fois qu’ma mère a pleuré, c’est quand mon p’t-t frère a ramené le bac à la maison
elle était si fier de lui car niveau études, personne a su ne m’faire revenir à la raison
j’ai préféré mes potes et l’rap
depuis quinze ans j’fais qu’déborder d’rage
incontrôlable mais j’sortais pas d’chez oim
tout dans la tête, j’me donnais pas en spectacle
quand j’t’ai parlé d’éducation nationale
mes nuits blanches donnaient plus de cernes que d’conseils
pensée au tiekson qu’j’ai abandonné avant qu’se lève le soleil
j’suis sûr d’être le seul à pouvoir faire ce que j’entreprends
mes vices m’otent ma vie lentement
je sens les feuilles, je sens le vent
dans mes cheveux quand je prends le temps
de marcher, jusqu’au prochain arrêt d’bus
je pense au changement, si tu l’croises
dis-lui qu’on m’arrête plus, qu’je l’embr-sse tendrement
on vit mieux quand on xxx ici
mon père avait raison, d’mande à sacha guitry
on t’ouvre la porte, le diable te f’ra la visite
tu fumes la drogue et tu caneras ici
bienvenue sur les terres de la jeunesse qui s’détruit
la france moyenne, c’est pas les bails de tess et r’prends un rail de cess
nos corps fusionnent et je lui doigte les fesses et xxx fac de lettres
je t’avais dis qu’on était pas comme les autres
et qu’ma gueule d’enfant me protège de tes pensées néfastes
j’ai toujours aimé les fauves, je n’fais qu’rentrer tard
j’ai quitté la maison qui va cautionner ça ?
tout l’monde parce que j’fais mon biff à la sueur de mon front
mon cœur, mes poèmes ne sont qu’des solutions
pour relever nos vies, réhabituer nos rêves à se réaliser malgré cette fumée nocive
et moi, non j’fume pas
j’dors pas non plus, d’mande à mon f-cking limsa
putain d’merde, la vie est trop crue
et j’crois, t’es un des seuls qui le réalise pas
combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manquées ?
amour, overdose, héra a du s’absenter
j’en ai rien à foutre, vraiment rien à foutre, d’être un mec hors norme
ta tête est tombée sur l’trottoir, alors qu’hier encore t’y as j’té un mégot d’clope
tu p-sses trop vite du tout au rien, la vie t’as remplie les poches, la mort t’as rempli les gains
tu t’rends compte ? j’suis idolâtré par ces haineux
est-ce que j’s’rai graille par les miens ?
j’ai fait du mal à des proches, et ma musique aiderait des inconnus
plusieurs fois j’ai croisé l’bonheur, il m’a dit j’reviens, tu parles, ça fait quelques mois que j’l’attends plus
et j’me donne à fond, j’veux voir des étoiles dans les yeux d’mes sœurs
putain, dur comme dire pardon, feu sur le charbon et les coups d’taser
j’écris pour moi, pas pour des prix n-bel
honneur à bob dylan, honneur à mon oncle michel
pas d’être humain au-d’ssus d’l’être humain, non personne est immortel
j’pense à anissa qui doit penser à soufiane
on pleure nos morts, on prie le ciel, tu sais
j’habille mon corps, j’vie pas d’amour et d’eau fraîche, entre les xxx putain, je cherche l’oseille, nan
un peu provocateur, un peu rentre-dedans
j’ai plus l’temps, j’ai fait fondre l’horloge comme dali
mais t’as vu, les p’t-ts d’la té-ci veulent gagner leur argent comme yuri orlov
combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manqués ?
amour, overdose, héra a du s’absenter
alors je n’parle pas, je n’fais que rapper
de toute manière je sais faire que ça
si xxx à l’image de gregor samsa, métamorphosé comme l’œuvre de kafka
paris est sale et je reste, détente entre stalingrad et jaurès
il commence à faire froid, cette xxx n’est pas dans l’freestyle, nan c’est juste un sos
ce monde est impuissant, comme face au désamour de deux amants
ce douanier est un gros fils de pute, il m’a mis à poil dans l’train, ouais
mais j’crois qu’mon sourire était désarment
le pouvoir est la drogue la plus violente
et il faudrait qu’on r-ssure nos anges
ceux qui l’ont représentent bien les miens
tu l’verras écoute mon alb-m début novembre, nan
chez moi l’iblis est la plus belle des femmes
et j’lui ai vendu mon âme pour -ssurer l’spectacle
combien d’roses, déposées sur les tombes de nos actes manqués ?
ciao #lasauce, ouais j’vais m’absenter
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