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lirik lagu furax - fin 2006

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[couplet 1]
la vie nous baise tous, elle est souvent douloureuse
comme s’enfoncer deux doigts dans un trou pour s’enlever la bastos
la vie nous baise tous, crois tu qu’elle nous rend heureux ?
elle nous propose la merde ou la mort et nous fournit le matos
j’ai trop entendu “j’ai pas eu ma dose”
et les cris d’une femme camée qui se tue derrière une porte close
moi, me dis pas qu’j’ai tord d’causer, j’dis ça sans rougir
28 balais mal arrosé, toujours sans logis
j’suis celui qui t’écoute parler, le soir chez l’épicier
comme toi, traqué par l’huissier à coup d’récép-ssé
et ouais, vas-y laisser p-sser, comment c’est difficile
j’ai tout fait pour pas glisser, un compte en déficit
ne me dis plus qu’ma rime est triste, elle est honnête
si t’avais 4 roues motrices p’t-être qu’on pourrait s’connaître
j’ai ma crèche dans la boue, et dans ma tête c’est l’liban
entre deux vapeurs de beuh, j’écoute ces jeunes qui font les dits-ban
et ne leur parle plus comme à des mioches, genre “ça va toi, grand ?”
16 ans, barbu, et grenaille dans la boîte à gants
trouvent le bonheur qu’avec des chiennes qui sont rarement d’leur âge
dans les bagarres où ça saigne, kiffent quant arrive l’heure d’l’orage
corsu e sempre corsu
moi si j’t’ai baisé trop vite c’est pas qu’j’suis précoce, mais qu’j’suis mort saoul
mensonge, ne me dis pas qu’c’est l’alcool qui t’a poussée vers d’autres
tu p-sserais à la c-sserole même après trois verres d’eau
ne me fais pas croire à la vie à deux, elle déménage
c’est comme dire que dieu existe à cet enfant qui regarde tomber les nuages
l’obus sur la maison, la sang d’sa famille sur la joue
va lui dure à lui qu’il recroisera p’t-être l’amour un jour

[refrain]
j’ai compris trop d’choses, mais tellement tard
nous voilà fin 2006 et trop d’choses me démontent la mentale
que je croyais en fer forgé, mais même au tas
monter pour tomber dans les profondeurs, toucher la raie manta

[couplet 2]
elles tournent, tournent les aiguilles, ne m’dis plus qu’c’est p-ssager
depuis l’début dans la merde mon frère, moi, c’est pas ça qu’j’aime
jette tout ce qui te gène, jette le sachet sans nostalgie
j’ai des potes qui du fond d’leur cimetières trouvent la dope moins magique
alors je rappe, pour me persuader qu’j’existe
mais la gloire s’taille et s’arrache, comme un cl-to qu’on excise
mais h-ssim, arrête de me dire qu’dans l’rap, là-bas y’a d’la place
j’suis comme sans gent-ar devant cette pute à deux cents balles la p-sse
en chien j’regarde, je bave rongé par l’envie
j’entends “touche avec les yeux” ma main n’est pas d’ton avis
non, elle veut palper le pactole, comme dit a’oudré
pas d’caisse qui t’attend, plus une villa pour la madre
attends j’réfléchis, c’est dur avec le te-shi
j’fais des joints visibles depuis l’esp-ce comme la muraille de chine
quand tu ram-sses tes déchets, moi j’vis d’dans
ne me dis plus de m’en sortir, carnale c’est évident
vas-y perd ton temps, c’est leur parler d’respect
merde t’entends c’est comme parler à une despé’
ne me dis pas d’espérer voir revenir le cam’
dès le départ, de l’espèce , la li-sse et quelques kils de came
sur une instru j’me sens chez moi depuis que la famille s’sépare
tu ne sais pas, effondré comme ils font tomber ces barres d’immeuble
ma rage vaut plus d’dix meurtres
ne me demande pas pourquoi j’m’enfonce
dis moi plutôt pourquoi le seul est si meuble
dis moi pourquoi la vie me nique le moral
je te demanderai comment s’fait-il que mon corps s’abîme ?
une fin d’année que je qualifierai d’pitoyable
mitoyenne à la peine et la maf’ qui deviennent vite loyales

[refrain]

[couplet 3]
ne m’dis pas qu’j’ai pas l’bon teint donc pas l’rythme
je crève des instrus depuis trop longtemps pour me faire traiter de ballerine
approche tonton, écoute de près voir comme je baise la prod
d’autres n’ont pas mon temps et pour prévoir ils coupent et pèsent la drogue
chacun sa life, ne me demande plus d’chosir
entre la manut’ et la marine moi j’préfére moisir
vas-y, crois-y, en 2006 du mal à m’trouver d’loisirs
si tu m’demandais de choisir un parti j’te dirai l’asile
parce qu’on est géré par des fous
ne m’dis plus d’éteindre le feu
tu l’allumes dans la foule, moi je crie barrez-vous
j’suis d’vant la bourse dans cette course à la monnaie
y’a ceux qui chevauchent l’étalon quand qu’moi j’galère en poney
ne m’dis plus “rien à foutre”
marre de voir les même motards
marre de voir sans cesse tous les miens à la fouille
abritez-vous, voilà la foudre
“on s’en sortira”, c’est c’qu’il disait
sortant son nez d’la poudre, le fou

[refrain]

[outro]
j’ai compris trop c’choses, mais tellement tard
mais la vie pour m’réveiller m’a mit des tartes à la bertrand cantat
nous voilà fin 2006 et même au tas
f.u.r.a.x, sur une instru que toxine pianota


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