lirik lagu furax barbarossa & reda la pire des races - j'avoue
[couplet 1 : furax barbarossa]
j’vous avouerais avoir de plus en plus d’appét-t
de plus en plus d’ennemis qui sucent encore la tétine et qui puent la bêtise
on m’a dit viens au mic, viens, testes un vrai
normal, j’ai pendu l’homme avec son propre intestin grêle
viens pas gesticuler où les vendus s’perdent
tu serais ridicule, tel un braqueur de la banque du sperme
pour ma part si je faiblis, viens m’étrangler
j’avoue n’avoir jamais épargné un chiot qui tremblait
moins j’comprends les jeunes, plus j’me dit que je périme
et plus j’ouvre les yeux et moins j’comprends les jeux de la pet-te perinne
que les parents sachent que même si ça les déchire
leurs gamines, avant même d’avoir embr-ssé, suçaient des chibres
j’avoue c’est dur à entendre, un peu comme chaque mot qu’j’pr-nonce
t’aimes tellement quand j’cogne que tu trouves chaque pause trop longue
j’rentre dans ta tête brutalement
comme la mort de celui qui voulait faire de nos grands-mères des putes allemandes
(ouhhh) celle là vient de loin, elle est historique
de très loin, des entrailles, un bistouri
t’ais-je dit l’essentiel ? je ne craints pas d’être licencié
ni peur d’être en chien, ni des portes du pénitencier
écoute bien ce texte, c’est pour 20 millions d’bâtards
j’ai de quoi brûler les 15 têtes du pavillon baltard
avoue, qu’est-ce que crois que t’arrête
hein ? cadrage , débordement, raffut d’un trois-quart aile
entends leur meeting, ils nous veulent détruits
alors j’ouvrirais leur building comme on ouvre des truies
que tout l’monde s’-ssoit, place à l’autopsie
épaulé par ebola r.e.d.a, la pire des races et ce salaud d’toxine
leurs facebook m’invitent mais je p-sse sur la mode
j’me trouverais un meilleur ami quand mon pitt sera mort
j’avoue, j’ai besoin que d’mes frères pour affliger des pertes
et sur la tête de ma mère, j’suis pas prêt d’enfiler des perles
[refrain]
tu m’verra pas m’cacher ou bien chialer sur mon sort
ici personne m’achète, tu m’verras pas cracher sur mon soc’
et si leurs rêves sont dans des sachets, les nôtres ont finis au placard
on est tranquille mais sachez, nous tester serait macabre
cela n’a rien d’une confession mais prends nous au sérieux
moi ma profession : combattant en situation périlleuse
et si nos rêves sont dans les bas-fonds
les leurs on finis d’briller
y’aura du sang plein l’plafond
tu feras mine de prier
[couplet 2 : reda la pire des races]
j’avoue être la pire des races et m’en satisfaire
faire mon taff depuis merdeux en marche et haïr les happy end
j’avoue avoir un penchant pour les drogues douces
l’escroqu’ et les grosses pouffs couz’, j’éprouve très peu d’remords
dans mes raps, j’raconte comment la vie m’a fight
comment l’asphalte m’a accueilli quand les potos ne répondent plus à l’appel
j’avoue mes peines et baise un seiz’, quand un flic décède
je paye ma ‘teille et part trinquer avec les chiens d’ma tess
j’suis qu’un k-ssos gonflé d’fierté
un spécimen bâtard, une kalash’ calé sous le dentier
j’avoue mon envie d’tout brûler pour rebâtir
va avertir ta bourgeoisie qu’on est pas venu pour copuler
j’avoue j’ai reculé, pour mieux foncer dans l’tas gars
la rage m’a recruté j’ai brailler sec r.e.d.a la gagne
donc à la base j’pensais uniquement à ma gueule
j’avoue que la pitié s’atrophie quand tu marches seul
tout m’parais laid, faut pas rêver
t’sais que même pour accéder au paradis parait qu’il faut être parrainé
j’suis pas aimé et j’en ai quasi rien à foutre
j’suis débarqué de ma brousse, à bout d’souffle sur un coup d’blues
écoute, dure de s’avouer qu’on est personne
qu’on part perdant, perçoit dés qu’en persévérant
les choses changeraient, moi je forcerais mes gens
a resserrer leurs liens quitte à devoir bouffer le gravier
j’avoue que j’en ai bavé sur le pavé
écrasé sous le poids des regrets, blasé
j’ai regardé ma haine envers ce monde s’embraser
quand le plus brave de mes enfoiré se faisait gazé
j’ai gratté des pages, j’avoue
j’aurais pu grimper les étages mais mon rap n’aurait pas l’même gout
alors je squatte ma cage, crèche dans une poubelle
crève des prods et crache une glaire tous les 12 verbes
[refrain]
tu m’verra pas m’cacher ou bien chialer sur mon sort
ici personne m’achète, tu m’verras pas cracher sur mon soc’
et si leurs rêves sont dans des sachets, les nôtres ont finis au placard
on est tranquille mais sachez, nous tester serait macabre
cela n’a rien d’une confession mais prends nous au sérieux
moi ma profession : combattant en situation périlleuse
et si nos rêves sont dans les bas-fonds
les leurs on finis d’briller
y’aura du sang plein l’plafond
tu feras mine de prier
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