lirik lagu fuzati - tout ça
le soleil se lêve sur des hommes
qui toute leur vie se coucheront
disparaitront dans un claquemment
comme des millions de moucheront
l’argent ca donne des ailes
pas en avoir pousse à voler
ici on n’aime que les choses belles
collages en l pour l’oublier
tard le soir les sanglots sont étouffés derriere les portes
j’écris, mon alphabet est composé dе lettres mortes
unе chute au ralenti on appel ça une existence
sur nos tombeaux jamais inscrits la liste de toutes nos resistances
l’amour c’est un grand mot
derrière on cachera nos lâchetés
te demande pas si elle t’aime si te demande ce que tu vas lui acheter
j’attends rien d’une espèce qu’en envoie d’autres à l’abattoire
un tas de carcasses sur des crochets
m’ont “dit bienôt y vont te faucher”
je sais qu’j’suis bien au debut de ma clope
à la fin un peu moins
et c’est peut~être bien
que derrière la fumée
tous me paraissent plus loin
nos mains s’aggripent que des airs pollués
quand se defont les liens
rien ne résiste au temps
je dois résister au miens
des filles et des fleurs
des cris et des pleurs
des vies qui s’effleurent
un peu tout ça dans nos coeurs
la nuit et ses peurs
l’ennuie et ses leurs
une envie de douceur
un peu tout ça puis on meurt
des filles et des fleurs
des cris et des pleurs
des vies qui s’effleurent
un peu tout ça dans nos coeurs
la nuit et ses peurs
l’ennuie et ses leurs
une envie de douceur
un peu tout ça puis on meurt
la nuit tombe sur des hommes
certains ne s’en releveront pas
les autres sont dans des bars
ou trinquent au silence comme moi
voguant sur leur vâgue â l’âme
ici les sirènes ne chantent pas
mais nous guident vers hôpitaux
dont les draps froids
nous tendent les bras
et je sais qu’ils m’attendent en bas
là~bas, toujours plus bas
ici toutes les heures creusent
heureux celui qui remontera
j’vois tout d’un oeil photographique
des scènes urbaines en noir et blanc
et dans lesquelles jamais de gens
seulement d’immenses masses de ciment
sous un ciel gris sans sentiment
on n’obtient rien bien gentiment
demande pas l’heure à ces passants
tu sais ils n’ont jamais le temps
ce tas d’fils de timpes
ils s’foutent de ton destin
shoot dans tes intestins
jusqu’a ce que t’en deviennes un
j’voulais plus d’amis mais
j’avais pas la bombe h
comme chacun a un prix
je ne me payais que des lâches
tous tout seuls dans la ville
connards en solo wheel
poussent coups de gueule mal habiles
trop tard et c’est la vie
des filles et des fleurs
des cris et des pleurs
des vies qui s’effleurent
un peu tout ça dans nos coeurs
la nuit et ses peurs
l’ennuie et ses leurs
une envie de douceur
un peu tout ça puis on meurt
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