lirik lagu freeman & k-rhyme le roi - le dernier coup
[freeman]
ah il est dur de rester sur les rails, couz’
ça fait un bail qu’on blouse (dans la bouse)
le .12 dans la main gauche, la droite serre une sacoche
plus dedans quelques crosses
maintenant des bosses, je m’en fous
ce qui m’intéresse, gosse : c’est mon coup
le regard figé sur la banque
si je… putain faut pas que j’me manque
planqué parmi la foule, pas confiant
j’avance, les hams je les sens
j’en vois un, plus deux, (là…) trois: ceux-là seront mes proies
tous à épier, j’ai fait le détour
jusqu’ici tout est bon, le sac est lourd
calme, je le dépose, puis je cours vers le premier
ma lame va s’en occuper
pas de bruit, je saute un mur
sûr ce con à l’air occupé, j’ai coupé sa ligne de vie
ce que je vis après m’a surpris, (putain, merde!)
faut que je continue (vas-y, continue)
le stress s’accentue, une messe pour ??? demain sera rendue
pendu sur une branche
un bronzé sort d’un fourgon, soudain tout s’enclenche
on sait que j’suis là, faut que j’improvise
ici là, non ça doit être…
ils doivent être plus que six
revenu, le bronzé je l’ai reconnu
[refrain]
le dernier coup, le dernier prix
la dernière chance de ma vie
le premier fou, le premier regard, je lui ôte la vie
personne ne doit se mettre en travers, personne
le revers de ma personne grogne
[freeman]
sauté de l’arbre, mon visage du marbre
j’dois me concentrer, efficace
ces sacs de poubelles feront l’affaire pour ces épaves
sous terre, avec ou sans c’est pas grave
la lame dans la main droite, cachée sous le blouson
je pointe jusqu’au fourgon
emporte moults garçons: le premier, un chauffeur
ensuite la porte s’ouvre, dégaine silencieux
vide le chargeur, quatre montés aux cieux
faut que j’active
les corps dans les sacs, les radios en vrac
j’laisse tout, la portière se claque
dehors, mon bonheur n’est pas loin
dehors je finirai à rio le jardin plein de seins
dehors la foule s’éparpille
dans ce bâtiment hanté, d’ma vie il n’y a plus de sentiments
vivement ce soir rien que d’y penser… “allez j’dois pas craquer”
leur grande porte s’présente, bien propre, distinguée
de rage je m’alimente voilà l’escalier
j’monte, premier, je m’attendais pas
l’accueil est parfait
dégun, organisation, faut pas que j’attire l’attention
sinon il y aura des sanctions
je me dirige vers le dépôt
je tombe sur un pivert, pauvre flicot
j’fais diversion, j’fais semblant d’appeler: “hey!”
il se retourne, la giclée de sang me salit
je m’arrête pas, le temps est compté
a n’importe quel moment on peut me guinder
enfin la porte qui m’intéresse, enfin devant moi se dresse
je tape, on ouvre, le couteau planté dans la gorge
je vois rouge, bouge vers le deuxième casier
la clef trouvée, direction le coffre
merde le code, c’est bon je l’ai, je l’ouvre
devant moi les plaques
je prends tout sans poser de question
même les billets, file, sort du bureau
allez grouille, ça y est, le plus dur est fait
a présent je sens les kilos
[refrain]
[k.rhyme le roi]
après ma ronde je rentre au bureau
là, personne, pas normal, ça va pas
rien n’est comme convenable, comme d’hab’
j’ai le pressentiment que je suis dedans
dans le coup, je le ressens
comme un flic qui sent tout
le flou, tout est dessus-dessous
malgré les faits, qu’est-ce qu’il a fait ? quelle pourriture !
plein de traces de sang sur les murs
a coup sûr, j’en suis sûr, y’a pas de figure
rien sur les écrans
putain les diamants, j’ai pas le temps
sonne l’alarme, je cours vite au dépôt
c’est là que le magot en haut promet
j’arrive d’entrée devant l’entrée
le type en costume de l’entrée
s’est fait avoir dans ce couloir comme une poire
a terre son corps froid
rien qu’à voir sa gorge en piteux état
il n’a pas eu le temps de souffler, de bouger
il est trop tard de penser à lui ici maintenant
personne ne bouge, personne ne touche rien
chaque détail peut faire plonger cet homme de l’ombre
ce félin, ce malin… soudain j’ouvre le tiroir:
plus de clef, code fait. dans ma tête faut plus compter
(tu veux m’esquiver?) je sais qui c’est l’expert, ce mercenaire
mon ex-partenaire c’est sûr
[k.rhyme le roi / freeman]
– allô, qui c’est ?
– allô, ouais c’est moi
– qui toi ? qu’est-ce que tu veux ?
– arrête de faire semblant
dans le commissariat, je sais
c’est ton style. c’est ta manière de faire. c’est toi
– ah ouais? ben écoute ça:
[freeman]
le dernier coup, le dernier prix
la dernière chance de ma vie
le premier fou, le premier regard, je lui ôte la vie
personne ne doit se mettre en travers, personne
dérouté, écouté, pour mon bien, je prône
le mal, viser le dernier coup, sans sou
j’vais pas me priver
j’ai concocté ce plan de chacal en privé
qu’est ce que t’as à dire ? c’est fini, tout le monde est mort!
si tu veux on s’unit
faut qu’on s’en tire co-équipier
allez tu sais où me trouver!
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