lirik lagu freeman (france) - drôle de vie
[couplet 1 – freeman]
l’enfer se prépare, c’est pas loin
quand on voit ce qui se p-sse sur terre c’est sûr, on n’ira pas loin
plus de morts ici la vie se fait rare
l’affection s’écrit seulement dans un coin noir, faux-culs, tous bernés
des poires ternis par le nom qu’on a cru gagner
tous des perdants, j’ajuste ma cervelle
serre mes dents, ma rage un tas d’antécédents
jeune effervescent prêt à faire couler le sang pour son clan
vois où ça mène, les miens s’amènent
nos mains pas encore pleines, la veine
reste chez les vénérés, chienne de vie
on veut m’incinérer appauvri, accélérer mon futur j’ai choisi
l’errance, une drôle de vie, se priver d’enfance, voici le moisi
avec un futur plein de malchances, j’ai pas besoin de sosie
pour avancer, la quête de la faim fait son boulot, t’as qu’à danser
mon vœu, pas encore -ssouvi, je bosse sous l’eau si ça s’trouve
tu me connais, vue souvent erronée, le sultan depuis le temps tout a changé
pourtant j’ai rien vu, mes neurones ont tout épongé (la vie m’ghetta)
avant de flancher, des cahiers j’vais en torcher, c’est ma voie ma came
le drame sur mes épaules, poids
a chaque fois que ma plume se met à l’emploi, je vois des flammes
comme celles du mississipi sur mes feuilles
j’te prie de me croire, c’est une drôle de vie
[refrain (samples + scratches)]
‘’pourquoi vivre si tuer c’est facile’’
‘’comprends bien, c’est une réalité et pas une bd’’
[couplet 2 – k.rhyme le roi]
dans le quartier, l’panier de basket sans filet sert plus à rien
l’éducateur plein mal en point ne peut plus rien
celui que tu voyais hier n’est plus pareil maintenant
les gosses veulent être bien, plein, en place
oublient les heures de cl-sse, faire n’importe quoi pour la caill-sse
etre bonn-sse, tenace, regard menaçant, tes yeux se couchent
quand tu t’endors t’as pas un franc, quand tu te lèves t’as pas un franc
sur ta figure toujours le même bleu, le même décor devant décevant
(dans les blocs c’est pas du…)
tu vois tes parents trimer ça te rend méchant
dans la situation y a pas de gagnant
l’argent ça aide c’est vrai, prouve-moi le contraire, là je me tairais
excuse-moi j’ai pas le temps de parler, de penser
pensif sur ma plume vif, je briffe la réalité, mais d’où t’y es ?
dans chaque famille bien ou mal éduquée, sans se douter
beaucoup d’armes trainent dans les foyers, et les jeunes se servent
s’en servent pour jouer avec leur vie, la vie, celle des autres, la faute à qui ?
tout ça provoque un choc qu’on bloque mais pas une note de mélodie
plus rien à faire, là c’est fini, la haine sourit si haut
encore un membre que l’on regarde sur une photo
couvert d’un drapeau posé sur du marbre plein de larmes
sur chaque larme le vent sèche les mauvais souvenirs
qui se déchirent sur notre-dame
[refrain (samples + scratches)]
‘’pourquoi vivre si tuer c’est facile’’
‘’comprends bien, c’est une réalité et pas une bd’’
[couplet 3 – freeman]
une drôle de vie comme celle d’un jeune artiste rêvant du sommet
puis quand on y est on fait plus rien, on rêve du loin alors que tout s’trouve à côté
pire qu’un point de côt’, ça finit souvent devant des feuilles à compter
même usure, à l’usure j’compte plus sur personne, obtus dans mes textes
je sanctionne ce qui me semble sanctionnable sans être soupçonnable
mes intentions restent honorables devant tant de fables
sable du sablier plein de crabes, braves, lessivés, c’est pas pour rien qu’on en bave
combien d’épaves se promènent ? depuis c’est pas pour rien qu’il y a tant de haine
qu’on veut briser ses chaines
un jeune agoune guidé par le jnounes en scène devant sentence
c’est lui qu’on remarque, c’est une remarque, remarque
c’était moi le clown qui te faisait rire qu’on presse le choc
ma côte grimpe, les miens iront où j’irai
l’olympe pique pas mal d’amis, implique la clique à se resserrer
faut que le monde voit deux amis qu’essaient de s’en tirer
dans une putain de drôle de vie, mon ami
[outro]
pour nos amis qui nous quittent avant l’heure : moqtada, gomez, al-ssane
j’en oublie
nasreddine frère, said, abdel, lakhdar
a tous ceux qui ont disparu, allah yarhamhoum
on pense à vous
bordel y en marre de ces tueries
toujours les mêmes qui partent, toujours les mêmes qui payent
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