lirik lagu frenetik (bel) - elikya (mouvement historique #5)
[paroles de “elikya (mouvement historique #5)”]
[couplet unique]
je sais même plus où j’en suis, j’commence par où ? j’commence par quoi ?
manny si tu veux changer l’monde, bien qu’tu sois fou, commence par toi
y a tellement d’choses qu’on voudrait s’dire, mais comme d’hab’ on parle pas
je sais qu’la vie est courte, mais j’prie pour qu’maman n’parte pas
tous ces gens m’appellent “le s”, mais j’sais qu’ils sont là pour le boire
il ne restera qu’les promesses, et ceux qui sont là pour les voir
elikya, pеtit prince du royaume de l’еspoir, là où l’amour peut rendre aveugle ce que la violence laisse voir
les yeux dans l’vide, mon verre est plein, mes peines se noient tout près d’la mer
prince de la ville d’après les miens, un futur roi d’après ma mère
la chance m’a dit : “fais attention à toi, les gens sont sournois”
j’suis obligé d’faire c’qu’il faut, chez moi beaucoup comptent sur moi
jalousie pure j’connais les vices, les procédures, je connais l’vice de procédure
ça parle de terrain et d’corner, sans savoir qu’est~ce qu’en sera l’but
beaucoup d’entre eux m’inventent des vies, j’m’en moque, moi ça m’fait d’la pub’
la vie c’est dur, comme quand tu l’aimes encore alors qu’elle fait la pute
comment vivre d’amour et d’eau fraîche quand tu sais qu’la haine nous laisse nous entretuer dans la rue, pour ne pas finir à sec
mode furtif réinitialisé depuis c’jour, la voix dans ma tête me dit : “fnk prend la ‘teille et finis la sec”
vide à l’intérieur il me trouvera enfermé, y a plus qu’les nuits blanches qui arrivent à m’cerner
j’reviens gâter leurs diez, toujours pile à l’heure pour leur faire face quand fallait leur rendre la monnaie d’leur pièce
ils veulent faire genre de parler street mais n’en connaissent même pas les prix
rancœur contrôlée par l’esprit, nos cœurs contrôlées par l’estime
ça crève à kin’, en palestine, eux préfèrent nous parler streams
l’amour c’est beau que dans les clips, les hommes mentent mais pas les strings
mode furtif prêt j’ai l’nouveau pack, freno a.k.a l’nouveau pac
jeune o.g dans les bacs, même les jaloux font mes backs
avec la ge~ra j’monte sur scène, en moi l’espoir est décédé, ouais
elengi ya tra’, sept sur sept j’vends plus d’pacse mais des cd
j’ai connu tristesse, amour, peine, rancœur et tribunal
aucune des richesses de ce bas monde ne vaudra le prix d’une âme
sous jack on joue avec nos lifes, en pressant l’accélérateur j’côtoie des malfrats, des rappeurs, des mecs qui f’raient peur à la peur
mauvaise conduite quand l’amour perd son sens, [?] j’ai dérapé
j’pouvais rien faire, j’pouvais rien dire, la seule issue c’était rapper
en m’écartant d’la bonne voie, y a tellement d’trains que j’vais rater
mais si la ‘sique ça marche pas, p’t~être que j’retournerais sur l’rrain~té
j’ai vu la zone me rendre sourd là où mon flair ne m’aidait pas
j’ai vu un fou dire à un autre fou qu’les autres ne l’étaient pas
souvent j’me lève du mauvais pied après avoir fait l’premier pas
on fait tout pour savoir et on s’déçoit sur c’qu’on n’se promet pas
bruits de couloir ne m’empêcheront pas d’roupiller, la voix dans ma tête me répète sans arrêt de tout plier
[outro]
c’est dans tes bras qu’elle pleure, c’est dans mes draps qu’elle mouille
j’le répète juste au cas où il aurait oublié
a cause des codes, souvent, on a peur de s’dire c’qu’on pense
assume les conséquences, peu importe les circonstances
en face je ne vois que des poukies et des clones c’est drôle, hein
f~ck être un rookie, moi c’que j’veux c’est l’trône
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